Colors Of WildLife

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Ce carnet…

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constitue la deuxième partie...

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du récit intitulé…

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« Afrique grandeur nature », dont vous pouvez lire le premier volet ici http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,21855.0.html

Ce deuxième épisode nous mènera, en compagnie de mon fils Johann (« Ian Jek » sur ce forum), au nord du Botswana, vers une destination mythique pour tous les photographes de nature : le delta de l’Okavango :

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NB : Les photos de ce carnet seront donc alternativement celles de Johann et les miennes. Elles sont signées, afin que le photographe puisse être identifié.



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En route, donc...


   Johannesburg, 2 juillet 2017

   Deux mois déjà que j’ai quitté le Kalahari.
   Le temps d’un retour à Johannesburg, pour préparer le déménagement vers l’Europe, après cinq ans d’Afrique.
   En ce petit matin d'hiver, le porte-containers qui ramène nos quelques possessions vers l’hémisphère nord doit voguer quelque part dans l’Atlantique sud.  Mon petit bonhomme de cinq ans, qui n’a connu que l’Afrique depuis sa naissance, est déjà parti avec sa Maman. Nous nous retrouverons en août en Allemagne.
   Depuis que la maison de Johannesburg est vide, je vis dans un appartement de passage, où j’ai été rejoint par Johann, mon fils de 25 ans, arrivé de Paris.
   C’est tous les deux que nous allons partir, pour prolonger de quelques semaines le rêve africain. Avec le même Ford Ranger équipé camping que j’avais dans le Kalahari. En self-drive et autonomie totale. 

   C'est d'abord un voyage de plus de 1.100 kilomètres depuis Joburg, pour gagner Maun, la plaque tournante des safaris vers le delta. Deux jours, avec le passage de la frontière le premier matin.  Long mais cool. Les fonctionnaires botswanais ne sont vraiment pas des méchants. Une fois le véhicule enregistré, nous avançons dans la zone de douane. Le portail qui permet de sortir est grand ouvert. Je m’avance. Le gardien en uniforme me fait un grand sourire… passez.
Johann : « Dis-donc, ils n’ont pas tamponné nos passeports, c’est normal ça ? »
Chris : « Heuuu, je crois pas. On risque d’avoir des emm… pour revenir. »
Je m’arrête donc. Mieux vaut perdre quelques minutes ici que d'être bloqués au retour. Je me renseigne. Et effectivement il faut faire une nouvelle queue à un nouveau guichet pour avoir le sceau du Botswana. Pour un peu, on filait à l’anglaise sans avoir été contrôlés !
C'est bon. Nous ne sommes plus des immigrants clandestins.
Deuxième passage du portail de la douane, toujours grand ouvert. Cette fois c’est un autre fonctionnaire qui fait le planton. Grand sourire aussi. « Ouvrez votre compartiment arrière s’il vous plaît ».
Nous nous exécutons.
-    Ouvrez le frigo, s’il vous plaît.
-   Voilà, c’est ouvert…
-   C’est quoi ça ?

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-   Ben, nos réserves pour le safari.
-   Vous savez que vous n’avez droit qu’à deux litres d’alcool par personne ?
-   Heuuuu, non, on savait pas !

   Bon, on va le faire à l’Africaine alors. On discute, on parle de nos vies, de notre amour pour le pays, de notre incapacité à survivre sans Guinness… On lui propose de prendre quelques bières pour lui (« non, je ne bois pas d’alcool ») et, finalement le brave douanier referme le frigo en nous disant. « Allez, circulez, et bon séjour ! ». Il n’a même pas demandé un billet (ce qu’aurait fait un Sud-Af probablement et un Mozambicain à coup sûr).

   Bienvenu au Botswana !

   Et puis d'interminables heures à longer le Kalahari sec et poussiéreux…

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Avec le premier montage-démontage des tentes, dans un camping en bord de route :


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   Avant l'arrivée à Maun. Une ville qui vit uniquement de sa position : dernier poste avancé de la civilisation, sentinelle de la technologie à la frontière de la brousse, dernier magasin d’alimentation, dernières stations d’essence, derniers distributeurs d’argent, dernière chance de recharger les batteries sur une prise de courant du réseau national.
Au-delà, c’est l’Afrique d’il y soixante ans…
(à suivre)

Ouf vous avez sauvé la Guiness  ;D ;D
Quel périple... j'embarque avec plaisir dans cette seconde partie et j'ai hâte de voir tout ça

Rassure moi, le pack de Guiness c'était juste pour rejoindre Maun ?  :P

destination mythique, je vous suis..

Excellent la Guiness, j'embarque sur ce carnet qui je suis sur sera magnifique

J'arrive  :)

C'est retour vers le futur  ;)

J’embarque aussi, d’autant qu’il y a quelqu’un pour le montage et démontage de la tente sur le toit du 4x4. ;D

Bien vu!  :s:

Si en plus y-a de la bière ;D
Hop, inboard ;)

Ben j'ai juste lu ; )

Allez, je vais gouter la bière moi aussi  ;)

Des potes..., la faune et d'la bière nom de Dieu...

Vais pas rater ça...  ;D ;)

F

J'aime pas la bière..... mais par contre j'adore les photos et les récits de Chris  :D .... alors je viens quand même et ai hâte de voir/lire la suite !

Ben, la bière, finalement, en Afrique, ça se boit bien ! Allez, j'embarque !

Je suis plus Windhoek que Guinness, mais ça devrait bien se passer quand même… Me voici bien installé pour déguster ce récit !

En route!je me régale d'avance :v:

Je vous avec toujours autant d'"émerveillement" la Guiness Draught ... en cannette.  ???

Blague à part, je saute bien sûr dans le backy pour une nouvelle virée, qui s'annonce superbe.

   Avant de pénétrer dans ce sanctuaire de la vie sauvage, nous avons décidé de nous offrir un tour d’hélico. Caprice de photographes. Nous avons vu tellement d’images fabuleuses du Delta prises du ciel que nous avons envie de tenter nous aussi notre chance.

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   En 45 minutes, on ne choisit pas ses images. On prend celles que la chance veut bien vous donner. Mais se prendre, une fois dans sa vie, pour Nicolas Hulot ou Yann Arthus-Bertrand, ça n’a pas de prix  :)

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   Pendant ce vol, nous ne verrons pas d’animaux dans l’eau. Dommage, bien sûr. Mais des girafes, des éléphants, des zèbres, des gnous…

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 Nous notons que les animaux n’ont pas l’air effrayés par l’hélicoptère, auquel ils sont probablement habitués. Certaines mères éléphants nous regardent en nous faisons des signes de trompe, mais nulle panique ou course effrenée.
Nous voyons tout de même une girafe courir, au milieu d’un groupe paisible.

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C'est vrai que les paysages vus d'en haut valent le détour. Coup de cœur pour la 14 !  (L)

Génial la suite que j'attendais !!!

J'embarque dans l'hélico  :D

z'avez fait ça aux belles lumières.   "w"
superbes images notamment 13,14 et 15  (Y)

Oh oui !! Lumière géniale. 13 et 14 sont superbes.
J'aime le concept de la 16, mais elle méritait d'être remise d'aplomb.

C'est sympa aussi de voir les gens (27), et l'incontournable terrain de foot.

Musu

Super le tour en hélico, beaux paysages vus d’en haut … avec les animaux en plus …   (Y)   
Les  éléphants en 19 et 20 "w"

top la balade en hélico... justement je me demandais si ça ne stressait pas les animaux et à priori non
superbe lumière pour survoler un des plus beaux endroits du monde  :v:

La 16 a fait l'objet d'une longue réflexion de notre part Musungu. On avait bien sûr essayé une version "droite" mais comme elle a fait l'objet d'une petite cascade de ma part pour la réaliser (sortir la tête de l'hélico vers l'arrière dans le vent n'est pas chose aisée  "k" ) on a finalement trouvé cette version plus "dynamique" !

 C'est donc un sujet qui fait et qui a fait débat. Merci de ton retour Ian.

Musu

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Au niveau de la prise de vue, pas mal de déchet, par manque d’expérience. Nous avons utilisé chacun un grand angulaire et un 300 mm. Une combinaison correcte, même si un 500 aurait pu aussi faire l’affaire… à condition d’avoir la lumière.
En fait, c’est surtout sur la vitesse que je me suis planté. J’ai réglé mon 5DMkII sur 800 ISO, et mon 7D sur 400 ISO. Et je ne m’aperçois pas, avec le soleil qui baisse, que ma vitesse est également en train de chuter dangereusement. Résultat, des séries en dessous d’1/400 qui sont très limites au niveau netteté. Lorsque je m’aperçois du problème, je remonte à 1/640 minimum, mais j’ai partiellement gâché quelques occasions.

Les paysages vue du ciel donnent très bien (Y)

Superbe série
mes préférées 13, 14, 15 et 16  (L)

Très beau de 13 à 16 :v:

Superbes vues aeriennes avec de belles couleurs  (L) une belle entree en matiere pour ce nouveau carnet  (Y)

Avec retard, je peux me joindre à vous, même si j'aime pas la bière ?  :-*

Je comprends ta frustration pour les photos en hélico, j'ai eu la même expérience au même endroit et je me suis maudit longtemps pour mes stupides erreurs  ;) Mais elles sont quand même très correctes !

Les photos aériennes peuvent apporter un plus pour les paysages (tout dépend ce qu'on recherche bien entendu). Ça permet d'avoir une vue d'ensemble qu'on ne pourrait pas avoir du sol, les photos du Mont Saint Michel ou de Chambord que j'ai en mémoire sont vraiment belles et permettent de voir "autre chose".  ;)

Pour les photos d'animaux, je suis plus mitigé. Je préfère les photos faites du sol avec de jolis arrière-plans, de beaux ciels etc..... Comme tu nous as déjà présentés. Bref je reste classique  :)

Tu as raison Robert, mais on a quand même vu des photos extraordinaires en plongée, par exemple de girafes qui courent dans l'eau ... Mais peut-être cela suppose-t'il de s'approcher très près et donc de leur faire très peur, un peu comme en montagne en hiver avec les chamois  :o

Comme prévu je prends le relais pour la suite de nos aventures  ;)
4 Juillet au matin, grand départ pour South Gate (notre premier camp de brousse du séjour). On se lève de bonne heure, on dégonfle les pneus (impératif sur les pistes) et nous partons alors qu'il fait encore nuit. Pour ceux qui connaissent, une bonne heure et demie de route entre Maun et South Gate à moins de rouler à la vitesse des guides, ce qui ne nous ressemble pas. Sur la route, on en profite pour acheter du bois, le jour se lève, les couleurs du matin africain sont toujours aussi belles

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Un peu plus tard sur la route, première épreuve, la piste est subitement fermé et laisse place à un énorme plan d'eau. Nous suivons les traces qui bifurquent sur la droite avant de s'enfoncer dans l'eau pour la dizaine de mètre qui suit. Il va falloir mettre les pieds dans l'eau, ou plutôt les roues. Nous hésitons, premier crossing, nous ne sommes pas sûr des capacités de la voiture. Moi, dans mon jeune âge je ne me pose pas trop de question et je tente d'être rationnel :
"- Le 4x4 est fait pour ça, en plus d'autres sont passé avant nous et nous n'avons pas le choix si nous voulons avancer. "
Chris, au volant, est plus sceptique.
Finalement, un éléphant passant à quelques encablures de là nous montrera que le plan d'eau n'est pas si profond. Nous nous lançons et passons cette première épreuve avec brio. Quelques kilomètres plus loin, premier bouquet de girafes qui nous indiquent que nous arrivons bientôt.

