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Auteur Fil de discussion: Ascension du Kilimandjaro - Toit de l'Afrique  (Lu 56966 fois)
Gazelle
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« Répondre #45 le: 03 Février 2008 à 11:12:41 »

Qu'il est beau le toit de l'Afrique au réveil.  Embarrassé
Ca c'est un sacré cadeau, pour les efforts endurés et à fournir encore.

Et puis embrasser les nuages, un rêve.

Gazelle

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« Répondre #46 le: 03 Février 2008 à 23:12:32 »

C'est clair que de voir enfin le Kilimandjaro, c'était un instant magique.
Après tant de temps, après l'avoir vu et revu en photo avant le départ du voyage, enfin on pouvait le voir de nos propres yeux  Souriant Souriant.
Le moral remontait subitement  Yes.

Mais c'est vrai qu'il fallait s'accrocher moralement.
Ayant vu avant le départ des photos de personnes arrivant au sommet presque de nuit et sous les nuages, je mentirai si je disais que je n'y pensais pas à ce moment là.

Les prochains jours vous dévoileront le temps que l'on a eu, mais en attendant nous n'étions pas encore au bout de cette série de phénomènes météorologiques.
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Avancer c'est mourrir, reculer c'est mourrir aussi.
Il faudrait donc avancer pour bien mourrir.
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« Répondre #47 le: 03 Février 2008 à 23:50:26 »

Au point culminant de la journée (entre 4200 et 4400 mètres d'altitude de mémoire), Poa nous demanda si on souhaitait pique-niquer où si on préférait attendre et voir plus loin.
Etant donné le mauvais temps et la fraîcheur, on n’a pas hésité et on a poursuivi la marche.
Le début de la descente fut assez chaotique en raison du revêtement glissant du sol, constitué de minuscules gravillons sur un sol dur et lisse.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que l’on marchait, sans avoir fait de vraies pauses, et la fatigue commençait à se faire sentir, même si nous avions entamé la descente.
On arriva près d’un énorme rocher qui délimitait le passage à gué d’uns ruisseau, et contre lequel des porteurs s’abritaient encore du vent pour casser la croûte, tandis que d’autres venaient tout juste de laisser leur place vacante.
Il était presque midi et Poa nous proposa alors ‘a short break’, c'est-à-dire une pause courte, le temps de grignoter quelque chose et de se désaltérer.
On venait tout juste de pauser nos sacs à dos, qu’il commença à tomber des petits grêlons.
Rapidement ils devinrent de plus en plus nombreux et violents, nous obligeant à nous coller au maximum contre les parois du gros rocher, ou des rochers lui faisant face.
Un tapis gelé de grêlons tout blancs se formait peu à peu au sol.
Fort heureusement pour nous, cela ne dura pas très longtemps et quelques minutes après la grêle cessa, nous permettant de repartir plus tranquillement.
La descente sur cette partie était un peu moins raide, ce qui n’était pas pour nous déplaire.
Nous avons marché environ quarante cinq minutes avant qu’il ne commence à neiger.
Oui, oui, vous avez bien lu, ça pourrait en surprendre plus d’un, mais on vous l’assure, on a vu de la neige tomber en Afrique tout proche de l’équateur !
Malgré mes mains gelées, je ne pouvais pas ne pas immortaliser cet instant en photo, surtout que la neige tombait abondamment et à gros flocons, et commençait un peu à blanchir le sol par endroit.
Vaillamment mais aussi sous l’effet du charme incongru de cette chute de neige, on continua notre chemin. Au fur et à mesure que nous descendions, la neige devint pluie transformant le sentier en un couloir de boue et de pierres fort glissant.
Néanmoins, j’essayais de me motiver en me disant que peut-être il neigeait et grêlait aussi tout là haut, mais je sentais de plus en plus la fatigue m’envahir. Les rochers glissants me faisaient forcer énormément sur les bâtons, et donc sur mes mains déjà fort endolories par le froid et les gants trempés.
De plus, nous n’étions plus que des dépouilles trempées, gelées et, par-dessus tout, je commençais à avoir de plus en plus mal au ventre.
C’est alors qu’on commença à traverser une zone absolument magnifique. Elle ressemblait à un petit jardin sauvage avec son petit cours d’eau et sa cascade, ses nombreuses fleurs au sol, sa forêt de séneçons géants, ses plantes grasses etc. Quelle beauté que cet ensemble de verdure dans cet écrin de minéral ! Et quel dommage que le mauvais temps ne nous permît point de nous arrêter pour contempler tout à loisir ceci !
C’était vraiment frustrant.
Heureusement, au loin et un peu plus bas, on distinguait de minuscules taches de couleur qui n’était autre que le camp de Barranco, symbolisant enfin la fin de la journée de marche et nous indiquant également que ce magnifique coin n’était pas très loin du camp.

