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Auteur Fil de discussion: Tanzanie : les Parcs du Nord  (Lu 34246 fois)
zabinouk
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« le: 24 Avril 2007 à 18:44:45 »

Le récit de ce qui s’est passé avant Zanzibar et Stonetown

15 septembre 2004,

Et me voilà, de nouveau en Tanzanie pour la deuxième fois, ce coup ci c’est ma sœur Nathalie que j’ai convaincue sans trop d’effort de m’accompagner.
Nous allons visiter les parcs du Nord : Tarangire, Lac Manyara, Serengeti, et Ngorongoro  avant de nous envoler pour Zanzibar.
Mais pour elle, il était hors de question que ce soit sous tente, donc c’est en Lodge que nous dormirons tous les soirs.
Ca a du bon, je l’avoue.

Nous sommes parties hier en fin d’après midi, de Genève pour Arusha via Amsterdam et Nairobi. Un violent orage nous a cloué au sol à Amsterdam pendant plus de deux heures et nous n’avons jamais comblé le retard, malgré les deux heures d’attente de prévues à Nairobi, nous loupons la correspondance.

Et me voilà donc entrain de faire la queue pour obtenir une place sur le vol suivant pour Arusha, a essayer de construire des phrases en anglais dans ma pauvre tête fatiguée, avant d’arriver au comptoir.
Miracle, j’ai compris ce que l’on me disait et je me suis faite comprendre, deuxième miracle, j’arriverais même à passer un coup de téléphone pour expliquer à l’agence à Arusha que nous sommes dans le prochain vol, pour eux bien sur c’est Hakuna Matata.

Petite parenthèse, depuis 2004, j’ai fini de prendre des cours d’anglais et j’ai légèrement amélioré mon niveau, de plus après 5 mois de No Worries Australo-Néo-Kiwis, ça devrait jouer pour le voyage en sept. 2007.

Et donc, après deux heures à traîner dans l’aéroport de Nairobi, et bien on a quand même faillit rater l’avion. Il a fallut que l’on coure après l’hôtesse qui emmenait les passagers à pied sur les pistes pour prendre  le vol de Precision Air.

Pendant le vol au loin nous apercevrons le sommet enneigé du Kilimandjaro, et la savane à l’approche d’Arusha.





Arrivées à Arusha sans problème, Nath qui adore les petits avions est juste un peu barbouillée, nous passons la douane sans problème, mais je m’attarde quand même à bien vérifier la date d’entrée qu’ils ont écrite, la première fois ça avait faillit me jouer des tours car ils avaient mis une date erronée, et j’aurais du repayer un visa pour repartir.

Un chauffeur nous attend et nous embarque pour Arusha ou nous rencontrons un représentant de l’agence Savanah.
En 2001 quand j’étais partie , j’avais eu affaire à un super guide, Julius et qui parlait français alors quand j’ai monté le programme à Genève , j’ai bien évidement redemandé Julius , bien sur ça ne posait aucun problème, sauf que des Julius il y en a beaucoup en Tanzanie.

Alors on a effectivement Julius, mais il ne parle qu’anglais, bon c’est pas grave je vais en profiter pour améliorer mon anglais, je ferais la traduction. On vérifie le programme. Puis nous avons une heure pour nous restaurer avant de rencontrer Julius.

Dernières consignes, puis en route pour Arusha où nous ferons du change avant de partir pour le premier parc, le Tarangire le parc des deux géants : éléphants et baobabs.

Depuis ma première visite en 2001, l’entrée du parc a considérablement changé. Un grand stationnement dont les emplacement sont délimités par des cailloux, des WC tout carrelés, un observatoire qui s’élève autour du tronc d’un baobab, des vitraux représentant le Tarangire à la saison sèche et à la saison humide.










Après être montée sur les plateformes de l’observatoire pour avoir un aperçu de la savane, nous pénétrons enfin dans le parc proprement dit.
Voilà 24h que nous voyageons, 36h que nous n’avons pas dormi, mis à part les 2-3h volé dans l’avion si on appelle ça dormir, mais nous voilà tout à coup bien éveillées pour tenter d’apercevoir les premiers animaux sauvages.

C’est un petit groupe d’éléphants réfugiés à l’ombre du parasol d’un acacia, que nous verrons en premier, puis un groupe de zèbres, dont le pelage rayé se confond dans l’ombre et la lumière d’un épineux, une autruche…







Nath est émerveillée, car malgré mon récit et les photos de mon premier voyage, elle n’avait pas vraiment réalisé que l’on pouvait voir des animaux sauvages si près de nous.

Nous pénétrons plus avant dans le parc et je retrouve des paysages familiers, Tarangire hill au loin, rivière Tarangire, baobabs, termitières, herbes jaunes, acacias, sausage tree.



