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Auteur Fil de discussion: Ascension du Kilimandjaro - Toit de l'Afrique  (Lu 56929 fois)
Jonathan
Eléphant
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« Répondre #60 le: 12 Février 2008 à 23:00:00 »

Le sentier descendait légèrement et on longea le Kibo sur son flanc pendant un certain temps afin de le contourner. En fait, le sentier ne fera que monter et descendre légèrement pendant un bon moment. Sur toute cette partie, la végétation était moins abondante et peu développée rendant les paysages bien plus arides. On sentait très bien que l’on venait de changer d’exposition et que l’environnement s’en trouvait modifié. Ce qui ne nous empêcha pas de croiser quelques autres séneçons géants et de contempler de nouveaux paysages.
Laissant mes accompagnatrices suivre le guide, je traînais un peu. Seul sur le chemin, mon appareil photo à la main, j’ai croisé un tanzanien, marchant dans la direction opposée à la mienne. Et fait incongru, celui-ci me proposa au beau milieu du sentier de me vendre des pellicules photos. Manque de chance pour lui, mon appareil photo était numérique. Mais c’est surprenant de constater, pour ceux qui ont un appareil photo argentique, que l’on puisse encore s’approvisionner en pellicules vierges à plus de 4200 mètres d’altitude sur les pentes du Kilimandjaro!
D’ailleurs à propos de l’altitude, on n’avait encore aucun mal à respirer, mais on sentait que si on se mettait à avancer un peu trop vite, on s’essoufflait plus facilement.

Plus loin, nous arrivâmes dans une zone très dégagée et quasiment plate et donc particulièrement soumise au vent. On s’arrêta tous les trois, pour une halte toilette et un petit repos. Mais Poa, pour la première fois poursuivit son chemin, sans se préoccuper de notre arrêt. On se demanda alors s’il n’en avait pas assez de nous attendre. A moins qu’il ne l’ait fait intentionnellement pour nous faire accélérer. Mais qu’importe, on ne reviendrait probablement pas de si tôt ici, voire peut-être jamais, alors autant en profiter au maximum.
Le ciel s’était à nouveau tout couvert.
Quelques longues minutes plus tard, ne voyant plus du tout Poa à l’horizon, on décida de repartir. Nous n’avions aucune crainte de nous perdre, le tracé au sol étant très net.
On le retrouva, bien après, assis au bord du chemin derrière un rocher à l’abri du vent. On comprit alors pourquoi il ne nous avait pas attendu.
Nous reprîmes ensemble notre chemin, jusqu’à arriver face à une vallée assez profonde et dont on voyait quelques tentes sur l’autre versant ainsi que deux chemins qui y menaient.
Autant dire que ce n’est pas vraiment le genre de vue motivante ! Elle aurait plutôt tendance à vous couper toute énergie.
Heureusement, pendant la descente vers le fond de la vallée, la végétation reprenait un peu de verdure et se rehaussait de couleurs, se diversifiait suivant l’orientation, et l’on croisa même des rochers assez originaux, certains offrant parfois de belles grottes et nous rencontrâmes aussi quelques filets d’eau qui alimentaient les ruisseaux en contrebas. Après le plateau désertique que nous venions de traverser, toute cette nature en éveil nous fit oublier la falaise qu’il nous fallait franchir, une fois arrivés au fond de la vallée.
On s’engouffra sur le chemin le moins pentu et qui semblait légèrement plus accessible, on accorda notre rythme à la difficulté du terrain. Au final, on franchit ce drôle de raidillon sans trop de mal. Vu de loin, il nous avait plutôt affolé, alors qu’il suffisait de gérer l’handicap en fonction de ses moyens.

