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Auteur Fil de discussion: Egypte croisière en Mer Rouge  (Lu 27272 fois)
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« le: 20 Août 2014 à 23:32:23 »



Pour changer un peu, je vous invite à quitter le plancher des gnous et à me suivre pour une croisière Meetic mythique, au large des côtes égyptiennes en mer rouge. Les îles Brothers et Daedalus (comme le grand sud égyptien) longtemps zones militaires, sont devenues accessibles aux touristes il y a environ une dizaine d’années, un peu après ma migration vers une destination plus lointaine : l’océan indien. J’étais donc très curieux de découvrir ce périple appelé par les agences de plongée : le triangle d’or et de combler cette lacune. Mon objectif ambitieux était principalement d’y rencontrer la faune pélagique tellement vantée dont plus particulièrement les requins marteaux (en grand nombre si possible), le timide requin renard et le fameux requin longimanus (requin océanique) réputé pour venir au contact et donc à aborder avec beaucoup de circonspection.

Pour cette croisière j’ai été contraint, suite à la noyade de mon précédent caisson à renouveler complètement mon matériel. Bien qu’un peu dépité et dégoûté de réinvestir autant, j’opte cette fois pour un caisson en aluminium sur lequel je peux quand même réutiliser mon bon vieux flash Ikelite avec une connexion par fibre optique. Comme les plongées sur les sites BDE peuvent se faire dans des conditions de fort courant, je ne suis pas mécontent d’avoir un caisson plus compact que le précédent qui était en polymère et qui offrait une forte prise au courant.

Me voilà donc paré et ultra-motivé. Préalablement pour me mettre dans l’ambiance, je visionne quelques photos d’une croisière sud en Égypte de 2008. Mon nouvel équipement va-t-il être à la hauteur ?

N° 1 poisson papillon jaune (chætodons semilarvatus)



N° 2 Mérou marbré



N° 3 Raie pastenague à points bleus




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« Répondre #1 le: 20 Août 2014 à 23:40:54 »

N° 4 Raie pastenague à points bleus



N° 5 Chirurgien d’Arabie



N° 6 Alcyonnaire (Dendronephthya)

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« Répondre #2 le: 20 Août 2014 à 23:46:08 »

N° 7 Vielle étoilée (mérou rouge)



N° 8 Napoléon



N° 9 Napoléon

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« Répondre #3 le: 20 Août 2014 à 23:59:26 »

N° 10 Un endroit qui m’a bien plu



N° 11 Poisson papillon orange



N° 12 Juvénile du Labre clown (l’adulte est très différent)


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samapi
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« Répondre #4 le: 21 Août 2014 à 05:25:41 »

Super! Un carnet sur une croisière BDE: j'adore J'aime; je vais donc suivre cela avec grand intérêt et je suis content de voir que je ne suis plus le seul à poster sur COW des photos africaines sous-marines  Clin d'oeil
C'était avec quel TO et bateau: Dunes ? et en quelle saison: automne ?
De bien belles photos d'entrée de jeu avec une belle lumière et netteté (et je sais de quoi je parle  Souriant).
Bien vu la première photo postée avec un des poissons emblématiques de la mer rouge qu'est le poisson papillon jaune  Yes
Un bon point également pour le juvénile de labre qui n'est pas si commun à voir celui-là et qui est très bien rendu, ainsi que le poisson papillon en 11  J'aime Si je peux me permettre, je trouve par contre dommage d'avoir coupé le mérou marbré et le cadrage du chirurgien en 11 est vraiment serré  Choqué
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« Répondre #5 le: 21 Août 2014 à 23:41:30 »

Merci Samapi. Effectivement le TO est Dune, le bateau le Nemo. La croisière a eu lieu fin juin.
Bien amicalement.

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« Répondre #6 le: 21 Août 2014 à 23:47:37 »

N° 13 Poisson faucon



Départ le 22 juin de Roissy vers 23 h 30. Comme à mon habitude, je voyage ultraléger : mon sac de plongée accuse 23 kg sur la balance, le matériel photo étant rangé dans un sac pour la cabine. Au contrôle de sécurité, comme à chaque fois, je dois tout déballer et expliquer que je fais de la plongée et de la photo sous marine ce qui explique la présence de tous ces objets dans mon sac.