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En effet la porte du parc montre enfin le bout de son nez

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Nous nous inscrivons au registre des visiteurs, demandons gentiment si nous pourrons passer recharger les batteries des appareils de temps en temps, consultons la carte et prenons connaissance des règles du parc.
Petit bonus, notre interlocuteur nous donne des nouvelles de l'équipe de France de foot, alors en plein championnat d'europe en ce moment. Nous visitons nos futurs quartier pour les trois prochain jours, un simple numéro d'emplacement sur un arbre et un foyer pour faire le feu. Puis, enfin, nous nous enfonçons dans la brousse tant attendu ....

Tout de suite, on comprend que ce n'est pas l'Afrique du Sud niveau conduite. De petites pistes tortueuses, bien éloignés des boulevards du Kruger, nous donne une impression de nature inaccessible qui nous plait. C'est ça que nous sommes venus chercher ! Fidèle à nos habitudes, nous recherchons immédiatement un point d'eau où planquer sur la carte. Finalement, même pas besoin de carte, à 4km du camp, au premier croisement nous tombons sur des éléphants en train de s’abreuver. La journée est déjà bien avancée et la lumière est dure mais qu'importe .... nous y sommes.

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Très vite, ce point d'eau s'avère être un lieu de villégiature important des éléphants du coin. Chaque groupe semble bénéficier d'une tranche horaire qui lui est propre. Quand la lumière s'adoucit en fin de journée, c'est l'heure des familles nombreuses

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Une fois sa soif étanchée, on passe dans le coin Spa pour le traditionnel bain de boue.
C'est par là que ça se passe :

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Viens ensuite l'heure des solitaires

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La 29 est une invitation au voyage : ça donne envie !

Il s'en donne à cœur joie le dernier, le vieux solitaire ! Ca fait plaisir à voir !

ça donne envie... on y est, avec vous... l'invitation à poursuivre la piste
et puis les éléphants et l'eau c'est toujours un grand bonheur de les voir, sur la 37 on sent l'excitation et le gros pèpère dans son bain de boue c'est pas le bonheur ça  ;)
superbe série en tous cas

Sympa le bain de boue       ;)

Ah, les éléphants du Botswana  :) (Y)

Belles rencontres éléphantesques :)

Toujours un plaisir ces éléphants aux points d'eau (Y)

Terminons donc cette première journée dans l'Okavango. L'heure des éléphants arrive à son terme et les dernières familles quittent le plan d'eau.

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Quelques retardataires libèrent enfin les lieux sous l'oeil vigilant des girafes qui attendent patiemment leur tour.

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Après vérifications des alentours l'une d'elles se lance enfin

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Une autre nous surprendra par sa manière singulière de s'abreuver en fléchissant les genoux au lieu de "l'arc" habituellement formé par les pattes écartés.

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Le soleil se couchant, maître calao nous presse de reprendre la route. Un dernier petit regard vers les zèbres qui viennent d'arriver et nous partons.

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Seulement quatre kilomètre pour revenir au camp, nous prenons tout de même le temps de regarder à droite à gauche sur le chemin du retour, on se sait jamais après tout. Soudain, quelque chose bouge sur une termitière. C'est petit et vif, dur à identifier en roulant. Nous nous arrêtons et attendons pour ce qui sera le dernier sighting de la journée. La petite bête se montre enfin, farouche mais curieuse en même temps, c'est une mangouste. Le temps de quelques photos tant qu'il y a encore un peu de lumière et nous y allons pour de bon.

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La nuit apportera son lot de surprise. Au camp, nous commençons à prendre la mesure de ce qui sera notre mode de vie pour les deux semaines à venir. Chris commence à faire le feu pendant que je déplie les tentes, ce sera désormais notre routine du soir. Ensuite, pendant que la braise se forme, nous en profitons pour aller nous doucher à tour de rôle. Le bloc sanitaire est à une trentaine de mètres de notre emplacement. Insouciant que nous sommes, nous nous y rendons seul dans la nuit armés d'une lampe frontale et d'une brosse à dent. Une erreur que nous ne referons plus. Pour l'instant rien à signaler, la viande est sur le feu et je me permet de sortir un livre pour bouquiner tranquillement le temps que la pitance soit prête. Bien installé devant notre feu de camp, j'ai tout de même pris la précaution de me mettre dos à la voiture (au moins je sais ce qu'il y a derrière). Devant moi, le feu, puis une épaisse forêt touffue dans laquelle on ne voit rien. Je lis quelques page à la lumière de ma frontale puis j'entends un craquement dans la forêt. Pas rassuré, je me permet quand même un petit commentaire pour fanfaronner:
 "-Au moins ça ne dois pas être un prédateur sinon on ne l'aurai pas entendu venir ..."
Plus rien..... je me replonge dans mon livre. Quelques pages de plus puis nouveau bruit! Cette fois je suis formel j'ai entendu des pas tout près. Il faut que j'en ai le coeur net, je lève la tête vers les buissons devant moi. A un peu moins d'un mètre du sol, deux yeux rouge me fixe à travers le bush. Stressé, j'augmente la luminosité de ma lampe. Une énorme masse grise à moins de 10 mètres se détourne, gênée par la lumière.
"- Oh p...... c'est une hyène"
Je bondis de ma chaise, sur le coup je ne sais pas quoi faire. Chris, qui cuisinait tranquillement de son côté rapplique. Cette fois c'est sûr nous y sommes. Passé le stress initial, nous nous permettons un petit débrief et essayons de mettre au point nos défenses. Désormais on ne s'éloignera plus seul de la voiture la nuit. Et nous mangerons face à face pour contrôler ce qu'il se passe dans notre dos. De plus on se promet de garder notre sang froid et les appareils à portée de main, ce serai trop bête de rater une photo comme ça. Attirée par les odeurs de Braïe, la hyène tournera dans le camp une bonne partie de la nuit, malheureusement trop loin pour les photos cette fois. Persuadé que nous aurons d'autres occasions nous allons nous coucher la tête pleine d'émotions et de gratitude d'être ici.
A suivre ....

 Je prends le carnet au vol, quel plaisir à lire :v:  et que de bons souvenirs aussi. L'hélicoptère permet une souplesse impossible en avion, le résultat est vraiment bien.
 Un beau stretching de girafe, mais les éléphants remportent tous les suffrages une fois de plus , on ne s'ennuie jamais avec eux.

J'adore les mangoustes, surtout les naines ! Toutes mimi, tes petites curieuses !  "w" "w"
Pour l'épisode de la hyène, ça refroidit, effectivement !  "s"

La 31 me rappelle de tres bons souvenirs  :)
Superbe la girafe qui boit en 49  (L) et tres belle serie sur les elephants dans la boue ( les photos en couleur)  (Y)

trop mimi la curieuse mangouste... et les patientes gigi qui s'abreuvent et bien entendu les frayeurs nocturnes lorsque l'on réalise que tout peut arriver et que l'on est pas seul - j'imagine le taux d'adrénaline  ;D ça recadre - on a tous vécu ça au moins une fois et pourtant on ne donnerait sa place pour rien au monde
j'entend presque le craquement du braii... nous vivons l'aventure à vos côtés

Excellent!
Mais en effet, la prudence maximale s'impose, d'autant plus la nuit.

JP et moi sommes tombés une fois nez à nez avec une hyène tachetée, en regagnant à pied de nuit notre bungalow et je me souviens encore du frisson glaçant qui nous a traversé!

Je sens que ce périple botswanais va nous régaler.

Simba

Ces expériences de nuit font tout le sel des voyages en camping, j'en suis sevré actuellement du fait des enfants et je vous remercie donc de nous les faire partager grâce à vos photos et textes :v:

Je n'imagine pas un seul instant ma compagne à cet endroit..... je vais donc chercher autre chose  :-*

De bien belles photos qui montrent à quel point cet animal est vulnérable lorsqu'il boit. Bien vu la mangouste, belle photo  (Y)

Merci à tous pour vos commentaires.
En effet, l'expérience de brousse, l'impression d'être à la merci de cette Afrique sauvage et libre, où ne sommes que des invités, surpasse tout ce que nous avons pu connaître dans d'autres parcs plus "civilisés"...


Durant trois jours, nous allons arpenter le sud du parc de Moremi. Contrairement à l’Afrique du Sud, les parcs ici ne sont pas clôturés et rien n’indique aux animaux s’ils se trouvent dans la zone protégée ou non. Ils se tiennent simplement loin des humains, prudents…

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Chaque matin à l’heure dorée, je vérifie que mon adage est vrai : ce n’est pas le sujet qui fait un belle photo, c’est la lumière…

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Evidemment, nous allons revoir souvent nos éléphants au bain. Orgie de photos, je l’admets. Mais nous passons des heures, moteur éteint, à admirer ces placides géants, qui compte parmi les plus intelligents de tous les animaux, et dont la vie sociale est aussi développée et riche que celle des primates. J’avoue que c’est un spectacle dont nous ne nous sommes jamais lassés. Je crois que j’aurais pu y passer des années…

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A l’heure chaude, nous nous arrêtons en terrain découvert, autant que possible, pour grignoter et nous dégourdir les jambes.

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 J’avoue qu’il m’aurait paru sacrilège, dangereux et idiot de faire la même chose dans le parc Kruger. (Avec en plus le risque d’une amende salée ou d’une expulsion). Ici, tout est différent. Nous pouvons encore faire semblant de croire que nous sommes dans la vieille Afrique, celle que Karen Blixen traversait à cheval, fusil posé sur l’avant-bras, chapeau de brousse collé par la sueur, tous les sens aux aguets.
Chaque rencontre, alors, demandait une vigilance extrême:

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Est-ce notre hyène de la nuit dernière? Nous ne la reconnaissons pas... Mais lors de ce voyage, nous ne l'aurons vue qu'une fois en plein jour.

Et puis, soudain, sur le chemin...