On atteignit le camp de Karanga Valley situé à 3930 mètres d’altitude vers midi cinquante.
Bonne nouvelle, entre le vent et l’absence de pluie, les vêtements mouillés de la veille que l’on avait accrochés à nos sacs étaient presque secs.
On attendit quelques instants, le temps que notre équipe finisse d’installer nos tentes.
Quand le soleil était absent et que le vent soufflait, nous n’avions pas très chaud. En revanche, en l’absence de rafales de vent et lorsque ses rayons passaient à travers les nuages il faisait relativement bon. Mais c’est à l’intérieur de la tente, à l’abri du vent, que nous appréciions le plus la douce chaleur que le soleil apportait.




Après avoir franchi le mur de Barranco et nous être reposé un peu, le sentier descendait légèrement.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/11.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



La transition est brutale entre la zone de Barranco encore assez riche en végétaux et l'autre coté du mur de Barranco beaucoup plus aride.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/11.0
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Mais on rencontre encore de nouveaux types de paysages.
Vitesse : 1/499.99991804363"
Ouverture : f/2.8
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Avec un tronc d'arbre mort qui me fait un peu penser à ne nombreuses photos de la Namibie que j'ai eu l'occasion de voir sur le forum.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/9.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Un peu plus loin, encore un groupe de séneçons géants, mais ce seront parmi les derniers que l'on croisera.
Vitesse : 1/500"
Ouverture : f/3.5
ISO : 100
Focale : 5.2 mm (Focale 35mm : 32 mm)



La couverture nuageuse s'est à nouveau reformée.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 10.2 mm (Focale 35mm : 62 mm)



Mais rapidement, quelques coins de ciel bleu sont apparus.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)



Jusqu'à faire une belle éclaircie.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



En fait le temps n'arrêtait pas de changer régulièrement.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Et le sentier ne cessait de monter et redescendre régulièrement.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/11.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Une petite plante originale à coté d'un gros rocher.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Arrivée au sommet d’une butte.
Vitesse : 1/500"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Vitesse : 1/500"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



Et le ciel se recouvrait à nouveau.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Ici, fait étonnant, le sentier était relativement plat pendant un certain temps.
On s'arrêtât quelques instants mais Poa n'était pas décidé à nous attendre ici.

Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/1000"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Vitesse : 1/350"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 19 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Au loin deux sentiers mènent au camp de Karanga. Mais avant d'y parvenir il faut descendre dans la vallée de Karanga pour remonter jusqu'au camp.
On prendra le chemin le moins raide, celui de gauche.

Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/22.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Encore de jolies fleurs jaunes malgré l'altitude (presque 4000 mètres).
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Une originalité du coin : ces espèces de rocher parasol où suintait quelques filets d'eau.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Autour de ces minis ruisseaux, la végétation reprenait vie.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Dernier raidillon avant de parvenir au camp.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Arrivée au camp ! Finalement la journée de marche aurait était assez courte mais très agréable.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



On passe devant les toilettes des touristes et comme on vous le fait remarquer, ça ne sent pas très bon Lèvres scellées
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)
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Proverbe Namibien :
Avancer c'est mourrir, reculer c'est mourrir aussi.
Il faudrait donc avancer pour bien mourrir.
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« Répondre #61 le: 14 Février 2008 à 11:01:30 »

Je viens encore de me régaler de ton récit très intéressant et de toutes tes superbes photos. Je trouve très bien que vous fassiez partie intégrante des paysages. Cela donne nettement plus de vie aux images. La végétation est très belle et ces séneçons géants sont impressionnants. Et toutes ces fleurs ! J'aime
Enfin la chance vous a souri en vous apportant un temps bien plus clément ! Sais-tu ce qu'on dit parfois :"Quand les anges sortent, le ciel ri" Je souhaite qu'il rie encore jusqu'à la fin de cette ascension mythique et difficile !  Clin d'oeil
Bon courage pour la suite et merci de ces moments de partage passionnants !  J'aime
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Jonathan
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« Répondre #62 le: 16 Février 2008 à 13:49:38 »

Je trouve très bien que vous fassiez partie intégrante des paysages. Cela donne nettement plus de vie aux images.

