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eRey
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« le: 21 Août 2007 à 15:40:12 »

Trouvé sur jeune Afrique.com


"Provoquer les pluies pour ne plus subir les caprices du ciel"

"SÉNÉGAL - 21 août 2007 - AFP
Le Sénégal expérimente depuis 2005 les pluies provoquées, un programme initié avec l'aide du Maroc pour ne plus dépendre des caprices du ciel, mais plusieurs chercheurs et acteurs agricoles demeurent réservés sur un impact qu'ils jugent encore incertain.

"Avec l'hivernage tardif de 2002, le président (sénégalais) Abdoulaye Wade avait demandé au Maroc d'aider le Sénégal à expérimenter les pluies provoquées", rappelle le chef de la division recherche de la direction de la météorologie nationale du ministère des Transports aériens, Chérif Diop.

Ce programme, appelé "Bawaan" ("pluie utile" en langue wolof, la plus parlée du pays) vise à assurer la maîtrise de l'eau et la sécurité alimentaire, dans un pays sahélien essentiellement agricole mais soumis aux aléas climatiques et dépendant des importations pour nourrir sa population.

Le procédé consiste à "bombarder", par des avions ou des générateurs au sol, les nuages déjà formés avec de l'iodure d'argent et du sodium, pour obtenir des précipitations.

Le dispositif est complété par des bassins de rétention, pour recueillir l'eau pouvant servir à la pisciculture ou au maraîchage pendant la saison sèche.

Un radar, installé à Linguère (nord), dont "la portée de 480 km couvre presque tout le pays" selon M. Diop, aide à détecter les nuages, et à déterminer leurs caractéristiques physico-chimiques, leurs évolution et réserves d'eau.

Avec ce programme, effectif dans huit des onze régions du pays, 23 opérations terrestres et aériennes ont été menées cette année entre le 18 juillet et le 12 août, contre 35 à la même période en 2006.

Selon la météorologie nationale, la plupart des postes dans les zones centre et nord, où "Bawaan" est appliqué, sont excédentaires à la date du 12 août. Le sud-est, non visé par le programme, est quant à lui en déficit pluviométrique.

"Nous avons de fortes présomptions que ces excédents au centre et au nord sont liés aux opérations faites dans ces zones", assure M. Diop.

Selon plusieurs spécialistes, beaucoup d'aléas entourent toutefois cette pratique. Par exemple, on ne sait pas à l'avance où la pluie provoquée va tomber.

Pour Baba Ngom, secrétaire général du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), une des principales organisations de producteurs au Sénégal, "il faut (concevoir) des projets réalisables. Je n'y crois personnellement pas et le CNCR n'a pas été associé" à l'élaboration du programme.

Pour régler les problèmes d'eau, il préconise plutôt l'irrigation, en "utilisant le fleuve (Sénégal), dont des millions de mètres cubes se jettent chaque année à la mer" et l'eau des nappes souterraines grâce à des forages.

Le directeur du laboratoire de physique de l'atmosphère de l'Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar, Amadou Thierno Gaye, rappelle pour sa part que le Sénégal a déjà expérimenté les pluies provoquées dans les années 60, et que ces "pratiques n'ont pas été jugées concluantes".

"Un bilan complet, incluant le coût de l'opération, ne pourra être donné qu'après la première phase expérimentale du programme 2005-2010" qui permettra de connaître son impact réel, indique le directeur de la météorologie, Matra Ndiaye.

D'ores et déjà, M. Gaye note que "par le passé, il y a eu dans des pays comme les Etats-Unis, Israël, la France et l'Espagne, beaucoup d'argent injecté dans des programmes de pluies provoquées. Les crédits ont ensuite baissé parce que les gens n'ont pas pu prouver leur efficacité".

"La principale difficulté est de connaître l'impact qu'on peut obtenir de l'action d'ensemencement des nuages. Est-ce que sans ensemencement, ce nuage qui a précipité n'aurait pas suivi la même évolution?", s'interroge t-il."
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