L’avion a du retard, je prends enfin place coté allée. S’installe près de moi un type costaud qui prend tout l’accoudoir, sa copine prenant place près du hublot. L’avion décolle, l’équipage nous sert à dîner, puis je me prépare pour une courte nuit de sommeil impérative car demain je plonge. Je m’endors quand soudain mon voisin glisse ses bras sur moi, sa tête se posant sur mon épaule. Je le repousse vigoureusement en m’écriant « non mais ça va pas non ». Il se tourne de l’autre côté sans s’excuser, quel manque de savoir vivre. Vous allez sûrement trouver que je ne suis pas sociable, c’est sans doute un peu vrai mais là j’ai trouvé qu’il exagérait ce…  Diabolique! Par deux autres fois au cours de la nuit mon cher voisin a pensé que je devais être aussi confortable que l’ours en peluche de son enfance. Par deux autres fois je l’ai poussé sans ménagement… ours sûrement, peluche certainement pas.

Bref après cette nuit mémorable et sans sommeil, je débarque vers 5 h 30 du matin dans l’aéroport d’Hurgadha et erre tel un zombie. Je prends une bouteille de gin au duty free pour les apéros du soir et rejoins la navette qui va nous amener au bateau. Je suis d’une humeur de rhino noir. Après 40 minutes de minibus, nous arrivons à la marina. Les installations ont bien changé depuis mes premières croisières égyptiennes à la fin des années 1990. Nous marchions alors dans des cailloux avec nos sacs jusqu’au bord de l’eau puis les entassions dans un zodiac qui nous menait jusqu’au bateau. Désormais on emprunte un superbe ponton en bois jusqu’au bateau. Puis on embarque en marchant sur une planche pas très large qui fait le pont entre le quai et le bateau. Je marche sur la planche en faisant attention à ne pas prendre le bain du matin. Bruno, responsable de plongée et guide moniteur nous accueille. Il nous conduit ensuite à nos cabines. Pour cette croisière je suis logé sur le pont supérieur et partage une cabine avec David un plongeur belge très sympa. David m’annonce que je vais être tranquille puisqu’il a décidé de dormir dehors sur le pont.
Le bateau s’anime doucement, des plongeurs sont arrivés la veille et pendant toute la nuit. Il fait déjà chaud. Pas le temps de dormir, j’ai beaucoup de chose à faire : me changer, ranger les quelques vêtements pour la semaine, préparer le matériel de plongée, préparer et tester le matériel photo…
Je demande à Bruno la température de l’eau pour décider comment « m’habiller ». Comme elle est à 26 °C environ, je garde le haut de la combinaison et laisse mes « dessous » en néoprène (souris) dans le sac. Pour cette croisière j’ai opté pour une bouteille plus grande de 15 litres (le bloc standard fait 12 litres) car :
- faire de la photo accroît la consommation d’air,
- beaucoup de plongées sont profondes et je n’ai pas envie « d’économiser ».

Je teste ensuite le caisson accroché par un bout (il faut prononcer le t à la fin du mot) de bonne longueur que je plonge dans l’eau à partir de la plate-forme arrière du bateau. Le caisson est bien étanche. Je teste le flash dans la cabine pendant un bon quart d’heure  avec un succès aléatoire avant de m’apercevoir que je n’ai pas bien branché la fibre optique… dans la suite des livres pour enfants je vous propose Oui-Oui s’essaye à la photo sous-marine  Marteau! Puis je constate que le mode live view de l’appareil ne marche plus. J’ai dû appuyer sur un mauvais bouton. Avant d’allumer l’ordinateur pour décrypter le mode d’emploi sûrement encore écrit par des ingénieurs, je demande à David, exceptionnellement présent dans la cabine s’il a une idée du réglage à faire. David m’envoie vers son copain Vincent qui possède un modèle de la même marque. Malheureusement Vincent ne se souvient pas du réglage mais est preneur de gel de silicone si j’en ai. Bref me voilà parti, pour déchiffrer le mode d’emploi avec mon esprit très embrumé.