C'est vrai mais ce n'était pas toujours évident.
J'aurai aimé un peu plus de photos de face, mais prendre de l'avance n'était pas toujours facile Marteau.
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« Répondre #63 le: 16 Février 2008 à 14:13:26 »

Même si le soleil jouait à cache-cache avec les nuages, j’ai profité de l’eau chaude contenue dans la bassine qu’on venait de nous apporter pour me laver les cheveux. Puis, on alla se restaurer dans la tente mess. Au repas, on nous servit des pâtes avec des carottes râpées et cuites et des allumettes de poivron vert.
Comme rien ne nous pressait, on prit tout notre temps à table et on reparla de ce que venions de faire dans la journée, donnant nos impressions sur tout ce qui nous avait marqué depuis le début de la randonnée. La tente mess étant un des seuls endroits à l’abri où il était possible d’avoir un minimum d’aise, j’ai décidé d’essayer de me raser. Les poils commençaient à se faire longs et je voulais être net pour les photos au sommet. J’essayais de m’appliquer du mieux que je pouvais, me regardant dans le petit miroir que j’avais à ma disposition. Ce n’était pas évident, d’autant plus que sans jet d’eau (j’avais juste la bassine), les poils coupés avaient tendance à rester coincés entre les lames du rasoir. Mais le résultat fut presque satisfaisant.
Pendant ce temps, Nadine essaya son shampoing sec. De son point de vue, le résultat n’était pas tout à fait concluant.

Le soleil devenait de plus en plus présent, on décida donc de sortir de la tente mess pour nous rendre à l’entrée du camp où nous avions repéré, à l’aller, un petit coin charmant avec de beaux points de vue, ce qui m’avait déjà donné quelques idées de photos.
Il y avait de gros rochers, entourés de plantes couvrant le sol et des fleurs jaunes. Cet espace surplombait la couche basse nuageuse donnant ainsi une impression de grandeur, d’immensité, de quiétude par l’aspect cotonneux et blanc de l’environnement.
Un endroit très propice à la méditation.
Il n’en fallait pas plus, aussi, pour me donner plein d’idées de photos et Nadine vint les compléter en m’apportant les siennes. Puis, ce fut à son tour de prendre la pause suivie par ma mère avec en fond le kilimandjaro.
Les rochers étaient relativement chauds, on s’installa quelques instants dessus, en contemplant le paysage autour de nous. Les minutes s’égrenaient paisiblement, quand un nuage, plus gros que les autres, finit par obscurcir le soleil, abaissant presque instantanément la température.
Aussitôt ces dames n’eurent qu’une seule et unique envie se mettre à l’abri.
On s’en retourna donc, faire notre toilette et nous reposer dans nos tentes.



Un petit coin bien sympa.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/9.5
ISO : 100
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



En pleine méditation.
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Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Une petite caresse sur les nuages pour qu'ils restent bien en dessous de nous Tire la langue.
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Ouverture : f/9.5
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Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/9.5
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Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Le sentier par lequel on est arrivé.
En bas la vallée de Karanga avec son cours d'eau où les porteurs allaient régulièrement chercher de l'eau et la remontait jusqu'au camp.
Trente minutes de marche (pour eux) à chaque fois pour quelques litres d'eau Marteau.

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ISO : 200
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



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Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



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Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



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Focale : 53 mm (Focale 35mm : 79 mm)



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Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)
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« Répondre #64 le: 17 Février 2008 à 19:49:33 »