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Ici, j’étais au volant, du mauvais côté de la voiture, et c’est Johann qui a shooté. Une fraction de seconde, notre regard a croisé celui de l’un des jeunes mâles de la petite troupe…

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A suivre

Cà, c'est sûr que ton zèbre est sous une lumière de rêve mais çà ne dure jamais assez longtemps

Le récit est captivant et on vit vraiment ton aventure, maintenant je suis en train d'attendre que le lion ressorte

J'aime beaucoup la 70 qui témoigne bien du type de rencontre
que l'on fait à Khwai (Y) (Y) (Y)

Oui elle est tres sympa cette photo  (Y)

Les zèbres dorés sont superbes, mais c'est vrai que l'apparition du roi sublime la journée !  (L)

Il faut se dégourdir les jambes mais pas n'importe où ! Jolies photos en tout cas, j'aime bien la photo du lion  ;)

Nos boucles dans le sud du parc sont longues. Le paysage de savane est fabuleux, mais les rencontres finalement pas si fréquentes.

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Ce dernier jour à South Gate, nous avons choisi de nous arrêter sous un arbre pour pique-niquer. Drôle d’idée… une troupe de babouins batifole au-dessus de nous, et vise très clairement nos sandwichs et nos fruits. Nous nous demandons s’il ne vaudrait pas mieux déguerpir quand un convoi de trois 4x4 arrive et s’installe près de nous. Les singes sont toujours là mais deviennent plus prudents…
La conduite, sur les routes sèches du parc, est difficile. Les ornières creusées à la saison des pluies sont maintenant solidifiés comme du béton, et c’est souvent en première, au ralenti, qu’il faut aborder les passages les plus défoncés en choisissant bien où poser les roues. Pour les passagers, dos sensibles s’abstenir ! Et si l’on va plus vite, on a toujours le risque, comme c’est arrivé à Johann sur le siège arrière, de rebondir comme un ballon au passage d’un dos d’âne invisible et d’aller se fracasser le crâne contre le plafond du Ford Ranger !

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons chaque jour devant le point d’eau aux éléphants. Quelle que soit l’heure, le spectacle est assuré.
Les troupeaux arrivent à l'eau presque toujours dans la même configuration. La matriarche marche en tête, des femelles adultes sur les flancs de la troupe et les jeunes au centre. Dès qu'ils voient l'eau, les plus petits s'y précipitent joyeusement. A la fin du bain, qui peut durer une bonne demie-heure, mères et jeunes repartent ensemble, la matriarche devant et sa "seconde" fermant la marche.
Des ados, au physique déjà puissant, restent parfois en arrière pour continuer à jouer et à profiter...


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Tout au long de la journée familles et mâles solitaires se succèdent, pataugeant, piétinant, barbotant, s'engluant à qui-mieux. Pendant des heures, on n'entend que le clapotis de l'eau et les grands "splashhh" de la boue projetée sur les corps luisants... Jusqu'à ce que, parfois, un bruit de moteur vienne troubler la quiétude.

Cette fois c'est gros. Un camion, semble-t-il.
Exploitation du parc?
Non... le chargement est… comment dire ?
Nous n’en croyons pas nos yeux. C’est à l’évidence une sortie scolaire dans le parc.


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Je vous laisse imaginer la réaction du syndicat des parents d’élèves en Europe si on emmenait nos rejetons entassés dans un camion à plate-forme ouvert, le battant arrière même pas refermé, tous debout sur des pistes défoncées en pleine chaleur, au coeur d'une brousse où rôdent les lions et les léopards.

Mais s'ils apprécient le spectacle comme nous l'apprécions, on ne peut qu’espérer qu’ils prendront conscience, adultes, de la valeur du patrimoine préservé par leur pays.

Je me suis dis, parfois, qu'une vidéo rendrait mieux l'ambiance de ces heures de bain, mais je n'ai pas (encore) franchi le pas...

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Dernier retour au camp pour la soirée. Nous nous arrêtons à la "gate" pour récupérer les batteries que nous avions laissées à charger. Les gardes doivent avoir l'habitude... ils nous ont gentiment branché nos chargeurs sur leur prise, alimentée par des panneaux solaires. Il n'y a ici, dans le parc, aucun réseau d'électricité et toute source d'énergie est autonome.

Pendant que je vais discuter avec les gardes, Johann repère trois jeunes rapaces nocturnes dans le trou d'un arbre. Ils nous regardent d'un air curieux et prennent des poses improbables, têtes tournées à 45 degrés.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0181722001490698458-887474190.jpg)

Retour au camping avant l'obscurité, en slalomant à travers les arbres. Ce soir, Johann est au volant. Je lui demande de faire une marche arrière pour positionner la voiture pour la nuit. Il démarre un peu fort, sans s'apercevoir qu'il a, exactement dans son angle mort entre les deux rétros, un superbe arbre!
Et Bang!
Le coup a porté sur la bouteille de gaz, qui est heureusement fort solide et n'a pas bougé. Mais nous avons faussé légèrement le support métallique de la bouteille, et nous avons maintenant des difficultés à ouvrir le volet arrière du 4x4.
Nous ferons de notre mieux pour redresser tout ça. Et au loueur à Johannesburg, j'expliquerai que nous reculions devant un éléphant menaçant... On a sa fierté, tout de même!

Tout cela n'est pas bien grave, et nous nous laissons aller au plaisir nocturne du braï, tandis que des hyènes silencieuses marodent autour de nous, prudentes mais à l'affût du moindre bout de gras que nous aurions laissé traîné autour du feu...

80
(http://photo.colorsofwildlife.net/201703-0215696001490698466-887474190.jpg)


A suivre...

Superbe le bain de boue, mais j'avoue avoir un faible pour tes 3 effraie(s)  "w"

Bel hommage au bain de boue des géants. La 74 est marrante : un vrai clown ! ;D

Très bien saisi ce bain de boue, avec 76 et 78  (Y) (Y) (Y) et très beau lion bien sur "w"

Désolé, j'arrive très en retard. Reste-t-il une petite place ?

Quelle belle aventure pour vous deux ! Un carnet passionnant. Limpidité de l'écriture et bien belles photos.

Mes préférées :

Le zèbre en # 4 en N&B
Les aventuriers dans l'hélice en # 11 & # 12
Les vues d'hélico en # 13 & # 15
La girafe en # 17
L'éléphant # 42 à # 45 en N&B
Les zèbres dans la lumière dorée du matin en # 61 & # 63
Le lion en # 70
Les 2 zèbres en # 71 en N&B
Et l'ambiance du braai en # 80

Papy

Toujours sympas ces bains de boue, comme tout ce qui a trait aux éléphants  ;)

Moi aussi. Top comme observation  (L)

je rattrape mon retard sur ce carnet... de belles rencontres et une ambiance de safari bien restitué, cela nous permet de voyager un peu avec vous  ;)

Très réussi ce N&B en 72 avec ce brin d'herbe pour équilibrer la composition "w"
Les éléphants au bain donnent toujours un beau spectacle (Y)

Merci pour tous ces commentaires.  :)
Dernier soir à South Gate donc et premier bilan de ce séjour. Des éléphants en pagaille pour l'instant mais nous restons un peu sur notre faim côté félin. Nous avons tout de même croisé des lions à deux reprises mais pas beaucoup de bonnes photos dans ces hautes herbes sèches. Après une bonne douche chaude (on ne le sait pas encore mais ça sera la dernière avant longtemps) nous nous plaisons à imaginer comment sera le prochain camp. On parle on parle mais on se rend aussi vite compte que nous avons oublié un détail capital. Malgré la contenance impressionnante du réservoir nous n'aurons jamais assez d'essence pour tenir encore 9 jours sans plein. Un retour à Maun s'impose donc le lendemain matin. On se lève de bonne heure pour partir en ville où nous ferons un plein, achèterons un bidon de réserve et en profiterons pour faire quelques courses alimentaires. Cette fois nous prévoyons bel et bien 9 jours d'autonomie sans repasser par Maun. Nous repartons en milieu de matinée, destination Mababe, où un emplacement au camp de Dijara nous attend.
Arrivé à Mababe nous suivons un petit sentier indiquant le camp. Un peu perdu au milieu des nombreux croisement qui s'offre à nous, nous demandons notre chemin au premier 4x4 que nous croisons :
"- Dijara c'est bien par là ?
- Oui oui, première à droite après l'éléphant!"  nous répond le conducteur avec sourire.
Amusés et un peu désarçonnés par cette réponse nous poursuivons notre chemin. En effet, une cinquantaine de mètre plus loin un éléphant casse la croûte paisiblement devant un autre croisement. Nous prenons à droite et arrivons enfin à l’accueil du camping, une cabane en toile où figure un registre des visiteurs.... et c'est tout.

81.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0153355001491929849-8818921133.jpg)

L'endroit est paradisiaque, un petit bras de rivière où se baigne des éléphants et à côté duquel sont dispatchés les emplacements.

82.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0831057001491929942-8818921133.jpg)

 Notre hôte nous invite à le suivre en voiture, il nous donne ni plus ni moins un bout de savane où il nous laisse en nous disant:
"-Voila, garez vous où vous voulez, débrouillez vous.... ah, et faites gaffe un hippopotame sort du point d'eau par le petit sentier juste à coté à la nuit tombée."
Cette fois le bloc sanitaire consiste en un sac d'une vingtaine de litre à suspendre au dessus de nous pour la douche et des toilettes, le tout entouré d'une bache d'1m50 de hauteur environ. Un robinet suivi d'un tuyau qui plonge à même le sol nous sert à remplir le "sac de douche". L'eau qui en sort est d'une couleur marron peut engageante mais c'est tout ce que l'on a de toute façon.
 Plus question de perdre du temps, l'après-midi nous partons à la découverte des environs.
Pour la première fois du séjour nous consacrons un peu de temps à nos amis les oiseaux.

83.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0840689001491930389-8818921133.jpg)

84.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0486538001491930426-8818921133.jpg)

85.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0994546001491930453-8818921133.jpg)

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0355375001491930495-8818921133.jpg)

Au contact de la nature, le camp de Dijara.  (Y)

J'aime bien l'outarde.  (Y)

Papy

Moi aussi  (Y)

et çà repart !

Tant mieux, je suis

Très près de la nature, le camp !

Nous tournicotons dans de petits sentiers étroits et une végétation très dense avant de déboucher sur la rivière kwai. Techniquement nous ne sommes plus dans le parc mais qu'importe, ici la nature n'a pas encore de frontière et les animaux non plus. Le paysage un peu plus dégagé nous enchante et nous nous mettons à suivre le cours de la rivière pour y trouver ....... des éléphants. Tiens, ça faisait longtemps.

87.
 (http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0601826001491977997-8818921133.jpg)

88.
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89.
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90.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0530370001491978079-8818921133.jpg)

Pour varier un peu, je me plais à m'intéresser un peu à un impala qui passait pas là. Ils sont tellement communs qu'on a tendance à les oublier et pourtant je trouve qu'il s'agit vraiment d'une antilope très photogénique.

91.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0211104001491978317-8818921133.jpg)

Chris de son côté n'a pas encore eu sa dose d'oiseaux et consacre son temps à immortaliser le repas de cet Ibis sacré.