Après le petit-déjeuner, nous nous plions aux formalités administratives habituelles (vérifications des niveaux de plongée, certificats médicaux, assurances, engagements de respecter les règles égyptiennes de plongée contrôle des passeports par les autorités militaires…) puis quittons la marina. Une courte navigation nous amène sur un site pour effectuer notre plongée de réadaptation. J’avise un plongeur sans cheveux et lui demande s’il veut du silicone maintenant. Devant son air stupéfait je réalise l’incongruité de ma proposition et comprends que ce n’est pas Vincent…

Vers 10 h 00, Bruno nous fait le briefing pour la première plongée et constitue les palanquées (groupes de plongeurs plongeant ensemble). Je plonge avec Bertrand et Arnaud qui prennent aussi des photos. Dans les livres et les formations il est préconisé de discuter avec les personnes avec qui on plonge pour connaître leur expérience et leur vécu.

En l’occurrence cette fois je suis complètement dans le gaz et ne pose aucune question. D’ailleurs discuter n'évite pas les surprises : entre le plongeur qui se faisait mousser et gonflait son CV (et moi par la même occasion), et les plongeurs de grande expérience que j’ai laissés filer comme des torpilles alors que mon alarme de profondeur indiquait que nous avions plus que dépassé les limites légales locales… on rencontre parfois du grand n’importe quoi.

Une fois le briefing terminé nous nous habillons. En enfilant ma combinaison je me trouve tout engoncé et je me dis qu’elle a encore rétréci (c’est forcément la seule et unique raison et je n’en vois pas d’autre, non vraiment pas.). Comme je mets plus de temps qu’une mariée à me préparer, mes deux compères sont déjà dans l’eau à m’attendre. Je me presse et saute à l’eau, le masque encore tout barbouillé de dentifrice de couleur verte (c’est un excellent moyen d’éviter la buée). À travers la vitre maculée de vert, j’entrevois Bertrand qui me fait le signe OK. Je lui réponds OK et c’est enfin parti, il est 10 h 47. Je profite de la descente pour finir de nettoyer mon masque, sécuriser l’appareil photo sur un mousqueton, allumer le flash et régler l’appareil. J’avise une raie à points bleus parfaite pour un premier test. Je déclenche, le flash part à pleine puissance et m’en excuse auprès de la pauvre raie. Je n’y comprends rien. Comme je suis peu versé dans la technique, lors de mon achat dans la boutique j’avais bien demandé au vendeur si le TTL fonctionnait avec la fibre optique. Il m’avait montré, test en direct à l’appui, que cela marchait.
Du coup face au résultat affreux, je règle le flash en manuel et obtiens une belle photo… complètement sous exposée. Je grogne dans mon détendeur. Comme mes deux compères ont un peu progressé, je laisse la raie tranquille et poursuis. Pour bien faire je devrais me poser faire des essais avec un mètre ruban, varier les ouvertures… bref au moins 20 minutes de tests que je ne peux pas imposer à d’autres…
Je persévère avec des essais plus mauvais les uns que les autres. Cela commence très fort. Je prends un poisson cocher qui passe à côté de moi mais ne suis pas satisfait du résultat.

N° 14 Poisson cocher


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« Répondre #7 le: 21 Août 2014 à 23:51:18 »

C’est moche, les couleurs ne « pètent » pas, quelle déception ! Je regarde vaguement la profondeur sur mon ordinateur. Comme les plongées de réadaptation s’effectuent sur des sites peu profonds et calmes, j’essaie de me concentrer sur les photos. Je poursuis dans la médiocrité photographique quand je m’aperçois que le flash se déclenche de façon aléatoire. Je foire un superbe poisson coffre, un poisson flûte, j’ai envie de tout bazarder.