On arriva à nos tentes vers quatorze heures et demie.
Nous étions courbaturés, trempés et transis de froid.
En attendant que l’on nous installait complètement notre bivouac, je me surpris en train de réaliser que la veille j’avais mouillé ma paire de gants en soie et qu’aujourd’hui celle de ski était détrempée ; autant dire que pour le lendemain je n’avais plus de gants secs pour me protéger les mains.
Comme à la fin de chaque journée de marche, on commence par nettoyer l’intérieur de la tente, ensuite on fait un brin de toilette, puis on s’habille de vêtements propres et chauds, histoire de ne pas sombrer dans une sorte de léthargie, pas toujours réparatrice.
Parallèlement, la tente se transforme en un pitoyable étendoir à linge, qui la plupart du temps n’arrive pas vraiment sécher, aggravant considérablement le taux d’humidité de l’air.
Par contre, rien n’a arrêté vraiment la pluie qui est tombée, certes par intermittence, toute l’après-midi et même le soir ; il est évident qu’avec ce temps là, le Kilimandjaro lui est resté dans les nuages, ne montrant même pas son bout de nez.
Mais le comble quant au taux d’humidité, c’est il y avait quelques légères infiltrations d’eau au sol, dans la tente. Par chance, si l’on peut dire, les tapis de sol nous en isolaient.
Les chaises de la tente mess dégoulinaient, elles aussi d’eau et, on préféra de tout évidence pique-niquer, assis en tailleur, dans la tente.



Après avoir franchi un petit col on entamait la descente sur un revêtement glissant.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/5.6
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Petite pause à flanc de roche.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/5.6
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Nadine sous une fine grêle ... super les vacances  Pleurs.
Je ne vous raconte pas le froid aux mains pour prendre les photos suivantes.

Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.6
ISO : 100
Focale : 13 mm (Focale 35mm : 77 mm)



Poa et son fameux parapluie. On distingue un tout petit peu les trainées faites par les grêlons.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6mm (Focale 35mm : 28 mm)



Après quelques minutes de grêle assez forte, le sol commençais à se geler par endroit.
Vitesse : 1/200"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6mm (Focale 35mm : 28 mm)



Arpès la grêle, comme nous descendions, on a eu droit à la neige, avec de très gros flocons qui plus est Tire la langue.
Pour les connaisseurs, je n'ai pas fait attention lors de la prise des photos sous la neige avec le compact,
le flash était en mode synchronisation premier rideau et non pas second rideau comme j'aurais du le mettre, ce qui explique
que l'on voit la trainée des flocons de neige en dessous du flocon au lieu de la voir au dessus dans le sens de la chute.

Vitesse : 1/100"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6mm (Focale 35mm : 28 mm)



Et la neige tombe.
Vitesse : 1/400"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



A nouveau quelques séneçons géants.
Vitesse : 1/160"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Bon niveau temps, on peu faire mieux, mais d'un autre coté,
on aura vu la neige tomber sur nous sur les pentes du Kilimandjaro, donc pas trop de regrets.

Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/4.2
ISO : 100
Focale : 7.8 mm (Focale 35mm : 48 mm)



D'autant plus que la végétation dans cette partie est magnifique  Yes.
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Par beau temps cette petite chute d'eau doit avoir un certain charme.
Vitesse : 1/80"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Ici l'eau a pris la couleur du sol.
Vitesse : 1/40"
Ouverture : f/4.7
ISO : 100
Focale : 18.4 mm (Focale 35mm : 112 mm)



Arrivé au camp de Barranco et la vue que l'on a du Kilimandjaro  Marteau.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



La même avec la tente mess et nos deux tentes au premier plan.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)
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« Répondre #48 le: 04 Février 2008 à 21:11:41 »

Si la journée avait à peu près bien commencé avec la première observation du Kilimandjaro, on avait eu par la suite la totale : grêle, neige, pluie, boue, froid etc.
Je commençais sérieusement à me demander si je n’allais pas devoir refaire un jour ce trek pour essayer d’avoir un meilleurs temps.
Septembre devait être une très bonne saison pour effectuer l’ascension du Kilimandjaro. Mais comme nous l’avait dit notre guide de safari au Kenya, ici aussi les saisons sont complètement déréglées.

On passa donc l’après midi dans la tente à manger, discuter, jouer au scrabble etc. Autant dire que la position, toujours assis à même le sol, n’était pas des plus confortable à la longue.
On eut en outre, la visite sous la tente du gardien du camp qui venait nous faire signer le registre pour signaler notre présence sur les lieux ; il était accompagné d’une autre personne qui nous proposa des tee-shirts sur le Kilimandjaro. Vu les circonstances et afin de faire passer le temps, nous nous attardâmes sur la vente proposée. Deux de ces vêtements m’intéressaient, un classique et un autre avec l’inscription ‘Just done it’ parodiant le slogan de Nike ‘Just do it’. De plus, ne sachant pas si j’aurais l’occasion de retrouver ces tee-shirts dans une quelconque boutique de souvenirs, j’ai un peu marchandé mais sans trop insister et je me suis laissé tenté par les deux.

La fin de la journée arriva quand même ; on nous servit le repas dans la tente mess vers dix sept heures trente.
On prit soin d’étaler nos imperméables sur les chaises toujours aussi trempées afin de ne sentir le froid humide nous envahir à nouveau.
Ce soir là, à la place du pain on a eu droit à des crêpes et on les a fort appréciées.
Poa se présenta à notre table, comme à l’accoutumée, en fin de repas pour nous annoncer le programme pour le lendemain. On ne comprit pas tout ce qu’il nous dit (nos neurones étaient sûrement un peu ankylosés par le froid), mais au final, pour nous trois, tout était clair dans nos esprits. Demain devait être une journée de repos et d’acclimation et donc, on n’effectuerait qu’une petite ballade dans les alentours.
On lui fit part de notre désarroi face au mauvais temps qui perdurait. Il nous dit alors comme chaque soir, que demain, c’est sûr on verrait le soleil pour diverses raisons. Mais ce qui nous fit sourire c’est qu’il a ajouté qu’il allait prier très fort toute la nuit pour que demain soit une belle journée.
On entama une plus longue conversation avec lui cette fois-ci, où l’on apprit qu’il avait monté le Kilimandjaro plus de deux cents fois, que la première fois il était âgé de vingt ans et qu’en pleine saison il pouvait y monter trois à quatre fois par mois. Sa voie préférée était la voie Machame pour sa ‘facilité’ et ses paysages.
Il finit la discussion par quelques mots d’encouragement qui nous firent plaisir.
Ce soir là, on ne tarda pas longtemps et on se coucha rapidement en espérant que demain serait une meilleure journée et qu’on pourrait enfin voir le Kilimandjaro en entier, sans nuages accrochés à ses parois.
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« Répondre #49 le: 05 Février 2008 à 17:20:37 »

Merci pour ce partage.
Je n'ai qu'à fermer les yeux et j'y suis avec vous. Chaque phrase me renvoie vers mes propres expériences. Le souvenir le l'humidité qui s'insère partout pendant plusieurs jours au point de n'avoir plus rien de sec dans le sac, d'avoir l'impression de n'y transporter que de l'eau et d'avoir la peau fripée au point que les pieds ne sont plus qu'une plaie dans les chaussures....

