Merci à tous pour vos messages.
Suis sorti d'affaire mais quelques jours de repos indispensables avant de remettre le Canon en bandoulière. Si ça vous arrive, pas de panique, on survit, mais c'est très très fatiguant. Jamais été dans cet état de serpillère douloureuse en 50 ans auparavant! En fait le traitement (72 heures) a été plus difficile à supporter que la fièvre elle-même...
Pour répondre aux questions:
J'étais à Shingwedzi, région nord du KNP. Probabilité très faible de contracter le palu à cette saison. Je n'avais donc pris aucun préventif.
Sinon, pour les zones "à risques", y'a pas d'autre option que lariam ou malarone. Comme c'est assez désagréable à supporter, c'est vrai qu'on finit pas en prendre le moins souvent possible... à chaque de mesurer ses propres risques.
La toubib, qui soigne des malarias depuis 40 ans dans un hôpital de Johannesburg, excellente au demeurant, estime qu'il ne faudrait jamais amener d'enfant de moins de six ans dans le Kruger, quelle que soit la saison. C'est évidemment une position extrême, on voit plein de gosses heureux au Kruger, mais bon, elle a vu des cas dramatiques avec des petits, dans sa carrière.
et pour Gégé: Oui, les infirmières sont gentilles avec les pauvres photographes, et quand elles se mettent à chanter en zoulou dans la chambre avec le personnel de service pour vous sortir du coma, au moins ça fait un souvenir d'Afrique pour le reste de la vie!!!
Allez hop, merci encore et rdv sur des "vrais fils" avec des photos