Nous mettrons environs deux heures pour gagner le Sopa lodge, en rencontrant sur notre piste poussiéreuse, zèbres, gnous, dik-dik, éléphants, éclairs fulgurant vert et jaune d’un vol d’inséparables.











Le ciel est devenu très nuageux avec le soir, et nous bénéficions par moment d’une belle lumière filtrante.







Nous gagnons le lodge juste avant la nuit, nous occupons une chambre spacieuse en rez-de-chaussée, avec un balcon, en mettant le nez dehors j’apercevrais un couple de dik-dik à 5-6m en train de brouter un épineux.
Nous attendons vaillamment  19h30 pour gagner le restaurant, et commandons  un cocktail sans alcool au bar, pour fêter notre première journée de vacance et notre début de safari, et nous passons à table. Heureusement ce soir nous avons un sympathique serveur qui parle le français et c’est tant mieux parce que l’éclairage fort romantique, à la bougie et lampes tamisées, n’est pas du tout fait pour nous stimuler à rester éveillées.
C’est avec un plaisir extrême que nous regagnons notre chambre à l’heure très tardive de 20h45 et à peine 15mn plus tard nous sommes couchées, le réveil est programmé pour 6h.

Mais ça c’est la suite de l’histoire.
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« Répondre #1 le: 24 Avril 2007 à 18:56:32 »

Je sens qu'on va encore bien se régaler  Tire la langue
Bien sympa les vitraux et ta photo des 4 petits cul de zèbres  Yes  Yes
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babelilu
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« Répondre #2 le: 24 Avril 2007 à 21:01:28 »

COOOOLLLL le début du voyage !!!  J'aime
Ah je suis trop heureuse, pour mois il y a encore 4,5 mois d'attente....  Pleurs Pleurs
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« Répondre #3 le: 24 Avril 2007 à 21:34:21 »

Je sens qu'on va encore bien se régaler  Tire la langue

+1

Je me réjouis de lire la suite. Les photos promettent déjà beaucoup...
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Patrick
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« Répondre #4 le: 24 Avril 2007 à 22:41:13 »

J'apporte les pop-corn, un tabouret et j'attends la suite... miam !
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zabinouk
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« Répondre #5 le: 28 Avril 2007 à 18:25:30 »

16 septembre 2004

Il est 6h30 et je suis sur notre balcon, le jour se lève, nuageux. Dans la pente en face dominée par 2 baobabs, parmi les buissons, j’aperçois des masses sombres qui remontent la pente. Une fois que j’ai mis lunettes je distingue mieux que ce sont des éléphants, et avec les jumelles je crois même distinguer qu’ils sont rouges… ?



Après un copieux buffet de petit déjeuner, nous retrouvons Julius, ce matin nous explorons le parc du côté du marais de Silalé.

Et je rate la première photo, grrrrrr…., je n’ai pas osé demandé l’arrêt à 100m de notre point de départ et donc je n’ai pas pris le magnifique baobab émergeant d’une mer d’herbe sèche éclairée par le soleil rasant qui perce au travers des nuages.
 En photo c’est une leçon que j’ai un peu de mal à retenir, et pourtant ça m’a déjà joué des tours, ne pas remettre à un autre moment la prise que l’on veut faire maintenant.


Tarangire hill

Aujourd’hui, nous aurons la chance des débutants, surtout ce matin où nous verrons 4 des big five sur 5. Et oui en cette première matinée, nous verrons des éléphants de différentes couleurs, des lions perchés dans un arbres, d’autres cachés sous un arbuste, des buffles et un léopard, malheureusement trop loin pour une photo, et que des crétins ont fait fuir en approchant trop près et hors piste de l’arbre où il se tenait.En quittant le lodge nous avons d’abord suivit la east bank road, une piste qui surplombe la rivière Tarangire. Nous y avons rencontré des girafes, des impalas, un mâle et des femelles en compagnie d’un phacochère, des dik-diks à plusieurs reprises en couple ou solitaire dont un entrain de se gaver d’une fleur d’arbre à saucisse presque aussi grosse que sa tête ; une femelle cobe à croissant presque invisible au milieu des branchages, et une petite steenbock près de  l’aire de pose.











Un arrêt est nécessaire pour éliminer le thé matinal, à l’ombre d’un acacia, sur un banc nous faisons une pose, enfin pour être exact, Julius fait une pose pendant que nous essayons avec plus ou moins de succès de photographier des spréos  superbes.



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« Répondre #6 le: 28 Avril 2007 à 18:52:07 »

Pour le paysage c’est plus facile au moins il ne bouge pas sans arrêt, on est face à l’étendue verdoyante du marais de Larmakau, qui est dans le prolongement de Silalé et au fond on aperçois L’Oldonyo Ngahari.