J'en frissonne !

Bref tout ça pour dire que ce récit est si prenant, si réel qu'on y est avec vous. Merci pour les images aussi elle contribuent à nous emmener loin dans l'imagination
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« Répondre #50 le: 06 Février 2008 à 19:24:53 »

Et bien je n'ai pas eu le temps de continuer cette ascension du Kili avant ce soir mais je viens de tout lire d'une seule traite et je reste clouée d'admiration devant mon écran ! Le récit est toujours aussi palpitant et tes photos sont magnifiques. Ce temps couvert, pluvieux et neigeux leur apporte un charme mystérieux.  J'aime

Permettez-moi de vous féliciter tous les trois pour votre grand courage face à ce défi difficile à relever. Déjà par temps clément cette ascension doit être éprouvante mais avec ces conditions presque inhumaines, vous forcez mon admiration. J'en ai froid pour vous...

Je me réjouis de lire la suite avec avidité. Tu as un don pour les récits de voyages, comme beaucoup de membres de COW... Il y a ce petit quelque chose qui ajoute un intérêt au vécu... Merci pour ce partage et... courage pour la suite de la marche... Clin d'oeil
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ViBra
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« Répondre #51 le: 06 Février 2008 à 21:50:58 »

Bigre, quelle aventure !

Faut savoir garder le moral dans ces conditions.
Ca me rappelle des moments où, malgré les précautions prises (période théoriquement favorable) on se retrouve à se demander ce qu'on vient faire dans cette galère, et en payant en plus  Triste

Et puis viennent les instants magiques (il y en a toujours), qui viennent illuminer la journée.
Et ce sont ces moments là qu'on se remémore après et pour lesquels on se dit que tout ça, ça valait quand même le coup.
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vinnylove
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« Répondre #52 le: 06 Février 2008 à 23:22:38 »

Bigre, quelle aventure !

Comme tu dis ! A vrai dire je suis un peu moins enthousiaste que vous tous à la lecture de ce carnet.
Non pas qu'il soit mal écrit ou inintéressant, bien au contraire, mais il faut bien avouer que les instants magiques ben y'en a pas eu des masses et que ça ressemble plus à une excursion galère cette ascension...
En fait j'ai longtemps rêvé de faire cette montée du Kili et qu'en lisant tes aventures j'ai plus trop envie de le faire  Choqué
j'espère que vous serez quand même récompensés de tous ces efforts  Clin d'oeil
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« Répondre #53 le: 09 Février 2008 à 00:17:50 »

Merci pour vos commentaires  Sourire

Bien sûr, la pluie, le froid, c'est rarement amusant, mais c'était supportable.
Les tentes n'étaient pas des sonnas non plus et on avait pas mal de vêtements de rechange (en dehors des gants) même si ceux mouillés ne séchaient pas.
Personnellement ce qui me gênait le plus, c'est que je venais pour voir cette montagne mythique (dont j'ai découvert l'existence dans le livre Le Lion de Joseph Kessel alors que j'étais encore au collège), qu'on a du attendre le début du troisième jour de marche pour l'apercevoir, que le voyage dans sa globalité (avec les safaris) était cher pour ma bourse (mais bon faut bien se faire plaisir de temps en temps  Tire la langue), même si c'est relatif car on l'a eu à un tarif très intéressant par Bel Africa pour les prestations fournies et surtout je craignais que ce soit encore comme ça les jours suivants et qu'on arrive au sommet (si on y parvenait) en plein dans les nuages sans rien voir.
Ca j'avoue que ça me traumatisait assez. Car supporter la météo capricieuse, le froid et en échange ne rien voir du tout et payer pour ça, ça aurait été trop pour moi je pense.
Mais bon comme je l'ai déjà dit, la météo peut très rapidement changer en montagne, en bien comme en mal.
Et dans notre cas elle ne pouvait que s'améliorer. Ca nous aidait donc à tenir.