92.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0639155001491978503-8818921133.jpg)

93.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0660284001491978520-8818921133.jpg)

Effectivement, l'endroit à l'air idyllique  "w"

Vous avez eu de la chance : vu le nombre d'éléphants, vous pouviez avoir un éléphant à chaque embranchement !  ;D

Je bisse  :) Sympa l'ibis sacré avec la grenouille jaune  (Y)

Ça y est, j'ai refait mon retard depuis le départ de Maun. Mais ça valait le coup d'attendre d'avoir un bon écran pour toutes ces jolies photos. Le récit n'est pas en reste et me procure une réelle impression de partager ce voyage avec vous. Petite montée d'adrénaline avec votre hyène nocturne hein ?!

J'ai relevé notamment, ce bonhomme marchant seul sur la piste (29), le solitaire en N&B profitant de son bain boue (43), cette belle lumière qui habille tantôt la gigi s'abreuvant (54) ou ce zèbre matinal (63), la joute éléphantesque (67), ce regard de lion, déjà vu dans la rubrique critique, mais que je trouve très réussi (72), les ablutions de la 73, et ce rollier bien piqué (84).

De la belle ouvrage messieurs, bravo. Je vais donc guetter la suite de vos pérégrinations ... sur la rivière Kwaï.

Musu

J'avais complètement raté ce carnet plus que sympathique. Un parfum d'aventure père/fils excellent!  (Y) (Y)

Je n'ai que peu de temps actuellement pour intervenir sur COW... Mais qu'il est bon de se plonger dans vos carnets de voyage  :)

Que de rencontres avec les éléphants et comme je comprends qu'on ne se lasse pas d'un tel spectacle.

Mais comme Petit Robert, l'image qui retient mon attention est celle des 3 chouettes effraies.  (Y)

Simba

Sur le chemin du retour au camp nous nous lançons sur une piste non inscrite sur la carte afin de continuer à suivre le cours de la rivière. Les paysages sont grandioses et surtout... nous sommes totalement seuls. Cependant, la journée a été longue et assis sur la banquette arrière je commence à montrer des signes d'énervement. J'ai rebondi toute la journée comme une balle de ping pong sur les pistes de la rivière khwaï et je commence à avoir mal au dos. Je me surprend à être impatient de rentrer au camp et culpabilise d'avoir des pensées aussi impur dans un si bel endroit. Heureusement les maîtres des lieux ne sont jamais bien loin pour me remonter le moral et me faire oublier mon agacement.

94.
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100.
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Après un long moment passé avec cette petite famille nous prenons enfin la route du camp où nous arrivons peu avant la tombée de la nuit. Sans trop y croire on espère que l'eau versée le matin même dans le sac de douche a eu le temps de chauffer pendant la journée. C'est Chris qui y va en premier pendant que je déplie les tentes. Il revient 5min après avec un petit sourire en coin:
"-Bon courage elle est gelée".
J'y vais un peu à reculons mais contre toute attente je me surprends à être au comble du bonheur sous cette douche gelée. Avec un grand ciel bleu au dessus de moi, le soleil bas sur l'horizon, la vue sur la savane et, au loin, les premières fumerolles de notre feu qui apparaissent je me dis que l'on ne vit que pour ce genre de moment. Cette impression d'être le héros de sa propre vie.
Ragaillardi par ces nouvelles sensations je m'en retourne auprès de la voiture pour étudier la carte des environs et prévoir la journée du lendemain.

101.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0768194001492703775-8818921133.jpg)

Durant la nuit, un bruit de pas sourd me tiens en éveil. Par la moustiquaire je devine une énorme forme sombre à quelques mètres de la voiture. L’hippopotame du coin serait il de sorti ? Dans l'obscurité et trop fatigué pour entreprendre une réelle observation je me couche et m'endors. Au matin, nous mettons notre plan de la veille à exécution. Nous nous levons tôt et décidons de rouler au plus vite jusqu'au village de Khwaï (prochaine porte du parc) pour ensuite passer la journée à revenir tranquillement vers notre camp en longeant la rivière. Le village nous fait forte impression, celle de nous enfoncer de plus en plus dans l'afrique de nos rêve et de nos lectures enfantines.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201704-0029838001492704633-8818921133.jpg)

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Lorsque l'on s’arrête acheter du bois, une ribambelle de gamins court jusqu'à nous pour nous demander des bonbons. Malheureusement nous n'avons rien à leur offrir et nous culpabilisons d'avoir dévoré notre dernière tablette de chocolat à peine deux jours plus tôt. Tant pis, cela nous donnera l'occasion de revenir un jour peut être pour réparer l'affront.
Le long de la rivière un game drive nous indique qu'un léopard et des lions ont été vu dans le coin. En mal de félin depuis notre arrivée dans le parc nous cherchons désespérément l'endroit indiqué.... en vain.
Mais fidèle à nos principes nous cessons nos recherche dés que nous avons un bon sujet à nous mettre sous la dent et nous ne sommes pas du genre à aller voir ailleurs un hypothétique léopard que nous ne sommes pas sûr de trouver alors que le spectacle de la vie sauvage continue sous nos yeux. Ce sera donc encore des éléphants au menu, avec un soupçon de girafes et une sauce à l'hippo.

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A midi, nous trouvons une petite plage où quelques voitures s'arrêtent pique-niquer devant les hippopotames et les éléphants au bain. De temps en temps l'un d'eux vient nous rappeler que nous ne sommes que tolérés ici et qu'il s'agit de ne pas gêner les nouveaux arrivant à la baignade.

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Une fois que le videur à fait son boulot, la fête peut reprendre son cours et la boisson couler à flots !

112.
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113.
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114.
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Le fête se termine comme tous les jours lorsque le soleil commence à descendre et nous nous préparons à rentrer après une nouvelle journée d'émerveillements. Nous profitons quand même des quelques retardataires qui font la fermeture du bar.

115.
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Puis nous nous dirigeons nous même vers notre lopin de savane en savourant une Guinness bien méritée.

116.
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Une journée de rêve en somme :)

 ;) ;) ;)

c'est mieux que vous n'ayez rien donné aux enfants... il n'y a pas de dentiste dans ces endroits!
en tous cas ça valait le coup de se taper (dans tous les sens du terme) la piste  ;D et puis une petite douche gelée en rentrant y'a rien de mieux  ;D je crois que ce sont les seuls moments ou on est heureux du confort succinct... belle journée en tous cas  (Y)

Excellente suite: un plus pour les 108, 115 et 116 en ce qui me concerne (L)

J'aime bien vos photos nocturnes de bivouac  (Y)

Moi aussi. C'est reposant !  (Y)

Papy

   Ce qui est chouette lorsqu’on fait un feu énorme le soir, c’est que le matin, il reste des braises…

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   … et qu’avec tout le confort de nos villes, nos dernières tartines grillées sur un feu de bois remontaient déjà à quelques années.
   L’hippo que Johann a entendu dans la nuit n’a pas laissé de traces suffisamment visibles pour nous. Je suppose qu’un pisteur local nous les aurait montrées comme le nez au milieu de la figure, mais c’est un talent que nous n’avons pas.
   Hier soir, petite angoisse. Nous avions laissé notre réserve de bois achetée au village par terre sur notre emplacement. Au retour en fin de journée, tout avait disparu ! Sans bois, pas de feu. Sans feu, pas de braai, mais surtout pas de protection contre les animaux, et l’obligation de nous réfugier dans les tentes dès la tombée du jour.
   Je vais demander à nos voisins, un clan de plusieurs familles d’Afrikaners installés à une cinquantaine de mètres de nous, si par hasard ils savent ce qui est arrivé à notre bois…
   Sourires gênés, raclements de gorges, échanges en Afrikaans. Notre bois est là, au milieu de leur Kraal. Ils ont cru que nous étions partis en l’abandonnant. Mal à l’aise, ils jurent que ce sont leurs enfants qui l’ont récupéré. Et du coup ils demandent aux enfants de nous le ramener. Leur attitude confirme que le bois est bien, ici, la ressource la plus précieuse…
   De braves gens.

   Ce matin, avant de repartir, c’est activité lessive. Au lever du jour au bord d’un bras du delta de l’Okavango, on finirait par trouver ça romantique.

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Même si, il faut l’avouer, notre installation de séchage est un peu à l’arrache.

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   Durant trois jours, nous allons arpenter cette zone de savane à la limite de Moremi et de Chobe. Plusieurs fois, nous traverserons des bras de rivière.
   Comment ça, pas de photos ? Ben non. Nous n’arrivons pas à trouver un volontaire pour descendre de la voiture et rester seul sur une rive pour faire les images pendant que l’autre traverse au volant.  ;D
   Même si ici, l’ambiance est totalement différente de celle des parcs sud-africains, où la facilité d’accès et le grand nombre de visiteurs obligent à faire respecter des règles strictes. Dans cette région du Botswana, on campe, on cuisine, on dort parmi les animaux sauvages. Point de clôture, d’interdiction ou d’assurance pour nous protéger contre nous-mêmes. Chacun est responsable de sa propre (sur)vie. Personne ne vient nous empêcher de sortir de voiture si nous en avons envie. Une philosophie très simple, une vision du monde où le risque est assumé. Et le plaisir de l’aventure décuplé par cette liberté.

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   Au deuxième soir, nous nous apercevons que le réfrigérateur et le congélateur ne fonctionnent plus. Moment de panique. Nous avons de la nourriture, et de la viande essentiellement, pour dix jours. Sans frigo, tout sera fichu dans 24 heures. 
   Vidage du coffre, pour accéder aux câbles qui relient la batterie au réfrigérateur. Pour nous apercevoir au bout de dix minutes que l’une des cosses de batterie a sauté, dans les soubresauts terribles des pistes. C’est réparé en un rien de temps, mais j’avoue que j’ai vraiment eu peur.
   Ce soir, la bière ne sera pas fraîche mais peu importe, le voyage peut continuer.
   Dernier matin, dernière toilette et dernier repli des tentes à Dijara.

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 Sur notre route, nous allons repasser par les boucles de la rivière Khwai, pour un au-revoir à nos amis les éléphants. Puis nous nous dirigerons par la piste sablonneuse vers la porte nord du parc de Moremi (North Gate). Une fois dans le parc, nous continuerons à suivre l'eau, qui serpente à notre droite, en direction du camp de Xakanaxa, notre prochaine étape.

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A suivre…

Un compte rendu parfait de vos contraintes dans cette vie en liberté parmi les animaux du bush

C'est vrai : le voisinage avec papa éléphant ou maman lion impose de se comporter ainsi

Oui, c'est très agréable de vous suivre dans cette aventure wild-wild-wild.
Si 124 et 128 sont très réussies,  j'aime aussi ces photos backstage qui nous plongent encore un peu plus dans l'ambiance du voyage.

Musu.