Un peu avant dix huit heures, on vint nous rappeler pour le dîner.
En sortant de la tente on s’aperçut que le soleil à l’horizon était en train de passer sous la plus haute couverture de nuages, éclairant ainsi tout le camp et ses environs. En revanche le vent soufflait par rafales impressionnantes, nous cinglant le visage, et la température avait rudement baissé. Mais, ce vent violent avait, par la même occasion, dégagé en grande partie le Kilimandjaro de sa masse nuageuse qui se parait du coup couleurs dorées.
On s’installa dans la tente mess, en laissant ouverte l’entrée donnant plein ouest de façon à contempler le spectacle du coucher de soleil à proximité du mont Meru.
Lentement, le soleil baissait et éclairait d’une lumière chaleureuse et orangée tout notre environnement.
Le repas fut très agité et je ne me souviens pas ce que l’on a mangé ce soir là. On sortait de table régulièrement pour contempler le coucher de soleil, s’imprégner de cet instant magique et réaliser bien entendu de nombreux clichés.
Les rayons du soleil éclairaient le Kilimandjaro, changeant légèrement les couleurs de la neige et accentuait la masse des glaciers à son sommet.
Puis, petit à petit il n’y avait plus que le haut du sommet qui rayonnait avec les dernières lueurs plus douces du soleil jusqu’à ce qu’il se fonde complètement dans l’ombre crépusculaire.
Au même instant, à l’ouest, on assista à la plongée du soleil dans la une mer de nuages tout proche du mont Meru.
Les couleurs passaient alors du jaune orangé à l’orange bien marqué puis basculait légèrement au rougeâtre léger.
A dix huit heures trente environ, tout s’estompait dans la pénombre violine. Cette métamorphose aura durée environ trente minutes.
Mais quel moment !
C’était absolument magnifique, merveilleux et stupéfiant, en un mot magique !
Ce fut un spectacle inoubliable, tant sur le Kilimandjaro qu’autour du mont Meru et même dans le camp où défilèrent, tour à tour, toutes les couleurs flambantes et agressives jusqu’aux plus douces et subtiles nuances des dégradés de parme.
Poa a eu une merveilleuse idée de nous conduire jusqu’ici, et nous conseillons, à tous ceux qui entreprendront l’ascension du « kili » par cette voie, de passer une nuit dans ce camp.

Il n’y avait presque plus de nuages autour du Kilimandjaro et ceux dans la plaine s’étaient dispersés permettant de voir en contre bas.
On terminait notre repas, radieux de ce défilement de lumières quand Poa fit son entrée pour nous donner le programme du lendemain.
Il nous conseilla vivement de bien nous couvrir, y compris la tête, car d’après lui (nous lui faisons une grande confiance, car il semble être un homme de terrain aguerri), il ferait de plus en plus froid.  En effet, le prochain camp, qui est également le dernier à atteindre, est le plus élevé de toute l’ascension. On ne manqua pas de le remercier pour ses prières et on le sollicita pour qu’il les renouvelle avant de se coucher pour que demain soit également une aussi belle journée.
On lui souhaita une bonne nuit ; on termina la soirée par notre traditionnel thé brûlant, histoire d’emmagasiner du chaud avant de rejoindre respectivement nos tentes car le froid était plus présent et vif que les soirs précédents.



Le vent se levant le Kilimandjaro commence à se dégager.
Nos deux tentes et la tente mess kaki

Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Lentement le soleil passe sour la couche de nuage supérieure.
Vitesse : 1/125"
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ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Au loin le mont Meru dans une mer de nuages.
Vitesse : 1/1000"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Un grosse zone de ciel bleu apparait sur la droite du Kilimandjaro qui se dégage petit à petit.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



Ce soir là, en raison du vent il ne faisait pas chaud. Mais on laissait l'entrée de la tente mess ouverte pour voir le soleil.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



Le soleil continue sa chute inexorable chez l'horizon.
Vitesse : 1/1000"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



Le Kilimandjaro se dégage petit à petit et se pare de couleurs chaudes.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 21 mm (Focale 35mm : 31 mm)



A l'horizon le ciel commence à se teinter également.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/11.0
ISO : 100
Focale : 42 mm (Focale 35mm : 256 mm)



On est tous sorti de table en plein milieu du repas pour effectuer cette série de photos face au Kilimandjaro.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le mont Meru et le petit Meru (le petit pic sur la droite).
On ne peut que conseiller à ceux qui souhaiterait effectuer l'ascension par cette voie de rester une nuit au camp de Karanga (ce qui est rarement proposé malheureusement).

Vitesse : 1/350"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



On ne s'attendait pas à vivre un tel moment.
C'était vraiment extraodinaire.

Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Ici la luminosité est envore meilleure.
Enjoy  Souriant

Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Couleurs magnifiques avec quelques reflets sur les toiles des tentes.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



A mesure que le soleil descend, la luminausité diminue et s'orangifie.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 48 mm (Focale 35mm : 72 mm)



Le Kibo est presque entièrement dégagé !
Vitesse : 1/10"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



D'ici quelques minutes le soleil aura disparu.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Remarquez les teintes rougeatres en bas à droite.
Vitesse : 1/10"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



Les nuages bougent vites et cache ponctuellement le mon Meru.
Vitesse : 1/80"
Ouverture : f/4.9
ISO : 100
Focale : 46 mm (Focale 35mm : 280 mm)



Tout le monde est réquisitionné pour effectuer la plus belle photo Grimaçant.
Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Derniers rayons à l'horizon.
Vitesse : 1/500"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Avant que le soleil ne disparraisse derrière un nuage.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 53 mm (Focale 35mm : 79 mm)



Seul le sommet du Kibo est encore éclairé.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



D'ici quelques seconde le soleil aura entièrement disparu.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 53 mm (Focale 35mm : 79 mm)



Pour ne laisser qu'un dégradé de jaune et d'orange.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Qui fini par virer au rouge.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/4.7
ISO : 100
Focale : 15.7 mm (Focale 35mm : 96 mm)

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« Répondre #65 le: 17 Février 2008 à 20:00:53 »

Je ne dit pas gand chose depuis le début, mais je ne loupe pas un épisode de ton ascension. Un vrai régal ce carnet de voyage, merci et vivement la suite  Yes Yes Yes
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« Répondre #66 le: 18 Février 2008 à 18:52:07 »

Magnifique J'aime J'aime J'aime J'aime, mais y a pas dire, j'attendrais que des ailes me poussent dans le dos, avant d'affronter le Kili Grimaçant
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« Répondre #67 le: 19 Février 2008 à 13:58:08 »

Ne serait-ce que pour ce spectacle éblouissant, cela valait la peine de "souffrir" ! Clin d'oeil Magnifique !
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« Répondre #68 le: 19 Février 2008 à 23:48:33 »

C'est vrai que la "souffrance" du début en valait la peine rien que pour ces dernier moments.
Et c'est pour ça aussi que si il fallait le refaire dans les mêmes conditions je serais partant J'aime.

Mais non zabinouk, le kili est un trek très accessible en dehors du dernier jour d'ascension un peu plus sportif Rire.

Merci pour vos commentaires.
Petit à petit on se rapproche du sommet, tenez bon Grimaçant.
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« Répondre #69 le: 20 Février 2008 à 00:01:53 »