Seule satisfaction mes compères sont de bons plongeurs, chacun partage et montre ce qu’il voit. Nous progressons doucement sans être collés bref c’est très agréable. À mi-pression, Bertrand nous fait un signe, je consulte mon manomètre et ne suis pas loin avec environ à 110 bars nous faisons demi-tour.

Bruno ne nous a fixé aucune limite de temps si ce n’est de remonter sur le bateau avec 30 bars dans la bouteille (les blocs sont gonflés à 200 bars, voire plus). L’eau est à 26,8 °C, je n’ai pas froid et pas besoin de mettre la cagoule, mais je vais garder le haut. Nous palmons doucement et je sens soudain une légère contracture dans la jambe gauche, les crampes arrivent. Puis la jambe droite commence à se faire très raide et je me demande comment je vais rentrer au bateau. Deux superbes tétrodons masqués arrivent face à moi un peu en dessous. Une superbe photo à faire. J’ai juste à me laisser couler un peu, mais je n’ai plus la force (elle n’est manifestement pas avec moi). Arnaud attrape sa palme et tend la jambe. Je me dis que je ne suis pas le seul à souffrir de crampes. Au bout d’1 h 08 nous sommes de retour au bateau. Je suis rigide et monolithique. Bertand m’indique que mon flash ne se déclenche pas et me demande si j’ai manqué le magnifique poisson coffre. Je lui fais part de mon dépit. Il me met le doute sur l’association fibre optique et le TTL. Je mets mon flash en charge. Après le déjeuner je m’allonge sur les banquettes du pont supérieur et sombre complètement.

À mon réveil je demande à Bruno, avant que l’équipage ne range les sacs de plongée, s’il est prévu de plonger de nuit. À écouter notre conversation, des plongeuses sont très motivées par une plongée de nuit mais Bruno nous précise que faire une plongée de nuit signifie une plongée de moins sur le site d’Elphinstone. Hors de question pour moi, donc je laisse ma lampe dans le sac.

Bruno nous propose une plongée crépusculaire et procède au briefing. Nous restons sur le même site mais allons être largués un peu plus loin en zodiac. Bruno rappelle et montre les techniques de montée sur le zodiac à partir de la plate-forme arrière du bateau (en cas de mer formée c’est périlleux). Il nous demande en préparation des plongées en pleine mer de faire une immersion en flottabilité négative (grosso modo on coule à pic après la bascule hors du zodiac) et de tester au retour les parachutes de plongée (manchons que l’on gonfle sous l’eau pour signaler notre remontée et demander que l’on vienne nous récupérer). Il nous rappelle également de ne pas oublier d’ouvrir nos blocs avant de monter sur le zodiac. Effectivement je confirme que sauter bloc fermé en flottabilité négative est une expérience plus que désagréable : on coule à fond en palmant et dès que l’on veut respirer : rien, juste un long moment de solitude.

La mer est d’huile, le zodiac nous largue, vais-je enfin réussir à ramener quelques photos ?

Une rascasse volante est de sortie et progresse doucement nageoires déployées.

N° 15



La rascasse volante chasse la nuit. Elle se positionne lentement à la verticale au-dessus de sa proie (un petit poisson endormi), se propulse et le gobe.

J’ai lu dans un livre d’un plongeur photographe connu, que ce poisson était « lent et peu mobile ». Lors de plongées de nuit les rascasses volantes sont attirées par les phares des plongeurs et elles utilisent la lumière pour chasser. Si on éclaire un petit poisson elles fondent dessus, si on éclaire un plongeur il se retrouve vite cerné par une multitude de rascasses. Il est très pénible d’être entouré de ces poissons d’autant que leurs épines sont venimeuses (je n’ai pas vérifié). Lors d’une plongée de nuit, j’ai éteint ma lampe, palmé à fond et ai rallumé pensant être tranquille. Trente secondes après j’étais à nouveau entouré. En renouvelant plusieurs fois l’expérience, j’ai remarqué que les rascasses volantes repliaient nageoires et épines et se propulsaient à bonne vitesse avec leur nageoire caudale. « Lent et peu mobile »… bien sûr !