De belles scènes de bivouacs, c'est génial de pouvoir faire ça entre père et fils ;)

   Au coeur du parc de Moremi, Xakanaxa est tout aussi « nature » que tout ce que nous avons connu jusqu’ici, sinon plus. Après la gate, il faut rouler encore dix bonnes minutes sur des pistes de sable pour découvrir les emplacements de camping, matérialisés par de simples places de feu. Le nôtre est à plus de cent mètres à pied du bloc sanitaire, autant dire qu’on n’ira pas prendre de douche après la tombée de la nuit.
   Seul avantage, le terrain est découvert et on peut voir venir de loin. Cette fois, si une hyène ou tout autre animal s’approche, on ne le découvrira pas lorsqu’il sera à trois mètres de nous… enfin, on espère !
   Nous allons commencer par faire quelque chose qui nous fait rêver depuis que nous préparons ce safari : une sortie en bateau sur les bras du delta de l’Okavango.

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En début de sortie, nous cheminons entre des haies de plantes aquatiques. La lumière est encore dure. Comme nous sommes seuls dans le bateau avec le guide, nous pouvons lui demander de nous arrêter aussi longtemps que nécessaire, pour profiter des rencontres, comme ce jacana qui semble marcher sur l’eau

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Nous débouchons bientôt sur une étendue d’eau plus vaste.

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   J’avoue que là, je suis un peu surpris. Je m’attendais à observer des mammifères dans l’eau, des hippos et des éléphants surtout, comme j’en avais vu en grand nombre sur la rivière Chobe l’année précédente, lors d’un séjour à Kasane, à 300 km kilomètres au nord-est de là où nous nous trouvons.  En fait, le plan d’eau est totalement calme. Et les roseaux gigantesques sur les rives ne nous donnent aucune visibilité sur la terre ferme.
 
   Nous profitons donc de la paix du soir, et de l’extraordinaire sensation d’être là, seuls au milieu du delta, spectateurs privilégiés d’un coucher de soleil dans l'un des derniers et des plus majestueux espaces sauvages d'Afrique..

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   Il est déjà tard lorsque nous rentrons. Pour nous faire gagner du temps, le pilote du bateau nous dépose sur la rive à proximité de notre camp. Plus loin, en suivant la piste, il y a des hébergements en dur et nous voyons passer quelques véhicules de safari avec leur chargement de touristes qui rentrent au lodge.
   Pour nous, il est temps de faire très vite le feu. En brousse, les soirs se suivent et se ressemblent, pour notre plus grand bonheur…

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A suivre...

Une petite précision, mais plutôt sous forme de question aux spécialistes de cet endroit, je crois qu'il est interdit de descendre du véhicule quand on est côté Moremi, de même qu'il est interdit de faire du hors piste.
Le hors piste semble plus accepté côté Concession de Khwaï, descendre de voiture je ne sais pas, mais sans doute n'y a t-il pas beaucoup de rangers de ce côté de la rivière pour vous interdire de descendre de voiture.
Même si c'est déconseillé et dangereux : j'ai vu un "guide apprenti" se faire encerclé par une troupe de lycaons et se faire vertement enguirlandé par son chef... ;-)

Chris, Ian,
Merci de nous replonger dans ces ambiances sublimes, avec de si belles images, bien travaillées... ;)

Franck

C'est déjà une belle expérience de pouvoir faire çà avec ses enfants.  "w"

D'autres pourront compléter cette réponse, mais sur place, c'était très clair: la zone de la Khwaï où nous avons fait les photos d'éléphants est hors-parc. Donc il n'y pas de règlement, et pas de rangers.
A l'intérieur des parcs de Chobe et Moremi (donc dans notre balade à nous South Gate, North Gate et Xakanaka), il est en théorie interdit de quitter le véhicule, et de ramasser quoi que ce soit (essentiellement du bois).
Cela étant, l'ambiance n'est pas du tout la même qu'en Afrique du Sud. Les rangers que nous avons rencontrés étaient beaucoup plus cools que dans le Kruger, et il me semble, sans tomber dans la naïveté, que les visiteurs du nord Botswana sont beaucoup plus des "broussards" que ceux des parcs sud-africains, où j'ai vu des comportements incroyables, genre des familles avec enfants sortir de voiture faire des selfie à proximité d'une troupe de lions...

Oui tout à fait vrai bien que lorsque nous y étions les visiteurs des parcs du Botswana étaient également essentiellement des Sud Af  ;)

J'adore toutes ces photos d'ambiance et de camp, avec un plus pour les couchers de soleil comme les 136 ou 137  (L)

La sortie en bateau, le jacana et les ambiances.  (L)

Papy

  Le lendemain, restés sur notre faim après la sortie en bateau où nous n'avons croisé aucun mammifère (malgré le magnifique couché de soleil sur les eaux du Delta), nous nous levons bien décidé à nous rendre au camp de Third Bridge pour une balade en mokoro (ces gondoles botswanaise qui sillonnent en silence au raz de l'eau). Après plus d'une heure de route la piste se détériore dangereusement et nous sommes contraint de stopper devant un crossing impressionnant. Une quinzaine de mètres à parcourir dans l'eau et la boue avant de retrouver la piste, personne autour de nous, le coin est désert et nous n'avons plus croisé de voiture depuis plusieurs kilomètre. Après concertation le risque parait trop grand, nous n'irons pas. Nous essayons bien quelques pistes secondaires mais il faut se rendre à l'évidence, la savane est imbibée d'eau à cet endroit et la route de Third Bridge complètement bloquée. Penauds, nous retournons sur nos pas avec la désagréable impression d'avoir perdu une matinée (d'autant que nous n'avons pas croisé grand chose sur la route à part quelques Lechwes). Sur le chemin du retour nous décidons donc de nous perdre dans les pistes du sud de Xakanaxa.

  Toujours rien, nous arpentons la savane passant de grandes étendues dégagés à des forêts assez denses et l'on commence à trouver le temps long. On tourne dans le vide sans se douter que les dieux du safaris vont nous tomber dessus sans plus nous lâcher pour les trois prochains jours.
  Tout commence lorsque l'on débouche dans une sorte de clairière où l'on aperçoit à une soixantaine de mètres 4 ou 5 voitures à l'arrêt. Dans le Kruger cela ne signalerai rien de plus qu'un troupeau d'impala mais ici, avec la faible fréquentation, c'est un véritable embouteillage. Un 4x4 se pointe à nos côtés et le conducteur, équipé de jumelles, nous indique qu'il s'agit sûrement de lycaons. Enfin la chance nous sourit. Problème, il faut maintenant faire le tour de la clairière sans se perdre pour accéder à la petite meute qui fait tranquillement la sieste sous un buisson.
  Nous prenons nos repères et nous retournons sur nos pas en gardant bien en tête la direction à emprunter.
  Presque arrivés, j'aperçois dans un lac asséchés cinq tâches blanche qui se détachent très clairement de la boue grise et sèche au fond de l'étendue. Interpellés nous approchons et là, incroyable. Un groupe d'aigles pêcheurs se dispute le contrôle du point d'eau presque à sec où une poignée de poissons s'agitent dans ce qui n'est guère plus qu'une mare, pour ne pas dire une flaque. Un coup d'oeil aux alentours et nous nous rendons compte que l'endroit est littéralement "infesté" d'aigles pour notre plus grand bonheur (nous en compterons une douzaine). Sachant les lycaons en train de dormir on se décide donc à rester un moment pour assister au spectacle.

139.
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140.
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Pendant que certains parviennent à manger...

141.
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142.
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D'autres tentent d'arracher leur part du butin!

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201705-0230538001494509702-8818921133.jpg)

144.
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145.
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Tout cela forme un impressionnant ballet qui se déroule sous nos yeux pendant plus d'une heure.

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Bien sûr nous n'oublions pas les lycaons pour autant et pendant l'entracte on se décide à aller voir ce qu'il se passe de leur côté  :)

149.
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152.
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Mais ils ont encore l'air bien endormi alors nous retournerons voir la fin du spectacle des aigles avant de revenir pour espérer voir le réveil des lycaons.
(à suivre)

Au-delà des observations qui sont tops, les photos 143, 144 et 151 sont superbes  (L)

Vous avez du vous régaler avec tous ces aigles pendant 1 heure !

Des photos d'action comme j'aime

Y'a du lourd !!
Très impressionnante joute entre ces aigles, notamment 143 et 144.

Un peu plus tôt , superbes ambiances en 134 et 137  (L) et un bien joli Jacana.

Aigles & Lycaons ! Quelles rencontres ! (Y) (Y) (Y)

Papy

J'aime beaucoup la série avec les pygargues  ;)

   Environ un kilomètre sépare la mare des aigles du buisson des lycaons. Nous passerons la journée à alterner entre les deux spots. Chose incroyable, si nous sommes quelques voitures à tourner autour des lycaons nous sommes en revanche totalement seuls sur l'observation des aigles. Beaux joueurs, nous préviendrons un game-drive et quelques voitures de la scène qui se joue sous nos yeux mais personne n'a l'air intéressé. Tant pis pour eux, il y en aura plus pour nous.
  Toujours pas rassasiés de belles actions, nous retournons donc voir nos amis aquilins qui n'ont toujours pas fini de festoyer.

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154.
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Après un nouveau round d'observation depuis les airs .....

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Les assaillants retombent à toute allure sur leurs victimes et les combats reprennent de nouveau!

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Niveau action, il y a de tout et nous ne savons plus où donner de la tête!

Du vol en altitude:

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Du rase motte:

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Et comme si ça ne suffisait pas, un marabout s'invite sur le champ de bataille, les aigles tenteront bien de l'intimider

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Mais c'est finalement lui qui s'en sortira avec la plus grosse prise

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Après ce spectacle fantastique et un peu étourdissant "k",on décide de retourner voir nos lycaons qui doivent être sur le point de se réveiller.

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Bon ça ne bouge toujours pas beaucoup mais au moins on commence à ouvrir les yeux.

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Ça baille ....

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En attendant que la petite troupe sorte de sa torpeur on passe notre temps sur un vautour qui se dit surement que ça ne doit pas être une mauvaise idée de rester proche de la meute.

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Ah enfin ça commence à se lever dans un coin

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Puis d'un seul coup toute la troupe se lève et bondit de l'autre côté du chemin pour jouer

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Malheureusement, l'action aura été de courte durée, à peine quelques secondes plus tard, tout le monde se recouche dans la clairière et profite du soleil de fin de journée. Au fond un troupeau d'impalas broute paisiblement et un éléphant vient leur servir de garde du corps.

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Enfin, après une nouvelle sieste l'un d'eux se lève et entreprend d'aller réveiller ses congénères un par un avec un réveil personnalisé.
Pour le premier ça semble plutôt difficile et une bonne gueulante est de rigueur ....

