Ladakh-Zanskar –Aventure humaine
Long préambule
Voilà un carnet de voyage à partager qui me pose problème, non pas parce qu’il n’y a rien à partager, mais bien parce qu’il y a beaucoup trop de chose.
Et puis il n’est pas très orienté nature et animaux, mais pourtant la nature est omniprésente, magnifique, sublime, terriblement belle et puissante.
Si l’on est un peu attentif, on sait très bien qu’elle ne pardonnera pas la moindre erreur humaine.
C’est peut être pour cela que les humains dressent des autels à tous les « coins » de montagnes, même les plus improbables, c’est peut être pour cela que les Chevaux de vent emmènent les prières mille fois répétées vers les hautes cimes de l’Himalaya.
Vous vous demandez peut être, ou pas,
qu’est ce qui a amené un nezléphant comme moi (non Simba je n’ai pas oublié
) à aller côtoyer les plus hautes cimes de la planète ?
La curiosité principalement.
Cela fait quelques années que je parraine la scolarité d’un enfant zanskarpa en même temps que la construction de son école, cette année lors de la rentrée scolaire en mars, la dernière classe, qui doit correspondre à la fin de la scolarité obligatoire, à été ouverte, d’ici à début novembre la première volée d’étudiants sera diplômée.
Chaque année lors de l’assemblée générale, les uns et les autres me disait il faut que tu y ailles, mais je ne me voyais pas partir 3 ou 4 semaines et ne pas savoir quoi faire pour aider l’association, alors que je ne suis pas bricoleuse pour un sou et pas du tout trekkeuse.
Et puis j’ai entendu parler de la possibilité de participer à un camp médical, là, Ok je savais éventuellement comment aider.
De plus si c’était possible, j’avais envie de rencontré Khonchock Tarchin, bientôt 9 ans, que j’aide dans ses études.
Entre fin 2008 et début 2009, le camp c’est gentiment organisé, il y avait de nombreux participants, médecins, dentistes, gynécologue, infirmières, assistante dentaire, kinés, tous plus ou moins accompagnés de leur conjoint(es) et même de leurs enfants pour certains.
Puis vint l’heure du choix, parce que comme on était nombreux, il fut décidé de se répartir en trois camps pour essayer de toucher un maximum de population.
Le choix se faisait entre
- camp 1 : Padum, LA capitale du Zanskar, un gros village d’environ 5000 hab.
- camp2 : Zangla-Ating deux villages situés dans chacun de deux des principales vallées du Zanskar, atteignables par véhicules.
- Camp 3 : le camp dit engagé situé dans la vallée de Cha, engagé car après 4h de 4X4 il fallait encore marcher pendant 5 à 6h pour l’atteindre.
Pour ma part le camp 3 était exclu, je connais mes limites, la « ville » même si ce n’est qu’un gros village, ce n’est pas mon truc, j’ai donc tout naturellement choisi le camp 2.
Après plusieurs échanges de mails, quelques coups de fils et quelques rencontres, je me suis retrouvée le vendredi 17 juillet au petit matin sur le quai de la gare de Lausanne, en compagnie d’une autre lausannoise à attendre le train qui nous emmènerait tout droit à l’aéroport de Zurich.
Je vous dirais encore, que la photo animalière n’étant pas ma préoccupation principale pour une fois, je ne suis partie qu’avec un 18-55mm et le 70-200mm, et je l’ai regretté, ne serais ce que pour les piafs, mais question poids, ça c’est sur je ne l’ai pas regretté.
Alors si vous êtes prêts à me suivre pour un carnet atypique sur COW, embarquez à bord de mon 4X4, le rythme va être polé polé, pas plus de 20kms/h.
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