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« Répondre #8 le: 21 Août 2014 à 23:54:24 »

On voit des choses étranges sous l’eau. Je me fais la main avec mon nouvel équipement sur des sujets peu mobiles, comme ce corail mou. Le flash marche et la recharge semble lui avoir fait du bien.


N° 16 Sarcophyton (alcyonaire pédonculé)


Pour cette deuxième plongée il nous est proposé de passer de l’air au nitrox (air enrichi en oxygène). Comme mes deux compères sont partants, je suis le mouvement. Pour l’aspect technique, le nitrox a pour qualité de favoriser la décompression (et donc de limiter les accidents de décompression), de réduire les risques de narcose (ivresse des profondeurs), de réduire la fatigue (les plongeurs comme les chats passent une grande partie de leur temps à dormir). En tout cas, sur la réduction de la fatigue cela me semble très subjectif. La contrepartie est qu’il faut respecter les scrupuleusement les limites de profondeur indiquées.

Nous croisons un poisson coffre. Ce n’est pas le même que ce matin mais il est plutôt joli.

N° 17 Poisson coffre jaune

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« Répondre #9 le: 21 Août 2014 à 23:57:50 »

Une murène javanaise est aux aguets. Elle vient de se faire nettoyer par le petit poisson au-dessus d’elle (un labre nettoyeur). Bientôt elle va sortir pour partir en chasse. Il arrive de voir de jour des murènes en pleine eau mais elles sortent plus volontiers la nuit.

N° 18 Murène javanaise


Pour cette rascasse volante, en revanche, la chasse est déjà commencée

N° 19


Nous progressons près de formations coralliennes à environ 20 mètres de profondeur


N° 20 Corail
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« Répondre #10 le: 22 Août 2014 à 00:02:54 »

Un alcyonaire (un corail mou) arborescent
N° 21


Qui a dérobé le coffre à bijoux ?

N° 22


Nous tombons ensuite sur une anémone avec ses inévitables poissons clown. Souvent quand on s’approche, les poissons clowns fort courageux nous chargent, attaquent les mains, l’objectif et parfois viennent taper dans le masque. Rien d’ingérable néanmoins.

N° 23

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« Répondre #11 le: 22 Août 2014 à 00:06:03 »

N° 24 L’adulte et le petit


Arnaud qui a un œil très affûté pour la petite faune nous montre un nudibranche. Encore merci Arnaud

N° 25


Arnaud a aussi repéré des crevettes translucides avec des points violets sur la queue. Il nous fait signe pour nous les montrer. J’essaye de les photographier mais la mise au point est dure à faire. C’est trop compliqué et je renonce.

Un mérou croissant de lune passe à côté de moi. J’ai juste le temps de déclencher avant qu’il me dépasse.

N° 26 Mérou croissant de lune
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« Répondre #12 le: 22 Août 2014 à 00:08:44 »

Un baliste picasso accepte de « poser » ce qui est un événement pour moi car j’ai toujours vu ce baliste très farouche.

N° 27


N° 28



J’approche doucement un poisson faucon. Je crois que je n’arriverais jamais à l’approcher suffisamment près pour lui faire un fond de l’œil.

N° 29
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« Répondre #13 le: 22 Août 2014 à 00:11:58 »

Nous croisons des platax. Une amie m’a appris récemment que plus les nageoires étaient étirées plus ils étaient jeunes. Les platax sont en général peu farouches et viennent quasiment au contact. Je trouve que c’est un poisson très sympa à observer et d’excellente compagnie.

N° 30 Platax


N° 31 Platax



N° 32 Platax

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« Répondre #14 le: 22 Août 2014 à 00:15:49 »

Le soleil darde ses deniers rayons. Je me redresse et contemple la surface diaprée.
N° 33


Les bi-valves (bénitiers) ont des couleurs très différentes. Il n’est pas toujours facile de les photographier car dès qu’ils « sentent » qu’on les approche ils se referment. Il faut alors attendre et respirer le plus doucement possible.

N° 34 Bénitier


Une comatule est sortie. Elles sortent pour se nourrir à la tombée de la nuit.
N° 35

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