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Auteur Fil de discussion: Le braconnage du bois : menace pour les forêts naturelles au Zimbabwe  (Lu 1969 fois)
Simba
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« le: 12 Juin 2007 à 09:01:21 »

Source : Orange AFP/ Vendredi 8 juin 2007

Les forêts du Zimbabwe menacées par la quête de bois de chauffage

"Israel Thebe montre, désespéré, des dizaines de souches d'arbres abattus dans les bois de Mukuvisi, près de Harare, pour alimenter les fourneaux de Zimbabwéens en manque d'électricité. "Une nuit a suffi alors qu'il faut 50 ans pour faire un arbre", déplore ce garde-forestier.

Mukuvisi est une destination très prisée pour les excursions d'écoliers de la capitale qui ont ainsi un aperçu de la vie sauvage, en y observant girafes, zèbres et plusieurs espèces d'antilopes.

Mais ces bois sont aujourd'hui fréquentés aussi par des noctambules munis de haches, qui viennent chercher du bois, très recherché pour compenser l'approvisionnement électrique erratique de ce pays en crise.

Bien que les autorités tentent de contrer l'abattage sauvage, M. Thebe craint qu'il soit trop tard, les Zimbabwéens étant, avec l'arrivée de l'hiver austral, de plus en plus en quête de combustible.

"Nous avons dû engager des gardes de nuit, mais les braconniers trouvent toujours un moyen de se faufiler. Encore deux ans comme ça et la majorité de la forêt sera partie en fumée", ajoute-t-il.

Les habitants des bidonvilles de Harare sillonnent les rues, chargés de bûches ou poussant des chariots pleins, se souciant peu d'être arrêtés.

Leur sentiment d'impunité n'a rien d'étonnant vu que les contrevenants pris en train de couper illégalement du bois risquent une amende de seulement 2.500 dollars zimbabwéens (5 cents US au marché noir).

La récession économique dans laquelle s'enlise le Zimbabwe depuis plus de sept ans, avec une inflation supérieure à 3.000%, se ressent dans chaque aspect de la vie quotidienne.

Mais si son impact sur l'espérance de vie ou le chômage ont fait l'objet de plusieurs études, ses effets sur l'environnement commencent seulement à inquiéter.

Le Zimbabwe importe 40% de son électricité: 100 megawatts par mois de République démocratique du Congo (RDC), 200 du Mozambique, 300 de Zambie, 450 d'Afrique du Sud.

Mais ces importations vont cesser cette année, les pays voisins ne parvenant plus à satisfaire leur propre demande, ce qui oblige les Zimbabwéens à recourir au bois pour se chauffer et cuisiner, y compris dans les appartements.

La situation fait aussi des heureux comme Agnès Mutero, minuscule près de l'énorme tas de bois qu'elle écoule au marché de Mbare, le plus grand de Harare.

"Les coupures de courant font mon affaire", déclare cette femme qui vend un fagot 20.000 zim dollars (80 USD). "Si je suis arrêtée, je paie l'amende et je retourne travailler. Je ne peux pas laisser ma famille mourir de faim si je peux la nourrir en vendant du bois."

Mais selon les spécialistes de l'environnement, tout le monde finira par payer le prix de ce pragmatisme à court terme.

"Le braconnage du bois est une vraie menace pour nos forêts naturelles", souligne Fiona Munyepfu, de l'organisation Environment Africa. "Il suffit de parcourir quelques kilomètres en dehors de Harare pour constater l'étendue des dégâts, aggravés à cause des coupures d'électricité."

Pour Luckymore Kondo, qui vit près du marché, les Zimbabwéens n'ont pas le choix.

"La plupart du temps, nous devons prendre du bois pour cuisiner, comme à la campagne, même si nous payons nos factures (d'électricité) à la fin du mois", dénonce-t-il. "Je me demande ce qu'il restera de nos forêts si les problèmes de courant persistent. Il faut faire quelque chose pour arrêter ça.""

Journalisée

Point besoin de porter la crinière, pour croquer la latérite afin qu'elle coule dans mes veines.



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