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Pour celui ci, ce sera plutôt la manière douce avec une petite messe basse

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Enfin le dernier a carrément le droit à un bisou

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Quelle journée finalement! Entre les aigles et les lycaons nous auront passé 5 ou 6 heures sur le même tronçon de route à faire des aller-retours entre les uns et les autres. Malheureusement, une mauvaise surprise nous attend au camp où nous arrivions pourtant enchantés de nos observations journalières. Confiants, trop confiants, nous avions laissé sur notre emplacement pourtant bien isolé une table de camping et du bois pour le soir mais lorsque nous arrivons...... plus rien. Voyant que le foyer du feu a été nettoyé nous nous demandons si un employé du camp n'est pas venu réquisitionner tout ça en croyant que nous sommes partis pour de bon. Le gardien à l'entrée du camp, après investigation, nous répond que personne n'a rien vu et que la police sera contactée dés le lendemain.
Enfin nous faisons notre petite enquête auprès du voisinage (après tout des voisins nous avaient déjà piqué du bois 2 jours plus tôt) mais rien non plus. Ayant pitié, chacun viendra même gentiment nous donner une ou deux bûches pour nos besoins du soir.
Nous décidons de garder le bois offert pour se faire un feu à but "défensif" mais nous cuisinerons au gaz ce soir là. En effet nous n'avons pas assez de combustible pour nous permettre d'isoler des braises pour cuisiner. Nous sommes tout de même embarrassés par la perte de la table (qui faisait partie intégrante de la voiture) mais encore plus outrés par le vol du bois qui est ici quasiment une question de survie. Cependant, après une journée comme celle là nous avons de quoi relativiser. Nous sommes déçus, certes, mais on en a prit plein les mirettes et si il y avait un jour où cela devait arriver, autant que ce soit celui où, trop émerveillés par ce que nous venons de vivre, rien de paraît grave!

175.
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 Un petit moment que je n' ét

pas beaucoup d'observations et de déplacements mais une journée bien remplie malgré tout  (Y)
Bizarre ces histoires de vol ! si même au milieu de nulle part on doit subir toutes ces avanies où faudra t'il aller pour être tranquille ?

Un nouveau jour se lève sur le Delta de l’Okavango.
Nous avons perdu la notion du temps, et plus aucune nouvelle ne nous parvient du monde extérieur depuis plusieurs jours déjà.

176
(http://photo.colorsofwildlife.net/201705-0872892001495990559-9278183109.jpg)

C’est l’heure où les parfums de la nuit laissent la place aux senteurs plus lourdes de la journée. Les ombres sont longues pour quelques minutes encore.

177
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Hier fut une journée magnifique, avec les aigles pêcheurs et les lycaons. Ce matin, nous allons explorer une petite boucle marécageuse pas très loin du camp, où nous espérons trouver des lechwes et des ambiances typiques de l’Okavango.
Nous croisons un véhicule, dont les occupants nous parlent d’un léopard qui aurait été vu près d’une boucle de la piste. Eux-mêmes ne l’ont pas vu, mais bon, toutes les indications sont bonnes à prendre et nous nous engageons dans le secteur surnommé « hippo loops », où nous allons finalement tourner pendant deux bonnes journées, avant de reprendre la piste du nord en direction du camp de Khwai/North Gate.
   L’environnement est sublime. Mi-eau, mi-terre, et des animaux qui vont leur chemin…

178
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180
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181
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   Soudain, dans une sorte de grande clairière dégagée, nous apercevons deux véhicules à l’arrêt. L’un d’eux est siglé du nom d’un photographe professionnel sud-africain. Ils sont à l’affût, à quelques pas devant un buisson épais d’où émerge un arbre.
   J’arrête le 4x4 un peu en retrait et je descends. Mon intention est d'aller leur demander ce qu’ils observent.
   A peine ai-je posé le pied au sol que l’un des occupants de la voiture hurle : « Stay in you car ! »
   OK, je rentre dare-dare, en me disant qu’il doivent savoir qu’un ou plusieurs animaux dangereux sont dans le buisson…
   Du coup je n'ose plus bouger, ni manoeuvrer. Nous attendons. Longtemps. D’autres voitures passent et repartent. Nous observons un aigle martial au bain dans un bras d’eau à côté de nous, malheureusement trop caché par les herbes pour donner de bonnes photos.
   Et puis, au moment où on s'y attend le moins, la voilà…

182
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   C’est une mère léopard, et son petit n’est pas loin.

183
(http://photo.colorsofwildlife.net/201705-0470647001495991111-9278183109.jpg)


   L'équipe des photographes, très sympa, finit par repartir. Nous laissant seuls.
   Nous allons nous installer au pied de l’arbre. Et encore attendre. Plusieurs heures. Et revenir le lendemain, passer une journée auprès des léopards. Espérer une observation, une situation favorable pour les photos.
   Je crois, finalement, que c’est le moment que nous préférons en safari. Trouver l’animal, et rester, se couler dans son rythme, immobiles pendant des heures…

184
(http://photo.colorsofwildlife.net/201705-0817353001495991225-9278183109.jpg)

en attendant qu’il mange…

185
(http://photo.colorsofwildlife.net/201705-0317518001495991264-9278183109.jpg)

ou simplement qu’il bouge…

186
(http://photo.colorsofwildlife.net/201705-0535642001495991295-9278183109.jpg)


à suivre

Désolé pour le commentaire tronqué d'hier , panne totale.

Donc certains se recommandent de la bonne fée du bush , pour le  Botswana c'est plutôt les "dieux du safari", je note.

Il y a des jours où rien ne va, on se pose même des questions profondes sur son choix de destination où le moral est en berne et puis tout d'un coup une rencontre .... et tout est oublié. Votre destination est la bonne, des embouteillages à 4 voitures je suis preneur  :v:.

Les photos d'aigles replacées dans leur contexte sont un régal, la rencontre de lycaons est toujours un plaisir rare, même peu actif on a du mal à les quitter.
Avec les scènes d'ambiance on est avec vous sur place , presque en odorama  ;D . Merci du partage.

Merci aux dieux du safari alors .... Un léopard, c'est déjà bien mais une mère et son petit, c'est grandiose !

Et çà s'ajoute à vos superbes rencontres précédentes dont les wild dogs ....

Un très beau reportage qui donne envie de retourner en Okavango

Excellent tous ces instants dans l'Okavango !!
Tes photos rendent très bien l'ambiance des drives et des camps de là-bas et une très belle rencontre avec les lycaons  (L)

La 180 avec le Lechwe est magnifique  (Y)

Et aussi celles des léo  ;)

En 180 il s'agit d'un impala par contre  ;) merci en tout cas  :)

Oups  :-[ :'(

Chaque fois que je plonge dans ce carnet, c'est la même délectation. Les images sont au top, et le verbe nous emporte encore un peu plus au coeur du bush.

Mentions particulières aux 175, 177, 178, et 186  (L).

Merci de nous transporter ainsi.

Moi aussi je retiens la 180 sur ces deux dernières séries. Une photo différente qui représente une ambiance  ;)

Nous allons passer l'après-midi à attendre que notre léoparde se réveille. Nous sommes le plus souvent seuls sous l'arbre, et nous savourons cette extraordinaire proximité avec le plus beau mais aussi le plus farouche de tous les grands fauves...
Les photos, me semble-t-il, se passent très bien de commentaire.
(et nous assumons, sans gêne, l'orgie d'images qui va suivre. Seule cette accumulation peut rendre l'impression du temps que nous avons passé...)

187
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0361291001496864014-9278183109.jpg)

188
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0681006001496864059-9278183109.jpg)

189
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0850397001496864182-9278183109.jpg)

190
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0070741001496864207-9278183109.jpg)

191
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0999308001496864227-9278183109.jpg)

192
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0119676001496864250-9278183109.jpg)

193
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0797703001496864363-9278183109.jpg)

194
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0587948001496864387-9278183109.jpg)

195
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0066673001496864407-9278183109.jpg)

196
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0519447001496864422-9278183109.jpg)

197
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0792072001496864451-9278183109.jpg)

198
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0769835001496864492-9278183109.jpg)

199
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Le soir, nous revenons au camp heureux. Sur notre emplacement, un éléphant est venu nous souhaiter le bonsoir, dans la lumière du couchant. Je lui laisse le temps de bouger un peu avant de positionner la voiture pour la nuit.

200
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0858116001496864769-9278183109.jpg)


Notre dernier soir à Xakanaxa est paisible. Et un peu nostalgique déjà. Nous arrivons à ce moment de l’aventure où l’on commence à compter les jours à rebours, au lieu d’être simplement émerveillés à la perspective du lendemain.

201
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0466034001496864872-9278183109.jpg)


A suivre

Tres belle série avec une lumiere magnifique en 193  (L)
que fait le petiot en 192 au milieu de cette série  "w" ??? ?

Pendant tout le temps de notre observation, il était là, caché sous les hautes herbes (voir posts précédents), et à un moment il a bougé à découvert, le temps de faire une photo...

Extra toutes ces dernières photos avec, en prime, la lumière qui va bien !

Magnifique série  (L) (L) (L)
La patience a payé  (Y)

Magnifiques ces léopards  (Y)

Une remarque néanmoins: entre les 193 et 194 (par exemple), prises manifestement à une seconde d'intervalle, le rendu est assez différent: est-ce parce que c'est pris avec deux boitiers (et objectifs) différents ? Il y avait peut-être moyen d'harmoniser en post-traitement ?

Effectivement pris avec objectifs et boitiers différents. Pour la 193 j'ai shooté directement en Jpeg et je ne l'ai quasiment pas touché. La lumière était parfaite donc pas grand chose à faire de ce côté là. Pour ma part j'étais au 300mm fixe. Chris au 100-400 j'imagine. Sinon on travaille nos photos chacun de notre côté donc ceci explique cela surement ....

Je complète la réponse. J'ai essayé d'harmoniser, mais la différence sortie de boîtiers était telle que c'était impossible, et j'ai préféré laisser plutôt que de repeindre ma propre série en rose sur LR  ;D.
Et sur ce coup-là j'étais au 16-35, et non au télé.

Bel enchainement sous une belle lumière  ;)

De magnifiques rencontres léopardesques :)

J'aime bien le portrait en 187 (Y) (Y)
mais tout est beau!

Que de belles rencontres  (Y) (Y)
Ça me donne vraiment envie de retourner dans ce coin fabuleux  "k"

Encore de très belles images...

On ne se lasse pas de cette orgie de beautés... ;)

Vous avez vraiment vécu du très lourd.
je ne savais pas que Moremi - Khwaï pouvait regorger de tant de spots...

Franck

Merci pour ce carnet avec ses récits palpitants. Ah comme j'aurais aimé être avec vous dans l'hélico...
Superbes images vu du ciel. J'ai un coup de cœur pour l'image 100, détail d'un éléphant, la 63 ce zèbre dans une lumière sublime, le 79 avec les jeunes rapaces nocturnes ainsi que pour la photo du levé ou couché du soleil en 137. Les moments vécus sous les étoiles font rêver. La série Pygargues est formidable ainsi que les léopards particulièrement le petit en 192 et le saut en 196. Merci de partager vos aventures.

 
 J'aime bien les orgies léopardesques, même si je ne suis pas monomaniaque.
 D'autant que vous étiez dans des conditions idéales,  seuls ou presque, et si l'observation a pu être de belle durée c'est que l'animal ne s'est pas senti gêné.
 Belle lumière australe, pour bien les mettre en valeur. un petit fichier son pour vous entendre cliqueter " Xakanaxa "



 

Superbe série léopardesque avec un petit qui est la cerise sur le gateau!