Comme le dit ViBra, c'est les instants magiques que l'ont a vécus par la suite (et que vous allez découvrir) qui nous font voir après coup que le bon coté de ces trois premiers jours de marche.
Bon histoire d'en rassurer quelques uns, je vends un peu la mèche en avance mais on ne verra plus l'ombre d'un goutte de pluie, d'un flocon de neige ou d'un grêlon jusqu'à la fin du trek, tous nos vêtements sècheront et le soleil sera de la partie aux meilleures moments Souriant.

Quoi qu'il en soit, ce serait à refaire dans les mêmes conditions et malgré ces trois premiers jours à la météo pas très clémente que je serai le premier à repartir.
Au final, les bons moments ont quand même été bien plus intenses et ont vite fait oublier, les moins bons.

Ce serait donc dommage si l'ascension vous intéresse de ne pas la tenter pour ces raisons.
C'est vrai comme vinnylove le rappelle que ces premiers jours ne sont pas très enthousiastes, même si on a vue de très belles choses.
Cependant, et vous le découvrirez par vous même les suivants sont d'un tout autre niveau et que de souvenirs en têtes !

Et puis l'incertitude fait partie du charme de l'aventure Grimaçant.

Allez, patiente et courage Yes.
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« Répondre #54 le: 09 Février 2008 à 07:43:15 »

Bon dans ces conditions je continue à suivre votre avanture  Grimaçant.

Citation
on ne verra plus l'ombre d'un goutte de pluie, d'un flocon de neige ou d'un grêlon jusqu'à la fin du trek

J'espère quand même que vous avez eu de la neige au sommet  Clin d'oeil
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« Répondre #55 le: 09 Février 2008 à 11:16:13 »

On attend donc l'apothéose avec impatience  Clin d'oeil

tant mieux que les conditions se soient arrangées car comme toi je ne supporte pas, bien qu'on n'y soit pour rien, d'aller au bout du monde, de payer une fortune, de donner de sa personne pour voir un truc exceptionnel qui au final nous laisse une déception énorme...
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« Répondre #56 le: 09 Février 2008 à 19:17:40 »

JOUR 4 : KARANGA VALLEY

Au petit matin, je ne tenais plus en place malgré l’heure matinale.
Je m’enhardis assez rapidement pour sortir mes bras du sac de couchage  et j’ouvris la tente pour voir quel temps il faisait.
Et là ce fut une grande surprise. C’était probablement les prières de Poa qui ont été entendues.
Le Kilimandjaro était dégagé. Il y avait bien des nuages, mais ils étaient au-dessus du sommet.
A cet instant, l’euphorie m’emporte, je laisse immédiatement la place à Nadine, réveille ma mère en criant directement de la tente et m’habille sur le champ.
Poa, qui s’était levé également de bonne heure, s’approcha de nos tentes pendant qu’on se préparait pour nous dire qu’il y avait une ‘nice view’ sur la montagne. On le remercia, mais venait de la constater par nous même.
Pendant que ma mère finissait de se préparer, Nadine et moi sommes sortis avec l’appareil photo et on traîna dans les alentours, cherchant les meilleurs angles de vue pour réaliser nos photos de paysages et de fleurs.
On découvrit également le fameux mur de Barranco que l’on devra monter pour poursuivre notre périple. C’est assez impressionnant de le voir depuis le camp, particulièrement quand on distingue des personnes sur le chemin, en train de le gravir !
Ma mère sortie enfin et après avoir réalisé encore quelques photos, nous décidâmes de partir à pieds vers le magnifique endroit où s’élançaient les séneçons géants que nous avions traversé la veille. Il était relativement tôt, bien avant l’heure du petit déjeuner, et de toute façon nous n’allions pas faire grand-chose dans la journée, puisqu’il s’agissait d’une journée d’acclimatation. Donc autant en profiter.
A mesure que nous avancions, le ciel se dégageait petit à petit, jusqu’à ce que le soleil finisse par nous embrasser de sa douce lumière et chaleur. Notre moral en était grandement gonflé cette fois-ci ! Depuis le temps que nous attendions un tel moment.
Ce petit jardin de plantes et de fleurs que nous avions tant apprécié la veille, malgré le mauvais temps, n’en était que sublimé par la lumière du soleil.
On s’attarda longuement dans ce petit éden, prenant en photo le Kilimandjaro, les nombreuses fleurs et plantes, les séneçons géants et même un magnifique petit oiseau vert métallisé et noir, mais qui malheureusement était un peu loin pour réaliser une photo acceptable. Nous en garderons dans nos têtes, un spectacle presque féerique, avec cette luminosité fraîche du matin.
Evidemment, on prit tellement notre temps qu’on arriva en retard pour le petit déjeuner.