Après cette pause nous reprenons la piste, après avoir aperçu un aigle pêcheur perché sur une branche d’acacia, tenant dans son bec un fr…. à non c’est pas la même histoire ni le même oiseau, désolée. Donc après l’aigle dont la photo n’est pas terrible, ce que nous avons vu dans les branches d’un acacia surplombant la piste, c’est deux jeunes lions mâles. Ce qui obligeait les véhicules à sortir de la piste des fois qu’ils auraient l’idée saugrenue, les lions pas les véhicules, de vouloir faire un casse-croûte de touristes.

Le plus à droite des deux est confortablement ?! installé dans les branches, entre les paupières mi-closes on aperçois son regard d’ambre.
Pour l’autre ça à l’air plus compliqué, en effet une branche l’empêche de s’installer confortablement c’est plus acrobatique et nous espérons qu’il ne va perdre l’équilibre et tomber sur nous. Après un bon moment et malgré la branche il semble trouver une position confortable, pour un lion, et se laisse lui aussi, aller à faire la sieste.







La piste se poursuit le long du marais contraste de la bande vert vif, due à la présence de l’eau et de la savane jaune plus lointaine.
Impalas, pintades, gazelles de Grant, puis deux lionnes et un lionceau à l’ombre d’un buisson, zèbres et cigognes dans l’herbe vertes au bord de l’eau, mais assez loin. Trois gnous passe au galop et au loin très loin, deux énormes masses noires et mouvantes, se sont des buffles.

Nous ferons demi-tour, et croiserons un troupeau de buffles beaucoup plus proche ce coup-ci, un ou deux guetteurs sont perchés sur la base de termitières et suivent attentivement notre progression des yeux.



Sur notre gauche, est apparue un petit groupe de 4 éléphants, le van s’arrête pour que nous prenions des photos, ce que je pense être la femelle qui dirige le groupe avance plus vite et cherche à couper la piste derrière nous, Julius recule un peu, après un instant d’hésitation, et les oreilles largement écartées en signes d’avertissement elle entraîne les trois autres  et traverse la piste pour gagner le marais situé sur notre droite. Au passage le dernier éléphant une jeune femelle aussi nous gratifie aussi d’un battement d’oreilles inquiet.


Une fois gagné la sécurité du marais, les 4 éléphants prennent le temps de boire, de s’arroser, et de se goinfré d’herbe verte avant de regagner l’autre rive et l’herbe sèche de la savane.


C’est un peu plus loin que Julius repérera le léopard sur la branche d’un acacia, et comme je l’ai dit plus haut, des crétins s’approcheront trop près et hors de la piste, ce qui est formellement interdit en Tanzanie, et le feront fuir.

Nous repassons sous l’arbre aux lions, qui sont maintenant tous les deux en pleine sieste, je prends deux photos du lion vu de dessous.


Nous sommes maintenant sur le chemin de retour au lodge et malgré les nuages il fait bien chaud, nous croisons des zèbres et des éléphants rouges. Et non je n’ai pas bu d’alcool, d’ailleurs les éléphants sont rouges et pas rose. Bien que ce ne soit pas le cas à cet endroit, la terre du Tarangire peut être bien  ocre rouge.





De retour au lodge, nous déjeunerons au bord de la piscine, d’un BBQ, à l’ombre de paillotes, en compagnie d’oiseaux et d’écureuils voleurs de pain.
Pas de piscine pour nous en attendant l’heure du game drive de l’après midi, il fait bien trop chaud et autour de la piscine il n’y a pas d’ombre et bien que le soleil soit parfois filtré par les nuages, nous ne voulons surtout pas courir le risque de nous transformer en homard trop cuit, ç nous gâcherais la suite du voyage à tous les coup. Donc nous réfugions au frais dans notre chambre et en profitons, moi pour avancer mon carnet de route, et Nath pour faire la sieste. Par précaution l’alarme du réveil est mise, au cas ou moi aussi je sombrerais.

C’est dans les roches qui bordent le sentier qui mène à notre chambre que nous avons vu un superbe agame des colons, mâle.



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« Répondre #7 le: 28 Avril 2007 à 21:59:08 »

Continue vite Zabinouk ! Ton safari est magnifique et tes photos superbes ! J'aime J'aime Tu écris très bien et tu as de l'humour ! Yes J'aime
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« Répondre #8 le: 29 Avril 2007 à 11:57:48 »

Le game drive de l’après midi commence vers 15h30, la sieste fût… un délice, nous voilà donc d’attaque pour continuer nos découvertes sur les pistes du Tarangire.