   Un matin, en rentrant au camp après notre tour de l’aube, nous apercevons une voiture blanche, banalisée, garée sur notre emplacement. A l’intérieur, trois policiers en uniforme et un homme en civil.
-   Bonjour, nous sommes là pour l’enquête sur la disparition de votre table de camping.
-   Ah, bon…
   Ces Colombo botswanais sont venus spécialement du poste de police de Khwai, par la piste défoncée. Leur sérieux, mais aussi leurs questions, vont parfois nous arracher quelques sourires.
Policier : Avez-vous interrogé le personnel de nettoyage du site ?
Nous : Oui, ils nous ont dit qu’ils n’avaient rien vu.
Policier : Ah, ils nient !
Bonjour la présomption d’innocence.  Cela étant, il n’y a en effet que deux possibilités. Notre bois et notre table ont soit été emportés par d’autres campeurs, soit par du personnel local, employé de la réserve ou de l’un des lodges de luxe nichés dans les alentours.
-   Avez-vous vu des traces suspectes ?
Par terre autour de nous, du sable relativement fin. La question nous amuse. Nous venons d’Europe.  Nous n’avons pas été à l’école de la brousse, et repérer des « traces suspectes » à un endroit que nous avons piétiné depuis plusieurs jours n’est pas vraiment dans nos compétences. Les seules traces bien visibles pour nous sont celles des hyènes qui viennent tourner autour du campement le soir à l’heure du braaï.
   En revanche, pas un seul de ces Sherlock Holmes ne pense à nous demander à quoi ressemblait notre table, où à la décrire.
   Bref, nous sommes invités à passer au « poste » de Khwaï lorsque nous quitterons la réserve pour déposer formellement notre plainte. Ce que nous ne ferons pas. Le jour du départ, nous n’aurons pas une heure à perdre pour remplir un papier de toute façon parfaitement inutile.

   C'est le lendemain, en route vers l’arbre de la léoparde, que nous croisons trois magnifiques lions mâles, un peu cachés dans les herbes hautes. Ils se mettent en marche et nous tentons de les suivre, de très loin. Mais la piste ressemble à une mer gelée au plus fort de la tempête, le châssis du 4x4 tape à chaque ornière et, même si je roule à 5 km/h, Johann sur le siège arrière fait des bonds jusqu’au plafond.
Il parvient tout de même à capturer le regard d’un lion…

202
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Mais nous décidons finalement de revenir sur la piste principale et d'abandonner nos trois rois fainéants, qui semblent s'endormir pour la journée
Encore quelques rencontres matinales

203
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0535329001497077776-9278183109.jpg)

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205
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207
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Et nous revoici au pied de l’arbre. La léoparde est toujours là. Son petit aussi, mais quasi-invisible sous les broussailles.
Nous passons de nouveau quelques heures avec elle, jusqu’en début d’après-midi.

208
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0886779001497078145-9278183109.jpg)

209
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211
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213
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Mais le soleil avance vite dans le ciel, et nous avons encore deux bonnes heures de route pour retrouver North Gate et nous installer dans notre dernier campement. Et il faut prévoir du temps pour les rencontres intéressantes…

à suivre

Tout mimi les écureuils en 205  "w" et encore une belle série de léo avec une préférence pour la 212  (L)

Deux jolies séries avec un portrait du léopard assez bluffant  "w"

Pfffiou... quelles lumières... quelles rencontres! merci de partager ça avec nous ça donne trop envie d'y retourner  (L)
C'est envoutant  "w"

Toujours aussi beaux  "w" les léos du Botswana sublimés par cette lumière (L) (L) (L)

Je viens (enfin) de rattraper mon retard. Que de merveilles dans ce carnet ! Les lycaons, bien sûr, mais cette belle rencontre avec la dame léo. et son petitou a dû être quelque chose de magique. Que c'est bon de prendre son temps et de savourer ce genre de moments !  (L)

Très beau, monsieur lion en 202 ! Et les écureuils, mimi comme tout !  "w"

Encore une superbe rafale de léopards et des écureuils très saisis. (Y) (Y)
Joli Barbican promépic en 203!

De belles images avec souvent de très belles lumière

Oui, c'est exactement ça  (Y)

J'aime bien le lion en N & B  "w"

Temps de dire au revoir à Xakanaxa. Avec ses aigles, ses lions, lycaons et léopards on ne peut qu'être un peu déçus de quitter un endroit comme ça.  :(
Sans parler des couchers de soleil sur le delta qui nous resteront gravés dans les mirettes pour encore longtemps.


214.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0552704001498130649-8818921133.jpg)


Mais notre périple n'est pas terminé pour autant et il nous reste un dernier camp, North Gate, où nous passerons nos trois dernières nuits.
Sur la route, pas grand chose à nous mettre sous la dent à part un Choucador et quelques éléphants dont je m'amuse à tirer le portrait.

215.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0823721001498131045-8818921133.jpg)

216.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0139139001498131068-8818921133.jpg)

217.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0681645001498131097-8818921133.jpg)

218.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0165847001498131145-8818921133.jpg)


Il est déjà tard lorsque nous arrivons au camp et nous n'avons pas beaucoup de temps pour prendre connaissance des lieux. Notre emplacement ressemble un peu à celui où nous étions 10 jours plus tôt à South Gate. Un petit cercle de terre pour se garer avec comme d'habitude, un coin pour le feu. Le tout entouré d'un épais bush assez angoissant à la nuit tombée. Dans les broussailles qui nous entourent on y voit pas à plus de quelques mètres.
Dés notre arrivée, nous devons nous organiser pour ne pas nous faire surprendre pas une troupe de babouins qui tourne autour des emplacements. Une fois le soleil couché, nous redoublons de vigilance à l'heure où deux hyènes arrivent attirées par le Braai. Cette fois pas question de rater les photos et nous avons gardé les appareils à notre portée. Malheureusement le flash fait des siennes et nous ne parvenons pas à shooter dans le noir. Maigre consolation, une photo sort un peu du lot, histoire de prouver que nous n'affabulons pas.

219.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0580478001498132330-8818921133.jpg)

220.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0652299001498132344-8818921133.jpg)

221.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0167195001498132361-8818921133.jpg)

Niveau excursion, deux directions s'offrent à nous: Explorer le sud et l'ouest de North gate ou franchir la gate pour sortir du parc et retourner sur les berges de la rivière Kwai que nous avions tant aimé.
Nous décidons pour notre premier jour de choisir la première de ces options. Le paysage y est très différent de Xakanaxa. Nous trouvons ici de grandes plaines avec une très bonne visibilité.
En scrutant le paysage, je m'aperçois tout à coup que le paysage devant moi est en train de bouger d'une drôle de manière, comme si il était flouté  "k" . Ca ne peut pas venir de moi, nous avons fini la guinness depuis plusieurs jours déjà et il ne nous reste plus assez de vin pour voir flou.
 Je me concentre quelques secondes sur la question est fini pas comprendre qu'il s'agit d'un véritable nuage de milliers d'oiseaux, des queléas, qui virevoltent dans tout les sens devant nous.

222.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0602314001498141894-8818921133.jpg)

223.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0033914001498141923-8818921133.jpg)

224.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0106719001498141937-8818921133.jpg)

225.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0092868001498141953-8818921133.jpg)

226.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201706-0596015001498141965-8818921133.jpg)


En voyant cette dernière photo je ne peux m'empêcher de me dire que ce genre de vision et de flou pourrait être à l'origine du mouvement impressionniste il y a plus de 100 ans. A moins que ce ne soit vraiment la bouteille dans le cas des peintres.

Impressionnant !

Ca fait froid dans le dos, les hyènes, la nuit !  "s" Les peurs primaires ressortent aussitôt !

Pour les nuées d'oiseaux, je préfère la 225 (c'est mon côté cartésien ; l'art abstrait et moi, on ne s'est jamais trouvé !).

Extra la 222  (Y) (Y)

Après ce nuage d'oiseaux virevoltants, nous arpentons les plaines de north gate en nous arrêtant au gré des découvertes. Pas grand chose à se mettre sous la dent néanmoins. L'endroit est peuplé de troupeaux de lechwes trop éloignés de la piste pour en faire quoi que ce soit. Nous finissons tout de même pas trouver un volontaire qui accepte de se faire tirer le portrait. Fait amusant, nous avons un mal fou à faire la mise au point sur ces diables de Lechwe, pourtant de la même couleur que les impalas. Peut être une sensibilité du capteur au ton rougeâtre.

227.
 (http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0380425001498992186-8818921133.jpg)

228.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0998439001498992205-8818921133.jpg)

229.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0071320001498992220-8818921133.jpg)


Tout ceci m'inspire néanmoins un mauvais jeu de mots : "Avec le Lechwe on peut faire du fromage de chwé ? "   
Pour la première fois, c'est mon père qui lève les yeux au ciel devant une de mes blagues et non l'inverse, je prend un coup de vieux. J'admet cependant qu'il n'y a pas là de quoi ouvrir une rubrique "blague de brousse".

Nous poursuivons donc notre chemin et après un joli bouquet d'éléphants ...

230.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0369076001498992766-8818921133.jpg)

..... Nous tombons sur un zèbre et des impalas en plein footing, de quoi nous ragaillardir un peu  :)

231.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0487512001498992906-8818921133.jpg)

232.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0669251001498992927-8818921133.jpg)

233.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0507595001498992939-8818921133.jpg)

234.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0207838001498992957-8818921133.jpg)

Nous terminerons cette journée par quelques visions sympathiques mais restons tout de même sur notre faim et décidons pour le lendemain de retourner sur les berges de la rivière Khwai.

235.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0450288001498993290-8818921133.jpg)

236.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0949227001498993300-8818921133.jpg)

Trop bien la grue caronculée en 236 (Y) et belle série sur les cobe Lechwe, toujours aussi beaux comme sur la 228 (L)

Idem : la 228 est ma préférée. Et le bouquet d'éléphants est bien sympa aussi !

Oui tout ça est très beau: les lechwe, les sauts d'impalas, les éléphants, les oiseaux  (Y)

Yes (Y) (Y) bel envol de grue en 236.
Belles prise dynamiques.

Jolie série avec ces milliers de travailleurs, magnifique  "w"

De Delta est décidément une destination de rêve !

Voyager en votre compagnie est passionnant, tant par vos récits qu'on a l'impression de vivre que par les images que vous en rapportez.

Merci pour ces bons moments de partage.

steph

Le lendemain, comme prévu, nous sortons donc du park par la porte Nord en passant par un pont que nous nous sommes promis de photographier dés notre premier passage

237.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0195722001500114878-8818921133.jpg)

Vu de l'intérieur c'est encore moins engageant  ....