Le Kilimandjaro au lever du jour.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/3.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Les nuages sont vites arrivés, mais heureusement ils ne sont pas restés trop longtemps.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)







Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/11.0
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/11.0
ISO : 800
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 48 mm (Focale 35mm : 72 mm)



La végétation est très variées et origianle.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 200
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 26 mm (Focale 35mm : 39 mm)



Le mur de Barranco que l’on devra gripper.
Sur la même image en meilleure résolution on peut voir des personnes sur le sentier.

Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/6.7
ISO : 400
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/3.5
ISO : 100
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)



Ici et sur les deux photos suivantes il faut remarquer l'oiseau vert et noir à droite de la plante au centre de la photo.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/4.5
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



On a remonté le chemin par lequel nous étions passé la veille afin de retouver les lieux qui nous avaient semblé attractifs.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/4.5
ISO : 100
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)



Vitesse : 1/200"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/50"
Ouverture : f/4.7
ISO : 100
Focale : 18.4 mm (Focale 35mm : 112 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/20"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 200
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



La compression jpeg a pas mal détérioré cette image.
Vitesse : 1/200"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Certains séneçons sont particulièrement impressionnants !
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Petit à petit le ciel bleu se fait plus présent.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 21 mm (Focale 35mm : 31 mm)



Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/8.0
ISO : 200
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Vitesse : 1/100"
Ouverture : f/3.3
ISO : 100
Focale : 4.6 mm (Focale 35mm : 28 mm)



Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Regardez toute cette lumière ! Ca fait plaisir à voir après la météo capricieuse des jours précédents.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Ciel bleu, rayons du soleil, paysages atypiques redonnent le sourire Souriant.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Une de mes plus belles photos du Kilimandjaro (elle doit facilement rentrer dans le top 10).
Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 21 mm (Focale 35mm : 31 mm)

Journalisée

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Avancer c'est mourrir, reculer c'est mourrir aussi.
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« Répondre #57 le: 09 Février 2008 à 19:36:12 »

On resta un long moment autour de la table profitant du beau temps et de la chaleur apportée par le soleil. Cette enceinte de murailles, tout autour de nous, avec des tons si différents, constituait un cadre merveilleux.
Au demeurant, on voyait bien notre équipe s’activer, mais cela ne nous a pas éveillé le moindre soupçon.
Quand enfin, nous sortîmes de notre contemplation et de la tente mess, Poa vint nous voir nous demandant de sortir nos affaires des tentes car il était temps de les plier.
On fut plutôt interloqué, mais on s’est alors dit qu’ils connaissaient peut-être un meilleur emplacement pour la nuit suivante, et qu’ils allaient faire un simple déménagement.
On rangea alors nos affaires, néanmoins les voyant tous se munir de leur sac à dos ou brandissant leur charge sur leur tête, on finit par se rendre à l’évidence, c’est qu’il y avait quelque chose que l’on n’avait pas dû comprendre la veille.
Comme on peut se douter, on fut parmi les derniers groupes à sortir du camp de Barranco.
Voyant nos porteurs et Poa se diriger vers le mur de Barranco on comprit aisément qu’on allait devoir le franchir tout de suite.
J’ai alors questionné Poa, qui me dit qu’on allait jusqu’au camp de Karanga afin de tronquer la journée suivante qui d’après lui aurait assez longue, en effectuant à la place, deux petites journée de marche.
C’était en fin de compte très simple, au lieu de passer une journée sans rien faire de spécial comme initialement prévu, on réorganisait le temps de marche sur deux jours, minimisant ainsi la difficulté. Et ça tombait très bien puisque le camp de Karanga se trouvait justement à mi chemin.
Par ailleurs, pour d’autres raisons que nous découvrirons par la suite, ce fut une excellente initiative.
Nous voici donc repartis, flanqués de nos sacs à dos.


