Dernier post pour terminer ce carnet ce soir.
Dernier jour à North Gate et dans le delta où nous retournerons pour une dernière fois sur les bords de la rivière Khwai pour terminer d'explorer les lieux et parcourir les quelques pistes du coin encore inconnus de nous.
Nous profitons du paysage et de nos derniers éléphants ...
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Dernière girafe également, et pas des moindres
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Enfin, en guise de cadeau d'adieux, nous profiterons du vol de ce rollier pour une photo que Chris attendait de faire depuis des années.
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Après ces deux semaines de brousse en milieux totalement sauvage, il est finalement temps de prendre la route du retour. Plus de mille kilomètres de traversée pour retourner à Johannesburg, pas désagréable finalement. Au moins les deux jours de route nécessaires nous permettent un retour à la civilisation en douceur et pas trop abrupte qui nous laisse le temps de nous remettre de nos émotions.
Émotions d'autant plus présente pour Chris qui s’apprête à quitter l’Afrique pour de bon après 5 ans sur le continent.
Sur la route, le grand débriefe commence. On parle des photos dont on est fier, des occasions manqués. Des choses que l'on ne s'attendait pas à voir et de celles que l'on s'attendait à voir et que l'on a pas vu. Mais globalement .... QUELLE AVENTURE !!!!
Le dernier soir de notre périple approche, nous avons réservé un emplacement dans un sanctuaire de protection des rhinocéros à mi-chemin entre Maun et Johannesburg, côté Botswana. Nous nous permettons un petit tour dans la réserve, située exprès à proximité d'un camp militaire. En effet, ici les rhino sont surveillés 24h sur 24 par l'armée. Petite note amère, heureux de voir que le pays s'investit dans la sauvegarde de son patrimoine animalier mais il faut se rendre à l'évidence, il n'y a déjà plus de rhino dans l'Okavango. En 15 jours nous n'en avons pas vu un seul et lorsque nous avions demandé aux gardes de Moremi ce qu'il en était, la même réponse revenait inlassablement : "secret défense".
L'un des gardes nous avait quand même lâché qu'il en restait une poignée surveillés de très prêt. Le sanctuaire où nous nous trouvons pour cette dernière nuit vise justement la réintroduction dans les parcs du Botswana, à petite échelle certes, mais on ne peut que leur souhaiter de réussir.
En attendant on aurai bien tort de se priver d'un dernier couché de soleil alors on en profite ....
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Après cette dernière scène de vie sauvage, on retourne à notre petite hutte. Un emplacement pour le feu est bien prévu mais un sentiment nouveau nous dérange, la sécurité. En effet, après avoir pris l'habitude de rester sur nos gardes en faisant notre braïe pendant les deux dernières semaines, nous sommes maintenant déçus de nous retrouver dans un camp plus "conventionnel", protégé des animaux. La magie n'est plus là. La montée d'adrénaline qui nous plaisait tant chaque soir a disparue et nous n'aurons même pas le coeur de faire du feu.
Au lieu de notre traditionnel barbecue on se dirige vers le restaurant du camp pour retrouver un peu la civilisation. Petit clin d'oeil à la France qui nous fait bien marrer, la carte des vins présente une bouteille de " CABINET SAUVIGNON". Une version low-cost du Cabernet peut être ?
Nous rigolons bien de cette petite erreur d'écriture mais nous nous dirigerons finalement sur un Pinotage typiquement sud-af pour une dernière soirée bien arrosée.
Le lendemain nous quitterons le Botswana, puis l'afrique du sud le jour suivant, la tête pleine de souvenirs. Nous savons tout les deux que nous ne reverrons pas l'afrique pendant longtemps mais on sait aussi que l'on reviendra un jour, guidé par l'appel de la brousse et de l'aventure.