238.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0251940001500114944-8818921133.jpg)


Tout ceci pour retourner dans les méandres de la rivière Khwaï que nous avions tant aimé.
Cette fois on sait exactement à quoi s'attendre mais le spectacle est toujours à la hauteur et la magie est encore là. Comme d'habitude, des éléphants profitent de ce havre de paix pour s'adonner au plaisir de la baignade et nous, émus, les regardons faire.

239.
 (http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0996613001500115385-8818921133.jpg)

240.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0391718001500115402-8818921133.jpg)

241.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0685380001500115428-8818921133.jpg)

Au fur et à mesure des jours qui passent, nous sommes de plus en plus touchés par la grâce des lieux car notre voyage touche à sa fin. On profite donc à fond de ces derniers instants tout en nous questionnant sur l'avenir de tout ça:
 " Aurai-je la chance de pouvoir revoir ce spectacle un jour ?"
ou le plus pessimiste " Ce spectacle existera-t-il dans 10 ans, 15 ans ?"

Mais pour l'instant profitons de ce qui existe bel et bien devant nos yeux afin de pouvoir en témoigner de la plus belle des manières.

242.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0528333001500115962-8818921133.jpg)

243.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0549525001500115978-8818921133.jpg)

244.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0001586001500115991-8818921133.jpg)

245.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0314834001500116002-8818921133.jpg)

246.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0257158001500116058-8818921133.jpg)

Oui...  :(

On est vraiment dans le thème du concours du mois, et il est parfaitement illustré ici.

J'aime bien la proximité apparente sur la 246.
Et bien sur les "monstres" dans l'eau.. ;)

Franck

Les éléphants ont l'air heureux et c'est bien l'essentiel

Ce pont, quand je l'ai traversé, il venait de s' effondrer et il a fallu attendre 4 heures, le temps que des gars du coin,

qui semblaient faire çà régulièrement, le reconstruise sommairement ... et on est passé en serrant des fesses

C'est vrai qu'il y a un côté paradis terrestre ! Et les gros gourmands à la piscine, c'est toujours un plaisir.

Espérons que tout soit pareil dans dix ans mais c'est loin d'être gagné. En tout cas encore une jolie série de photos  "w"

En lisant ton carnet j'ai l'impression d'être dans un monde à part

Le jeu des éléphants dans l'eau   (Y)

Oui c'est une question que nous sommes nombreux à nous poser... revivrons-nous un jour ces instants de grace et surtout est-ce que les générations futures auront cette chance. C'est tellement merveilleux de voir ces éléphants heureux et en paix dans un univers qu'ils apprécient tant, ces instants sans doute trop courts où ils peuvent patauger et se repaître d'une bonne herbe bien fraîche
En tous cas merci de me faire revivre ça par procuration  (Y)
PS/ c'est vrai que ce pont fait peur  "s"

Dernier post pour terminer ce carnet ce soir.

Dernier jour à North Gate et dans le delta où nous retournerons pour une dernière fois sur les bords de la rivière Khwai pour terminer d'explorer les lieux et parcourir les quelques pistes du coin encore inconnus de nous.

Nous profitons du paysage et de nos derniers éléphants ...

247.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0905213001500766556-8818921133.jpg)

248.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0531852001500766570-8818921133.jpg)

249.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0895805001500766600-8818921133.jpg)


Dernière girafe également, et pas des moindres

250.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0314355001500766692-8818921133.jpg)


Enfin, en guise de cadeau d'adieux, nous profiterons du vol de ce rollier pour une photo que Chris attendait de faire depuis des années.

251.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0568982001500766902-8818921133.jpg)


Après ces deux semaines de brousse en milieux totalement sauvage, il est finalement temps de prendre la route du retour. Plus de mille kilomètres de traversée pour retourner à Johannesburg, pas désagréable finalement. Au moins les deux jours de route nécessaires nous permettent un retour à la civilisation en douceur et pas trop abrupte qui nous laisse le temps de nous remettre de nos émotions.
Émotions d'autant plus présente pour Chris qui s’apprête à quitter l’Afrique pour de bon après 5 ans sur le continent.
Sur la route, le grand débriefe commence. On parle des photos dont on est fier, des occasions manqués. Des choses que l'on ne s'attendait pas à voir et de celles que l'on s'attendait à voir et que l'on a pas vu. Mais globalement .... QUELLE AVENTURE !!!!

  Le dernier soir de notre périple approche, nous avons réservé un emplacement dans un sanctuaire de protection des rhinocéros à mi-chemin entre Maun et Johannesburg, côté Botswana. Nous nous permettons un petit tour dans la réserve, située exprès à proximité d'un camp militaire. En effet, ici les rhino sont surveillés 24h sur 24 par l'armée. Petite note amère, heureux de voir que le pays s'investit dans la sauvegarde de son patrimoine animalier mais il faut se rendre à l'évidence, il n'y a déjà plus de rhino dans l'Okavango. En 15 jours nous n'en avons pas vu un seul et lorsque nous avions demandé aux gardes de Moremi ce qu'il en était, la même réponse revenait inlassablement :  "secret défense". 
L'un des gardes nous avait quand même lâché qu'il en restait une poignée surveillés de très prêt. Le sanctuaire où nous nous trouvons pour cette dernière nuit vise justement la réintroduction dans les parcs du Botswana, à petite échelle certes, mais on ne peut que leur souhaiter de réussir.

En attendant on aurai bien tort de se priver d'un dernier couché de soleil alors on en profite ....

252.
 (http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0094940001500768979-8818921133.jpg)

253.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0365404001500768995-8818921133.jpg)

254.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0413420001500769008-8818921133.jpg)

255.
(http://photo.colorsofwildlife.net/201707-0347298001500769020-8818921133.jpg)


 Après cette dernière scène de vie sauvage, on retourne à notre petite hutte. Un emplacement pour le feu est bien prévu mais un sentiment nouveau nous dérange, la sécurité.  En effet, après avoir pris l'habitude de rester sur nos gardes en faisant notre braïe pendant les deux dernières semaines, nous sommes maintenant déçus de nous retrouver dans un camp plus "conventionnel", protégé des animaux. La magie n'est plus là. La montée d'adrénaline qui nous plaisait tant chaque soir a disparue et nous n'aurons même pas le coeur de faire du feu.
Au lieu de notre traditionnel barbecue on se dirige vers le restaurant du camp pour retrouver un peu la civilisation. Petit clin d'oeil à la France qui nous fait bien marrer, la carte des vins présente une bouteille de " CABINET SAUVIGNON". Une version low-cost du Cabernet peut être ?
Nous rigolons bien de cette petite erreur d'écriture mais nous nous dirigerons finalement sur un Pinotage typiquement sud-af pour une dernière soirée bien arrosée.

Le lendemain nous quitterons le Botswana, puis l'afrique du sud le jour suivant, la tête pleine de souvenirs. Nous savons tout les deux que nous ne reverrons pas l'afrique pendant longtemps mais on sait aussi que l'on reviendra un jour, guidé par l'appel de la brousse et de l'aventure.
 

Ces derniers moments dans l'Afrique sauvage ont été formidables et vous en avez profité à 100%, nous aussi du reste,

indirectement via vos images

Dans cette dernière série, j'aime tout particulièrement les 251 (rollier) et 252 (les 2 rhinos)

A propos des rhinos, j'avais vu à la télé un reportage montrant des réintroductions dans le delta, d'abord d' une vingtaine de blancs puis de quelques noirs

Les blancs avaient été perturbés car ils ne trouvaient pas leurs repères olfactifs et avaient émigré vers le Kalahari, pourtant moins riche en végétaux

Les noirs, eux, avaient surpris les lions qui leur trouvaient un air de buffle. Ils s'étaient approché des rhinos et s'étaient fait charger ...Non mais !

Merci pour ce superbe carnet qui m'a rappelé de nombreux souvenirs de 2016 ;)
J'y ai même reconnu des endroits que nous avons arpenté(rives de la Khwai river).

Une magnifique photo de rhino (255) pour finir (L).

Bravo à vous 2.

Merci pour ce moment de partage d'un endroit que je ne connais pas du tout

Le rollier est top

Et les rhinos (252) dans le couché de soleil  (Y)

Ce rollier est top ... Belle image et bon reflex!

Merci pour cette très belle immersion en terre africaine ! El le final est génial, avec les rhinos pour le coucher du soleil !  (L)

Merci pour ce voyage inoubliable qui naturellement en appelle d'autres..... aujourd'hui ou demain  ;)

Merci pour ce récit Père-fils au coeur de l'Afrique sauvage.
Toujours un faible pour vos images de camp, la nuit... Ca nous plonge tout de suite dans une ambiance de brousse.
Safari riche en observations : Interaction entre pygargues, meute de lycaons, femelle léopard et son petit, nuage de queléas

En images je retiendrai essentiellement celles-ci
194 j’adore... Pour le félin, la position, la lumière.  "w"
196 itou

217 originale avec cette trompe en avant
248 pour cet instant reflétant bien la beauté de ces endroits magiques

Et enfin la 254, aussi symbolique que jolie avec les rhinos

Simba

magnifique carnet emprunt de sentiments... un voyage père/fils c'est déjà formidable entre partage de passion et l'intensité des moments que l'on sait rare
merci pour ce partage qui nous a permis nous aussi de replonger dans les ambiances de camp qui nous manquent tant

Oups, je me suis fait quelque-peu distancer sur les pistes sablonneuses de l'Okavango !

Beaucoup de pépites, comme d'hab, et c'est tant mieux:
202, 209, 213, dont j'aime la proximité,
200, 222, 240, 254, ambiance ambiance,
201, 214, 237, le making-off, j'adore,
217, 218, ils sont splendides, c'est tout,

et, et, 251 : well done !!! (même pas jaloux  >:D)

Et mille merci pour ce splendide voyage partagé avec nous, veinards que nous sommes  :k:. "Sauvage et Beau", comme titrait le film de Frédéric Rossif, en 1984, déjà.

Quelle belle fin avec les rhinos  (L)

Merci pour ce beau carnet  :)

très beau carnet richement illustré  (Y)

Pour ce qui est des rhinos de l'okavango tu pouvais toujours les chercher, il n'y en a pas où tu étais.
Ils sont sur l'île de chief island donc pas visibles pour les self-drivers.
On peut les voir en passant par les camp Mombo ou Chief camp pour ceux qui ont un porte-monnaie bien garni  ;)
Ceci dit l'année dernière j'ai rencontré des allemandes qui en avait vu un à l'extrême sud de l'Ile vers Gunn's camp et moi même j'en ai vu un près de eagle island partie sud ouest du Chief island.
Ils finiront bien par trouver le moyen de traverser un jour...

Un grand merci à tous pour nous avoir accompagné dans ce périple, tout au long de ce carnet qui s'est étiré sur plusieurs mois.
Au plaisir de prochaines rencontres sur les pistes poussiéreuses (ou ailleurs!)

Une très belle fin de carnet avec ces splendides paysages du Delta  (L)
Bravo et merci pour le partage de ce carnet richement illustré  (Y) :)