Le petit déjeuner dans la tente mess.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/4.0
ISO : 200
Focale : 31 mm (Focale 35mm : 46 mm)



Que c'est agréable toute cette lumière avec en toile de fond le Kili.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/4.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le sentier coupait un petit ruisseau fort sympatique.
Vitesse : 1/6"
Ouverture : f/22.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)
Journalisée

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« Répondre #58 le: 10 Février 2008 à 17:25:22 »

Cette falaise (le mur de Barranco) est assez impressionnante et offre des angles de vision très intéressants pour prendre en photo les personnes se trouvant sur le sentier. De plus les paysages qu’elle offre avec ses petites chutes d’eau sont très romanesques, et on aurait aimé s’y attarder un peu plus.
Seulement, Poa avançait d’un pas prudent mais rapide. Peut-être voulait-t-il essayer de rattraper le retard qu’on avait pris ou tout simplement nous montrer qu’on avait été un peu trop long ce matin.
Quelques rares passages délicats à franchir nécessitaient l’aide des mains. Fort heureusement, rien d’infranchissable, même pour une personne comme moi qui a facilement le vertige.
Malgré tout, j’ai profité d’un de ces passages pour prendre quelques photos de Nadine en action. Bon ok, j’ai un peu triché en penchant l’appareil photo de façon à faire croire qu’on était à la verticale et rendre ainsi la photo plus impressionnante.
Mais j’ai eu l’occasion de voir des photos similaires de ce passage sur des revues tout à fait officielles (comme quoi il ne faut pas toujours croire ce qu’on nous montre).
Puis, à l’approche du sommet du mur de Barranco nous pouvions découvrir petit à petit le mont Meru qui se cachait derrière les parois de la vallée du camp de Barranco.
Il s’agit de la montagne la plus proche du Kilimandjaro. Elle culmine à 4565 mètres.
Nous poursuivons énergiquement notre chemin, mais malheureusement  les nuages nous rattrapaient progressivement. Notre seul espoir, c’est que ceux-ci ne soient que passagers.
Nous finissons par venir à bout de cette falaise et au détour d’un virage serré sur la gauche, nous nous retrouvons sur un plateau nous offrant un nouveau point de vue sur l’autre côté du mur de Barranco et surtout une très belle vue sur le Kilimandjaro à moitié sous le soleil.
Finalement cette ascension fut relativement facile et pas aussi fatigante qu’on l’aurait pensé. Il faut dire que nous l’avons monté d’un bon train et qu’elle était d’une durée raisonnable.

Cependant dès qu’on eut franchi ce mur, la température se fit immédiatement plus glaciale en raison de l’altitude d’une part, mais essentiellement due à la présence de rafales de vent froid.
On effectua, ici, un ‘short break’ et ce fut l’occasion de se faire prendre en photo pour la première fois de notre périple, tous ensembles avec Poa, après que j’eus moi-même pris en photo un autre groupe avec leur guide.
Une fois remis de nos derniers efforts, nous poursuivîmes plus tranquillement la randonnée.