La nuit était déjà bien tombée et sur le chemin nous ramenant à nos tentes on put admirer en contrebas les lumières de Moshi, la ville la plus proche du Kilimandjaro. Dans le ciel les étoiles illuminaient la montagne. Celles-ci scintillaient tellement qu’on devinait, malgré la nuit, les glaciers et les neiges éternelles de ce grand géant.
Après nous être brossés courageusement les dents, dans un froid vif et avec une eau glaciale, nous nous sommes glissés dans nos bivouacs.
A peine à l’intérieur, j’ai décidé de ressortir pour prendre quelques photos de cette superbe nuit étoilée.
Ne possédant pas de trépied, la tâche était assez ardue car je devais caler l’appareil photo sur un rocher, tout en laissant mon doigt appuyé sur le bouton du déclencheur pendant plusieurs secondes, voire plusieurs minutes, et ce sans bouger pour éviter de rentre la photo floue.
Au terme d’un quart d’heure, Nadine commença à m’appeler et je suis retourné dans la tente.
J’étais complètement frigorifié, quasiment pétrifié. Elle me prit un peu pour un fou je pense, mais là encore, si je ne faisais pas ces photos maintenant, je n’aurais probablement plus d’occasions aussi favorables pour les réaliser.
Pour la convaincre de me laisser faire, on regarda plus calmement les photos que j’avais prises. L’une d’entre elle semblait de prime abord vraiment très belle. On pouvait voir les étoiles commencer à faire des traînées en raison du temps de capture très long de la photo.
Une autre, avec au premier plan la tente de ma mère éclairée de l’intérieur, et sur toile de fond la ville de Moshi toute illuminée, attira également mon attention. Aussitôt, au grand désespoir de Nadine, je me couvris davantage, en sortant gants, bonnet et écharpe et je ressortis pour tenter de nouvelles prises. Je suis bien resté une petite demi-heure supplémentaire dehors, dans des conditions toujours aussi dures. J’étais seul à la belle étoile, même si à un moment donné, un porteur d’une tente située au-dessus des nôtres, descendit avec sa lampe pour aller probablement aux toilettes. Moi, je me tenais accroupi au sol pour être moins exposé au vent, luttant contre le froid et tentant de bouger le moins possible pour réussir ma photo. Mais par malchance, il passa juste devant l’appareil avec sa lampe ce qui signifiait, l’échec total de la photo. Il me fallait donc encore tout recommencer.
Courtois, il me demanda en passant, si j’allais bien. C’est vrai que ma posture pouvait paraître assez surprenante. Je m’empressai alors de le rassurer et je lui expliquai que je prenais juste des photos de nuit du Kilimandjaro.
J’ai fait, à nouveau, plusieurs tentatives de photos, mais aucune ne m’a vraiment satisfait.
J’avais de plus en plus de mal à supporter le froid et je dû me résigner à rentrer.
Nadine m’accueillit non sans ronchonner, cependant on regarda ensemble ces dernières photos. Effectivement, les plus belles étaient bien les premières que j’avais effectuées. J’aurais donc pu me dispenser de cette sortie mal acceptée.
Elle m’en voulait un peu de  l’avoir laissée seule à m’attendre dans la tente et à s’inquiéter pour moi.
Un tantinet déçu, j’ai rangé mes affaires et je suis vite rentré dans mon sac de couchage pour me mettre au chaud.

On n’arrivait pas spécialement à dormir. Le vent soufflait continuellement ; de violentes rafales faisaient claquer dans un drôle de bruit, les parois de la tente, ce qui donnait également un sentiment d’insécurité. Au plus fort de celles-ci, on se demandait si la tente n’allait pas finir par se décrocher…
Plus tard dans la nuit, Nadine se réveilla brusquement, fort énervée. Elle était à bout de nerf et semblait ne plus pouvoir supporter le vacarme du vent. J’ai alors eu droit, en plein milieu de la nuit, à tout un tas de petits reproches. Je ne lui en ai cependant pas tenus rigueur car étant donné les circonstances.
J’essayai alors, du mieux que je pouvais, de la calmer et de la réconforter.
Il est certain que la nuit n’a pu être calme et reposante  pour personne, le vent qui s’engouffrait et hurlait dans les tentes n’avait rien de charmant, sinon pour quelques baroudeurs en manque de sensations. De toute manière, devant un tel déchaînement nous ne pouvions rien faire d’autre que de  prendre notre mal en patience.
Néanmoins, plus tard au petit matin, ce fut à mon tour de m’inquiéter pour ma mère que je savais seule dans sa tente. J’essayais alors de l’appeler pour savoir si tout allait bien. Mais entre le brouhaha du vent et la distance de nos deux tentes elle ne m’entendit point.
Je dus donc me résigner à essayer de me rendormir, en me persuadant que tout allait pour le mieux.
Heureusement, juste avant le lever du jour, le vent cessa brusquement et on put se reposer un couple d’heures. Cette nuit restera quand même une des plus agitées, pour nous tous.



Le Kilimandjaro et sa mer d'étoiles au dessus de lui (bien plus joli en vrai que sur la photo).
Vitesse : 30s"
Ouverture : f/3.5
ISO : 1600
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Une de nos tentes éclairait de l'intérieur et les lumières de la ville de Moshi.
Vitesse : 30s"
Ouverture : f/3.5
ISO : 1600
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Une de nos tentes éclairait de l'intérieur et les lumières de la ville de Moshi.
Vitesse : 30s"
Ouverture : f/3.5
ISO : 800
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Le Kilimandjaro avec un temps de pause assez long (plus de 2 minutes).
On ne le voyait bien sûr pas comme ça à l'oeil nu (plus comme sur la première photo).
Remarquez que le Kilimandjaro est net mais pas les étoiles. Elles commencent à faire des trainées.
Et oui, la terre tourne bien Rire.

Vitesse : 132,09"
Ouverture : f/3.5
ISO : 800
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)
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« Répondre #70 le: 20 Février 2008 à 08:19:13 »

c'est sur que la fin dissipe pas mal les journées difficiles du début.
et malgré les conditions difficiles ces photos de nuit sont pas mal du tout  Yes  Yes
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« Répondre #71 le: 20 Février 2008 à 08:22:18 »

 J'aime J'aime J'aime Sublime ambiance nocturne J'aime J'aime J'aime quelle bonne idée
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« Répondre #72 le: 20 Février 2008 à 21:42:58 »

En effet, on ressent très bien cette atmosphère particulière sous la voûte étoilée mais ce fut réellement une nuit fort agitée pour vous trois !
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« Répondre #73 le: 21 Février 2008 à 21:16:34 »

Etant données les conditions de prises de vue, tes photos nocturnes sont pas mal du tout  Sourire
Avec un petit traitement genre Neat Image ou autre, ça pourrait sans doute être encore mieux.

Sinon, pour la nuit d'enfer, vous n'aviez pas de boules quies ?
Perso, j'en ai toujours avec moi, ça m'a sauvé plusieurs fois des nuits (et donc les jours suivants!)
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« Répondre #74 le: 23 Février 2008 à 21:11:25 »

Ah! Je suis content que les photos nocturnes vous aient plu !  Souriant
Car j’en ai vraiment bavé pour les faire Marteau.

Il faudra que j’essaie le traitement avec Neat Image, surtout que j’ai déjà le logiciel installé.
Pour les photos de nuit à 1600 ISO, c’est vraiment limite car le bruit est très présent avec de nombreux pixels aberrants. Par contre celles à 800 ISO sont mieux exploitables.
Pour la dernière (celle avec les trainées d’étoile), j’avais pensé la retoucher en supprimant justement les trainées.
Mais tout ça, ça prend du temps et comme Chinook aime bien pouvoir lire le soir la suite du récit avant de s’endormir Tire la langue , j’ai encore moins le temps pour la retouche pour le moment.
J’ai vu qu’il y avait un topic sur COW sur les photos d’étoiles ici : http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,7662.0.html.
Le jour où j’aurai fait la retouche, je ne manquerais pas de poster l’image Sourire.


Sinon, pour la nuit d'enfer, vous n'aviez pas de boules quies ?
Perso, j'en ai toujours avec moi, ça m'a sauvé plusieurs fois des nuits (et donc les jours suivants!)
Tu fais bien de le faire remarquer car j’ai un gros trou de mémoire à ce sujet et je sais que de futurs aventuriers lisent le récit. Donc l'info peut toujours leur servir.
De prime abord je dirais que nous n’en avions pas.
Pour être honnête si ma mère a fait de la randonnée en bivouac dans sa jeunesse, ni moi ni Nadine n’en avions fait auparavant.
Le Kilimandjaro était donc notre premier bivouac en montagne et nous manquions donc d’expériences pour penser à ces petites choses qui parfois peuvent faire beaucoup.
Mais en y repensant bien, il me semble qu’on avait celles qu’ils donnent dans l’avion.
Maintenant je n’ai pas le souvenir de les avoir mises, peut-être parce que je m’inquiétais un peu pour ma mère dès fois qu’elle aurait un problème et d’un autre coté, j’ai comme le souvenir de les avoir mise quand même à un moment donné.
Bref c’est très confus dans ma tête et je ne saurais donner plus de précisions.
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