Au pied du mur de Barranco.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Encore un petit groupe de séneçons géants.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Dernière passage tranquille près d'un ruisseau avant d'attaquer le mur de Barranco.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 45 mm (Focale 35mm : 67 mm)



Premiers lacets serrés avec quelques porteurs.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/9.5
ISO : 200
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Paysage de la vallée de Barranco.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/9.5
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Certains passages nécessitent l'utilisation des mains. Fort heureusement rien d'insurmontable.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 40 mm (Focale 35mm : 60 mm)



Une fois l'obstacle franchi, tout le monde est content ... à moi maintenant Tire la langue.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Inversion des rôles pour que je puisse être de temps en temps sur les photos Clin d'oeil.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/9.5
ISO : 200
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



La photo est un peu trop floue, mais il est parfois difficile d'anticiper une action en plein effort et de penser aux réglagles de l'apapreil.
Vitesse : 1/15"
Ouverture : f/9.5
ISO : 400
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Point de vue sur des chutes d'eaux passant en contre bas du camp de Barranco.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Impresionnant comme passage n'est-ce pas ?  Rire
Bon je vous rassure, ça ne l'était pas tant que ça.

Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



J'ai cadré de mannière à ce qu'on ne voit pas ce qu'il y a juste à nos pieds
et surtout j'ai incliné l'appareil dans le sens du rocher de façon à faire croire à un mur.
Mais pas plus tard que hier, en feuilleutant une revue photos où il y avait un reportage sur le trek du Kilimandjaro par la voie Machame
j'ai découvert une photo très similaire au même endroit. Comme quoi, il ne faut pas croire tout ce qu'on nous montre Tire la langue.

Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 19 mm (Focale 35mm : 28 mm)



A nouveau les chutes d'eau sous un angle un peu différent.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 400
Focale : 58 mm (Focale 35mm : 87 mm)



Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



A ce niveau on vient de franchir la plus grande partie du mur.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Reste encore quelques mètres à monter pour rejoindre le plateau.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Le sentier monte plus progressivement maintenant.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



Remarquez les chutes d'eau en arrière plan.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 23 mm (Focale 35mm : 34 mm)



La veille nous sommes arrivés par le coin en haut à droite dans les nuages.
Vitesse : 1/45"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Quelques porteurs sur le sentier.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Au loin, à travers un voile de nuages, on découvre pour la première fois le mont Meru.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Encore un séneçon géant.
Vitesse : 1/30"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Un groupe de porteurs avec la vallée de Barranco et le mont Meru.
Vitesse : 1/60"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le mont Meru un peu mieux dégagé que tout à l'heure.
Vitesse : 1/350"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Rencontre d'une nouvelle espèce de 'fleur' qui semble adapté à la sècheresse du coin.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



La plante dans une vue plus globale sur le sol.
Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)


Encore un dernier petit effort pour parvenir au plateau.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/5.6
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Le Kibo. Même s'il y a pas mal de nuages, c'est nettement mieux que les jours précédents !
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 37 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Alors ici, on a tous eu droit à notre photo avec le mont Meru.
Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/10.0
ISO : 100
Focale : 9.1 mm (Focale 35mm : 55 mm)



Vitesse : 1/180"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Vitesse : 1/250"
Ouverture : f/8.0
ISO : 100
Focale : 34 mm (Focale 35mm : 51 mm)



Vitesse : 1/125"
Ouverture : f/11.0
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



Premier point de vue sur la vallée en contre bas.
Vitesse : 1/500"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 70 mm (Focale 35mm : 105 mm)



Et nous voici arrivé pour un 'short break', quelques photos et surtout pour se couvrir car ici souffle un vent pas très réchauffant Clin d'oeil.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 17 mm (Focale 35mm : 25 mm)



A nouveau le Kibo.
Vitesse : 1/500"
Ouverture : f/6.7
ISO : 100
Focale : 28 mm (Focale 35mm : 42 mm)



Une petite photo avec moi et Poa.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/11.0
ISO : 100
Focale : 21 mm (Focale 35mm : 31 mm)



Puis notre première photo tous ensemble prise par un autre guide.
Vitesse : 1/90"
Ouverture : f/11.0
ISO : 100
Focale : 19 mm (Focale 35mm : 28 mm)

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« Répondre #59 le: 10 Février 2008 à 21:04:01 »

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