Si vous n’aviez pas encore remarqué, j’aime les zèbres et je l’ai dit à Julius, alors chaque fois que l’on en voient, il s’arrête, j’en donc un véritable troupeau dans mon album, presque autant que lors qu’ils accompagnent les gnous dans leur migration.





On a aussi la chance de tomber sur deux serpentaires, ou secretary bird, entrain de chassé en quelques minutes nous en voyons un exécuter une drôle de danse dans les hautes herbes, ailes grandes ouvertes, tout à coup il plonge la tête dans les herbes et quand il la relève j’ai juste le temps d’appuyer sur le déclencheur, il tient en son bec, non pas un fromage, mais ce qui semble être un rat, 2 secondes après un coup de tête en arrière et houps la bestiole disparaît complètement dans son gosier.


Evidement nous sommes réjouies d’avoir pu assister à cette scène.

Plus loin, nous croisons un groupe d’autruches femelles plus ou moins à l’ombre sous un acacia.


 Puis ce sont les zèbres sur le bord de la rivière Tarangire, j’aimerais tellement, prendre une photo d’un beau reflet d’un groupe de zèbres s’abreuvant dans l’eau, et bien ce ne sera pas encore pour cette fois ci.



Julius empreinte une petite piste, au milieu des hautes herbes, où dominent quelques baobabs, tout à coup il s’arrête et nous demande si nous avons vu le léopard descendre du baobab à 50 m sur notre gauche, et non ! Il s’approche et nous apercevons le reste de la dépouille d’un jeune zèbre coincée dans une fourche. Nous continuons un petit moment sur cette piste en scrutant les hautes herbes, mais rien. Un peu déçues tout de même nous faisons demi-tour un peu plus loin, ce qui a permis au léopard de revenir pendant ce temps et cette fois youpi nous pouvons l’admirer d’assez près, à contre jour malheureusement pour les photos.




Le soleil perce une nouvelle fois à travers les nuages, et nous gratifie une nouvelles fois d’une belle lumière, chaude sur les herbes sèches.



Nous croisons de nouveau des zèbres, des girafes, impalas, éléphants sur la piste de retour au lodge et en prime d’un beau couché de soleil.
 Pour une première journée entière, de safari nous avons été gâtées,  4 sur 5 big five, éléphants, buffles, lions, léopards ; des scènes originales que je n’ai pas vu lors de mes précédents safaris, lions dans les arbres, serpentaires chassant…
Pourvue que la suite soit aussi prolixe en événements que cette première journée.


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« Répondre #9 le: 29 Avril 2007 à 15:21:50 »

Un petit bonus, j'ai retrouvé dans mon fichier les photos prisent avec l'APS, voilà une photos panoramique d'un des lion, perché dans l'arbre, j'ai laissé volontairement le morceau du toit de notre voiture.

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« Répondre #10 le: 29 Avril 2007 à 15:55:34 »

17 septembre 2004 : Tarangire-Lac Manyara

Voilà, les sacs sont bouclés après le petit déjeuner nous quitterons le lodge en effectuant un dernier game drive dans le parc de Tarangire.
A vrai dire on pourrait dire que l’observation commence dans la salle à manger, car une ribambelle de calaos à bec rouge se presse sur la rambarde du balcon de la salle à manger dans l’espoir de grappiller quelques miettes.



On peut aussi dire que la faune touristique est  elle aussi, intéressante à regarder, mais bon, pas besoin  de venir jusqu’en Afrique pour en avoir un aperçu.

8h nous chargeons les bagages dans le van, enfin quand je dis nous… nous on a juste sortis les sacs devant la chambre.
Puis c’est le départ, quand hier je n’ai pas demandé l’arrêt pour une photo d’ambiance en pensant que je pourrais la refaire le lendemain, c’est bel et bien raté car pour l’instant le ciel et très gris et nuageux. Donc pas d’herbe dorée par le soleil rasant.

Ce matin encore, nous croisons une variété intéressante d’animaux, nous n’avions pas encore vu de chacal à chabraque, c’est maintenant chose faite, le museaux pointue de l’un d’eux dépassant entre les herbes, puis une girafe et son jeune, une autre dont la tête dépasse un bouquet d’acacia, un héron cendré, un marabout et des cigognes à bec jaune se mirant dans le lit étroit de la rivière Tarangire.







Une troupe de babouins nous bloque un instant la piste, nous attendrissons devant les tout jeunes, se poursuivant ou se réfugiant contre leur mère. A travers l’objectif je croise le regard de l’un d’eux, c’est toujours  impressionnant.







Un dernier éléphant, un phacochère puis nous quittons le parc, par une piste poussiéreuse avant de regagner une route goudronnée. Au loin on aperçoit les reflets du lac Manyara.
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« Répondre #11 le: 29 Avril 2007 à 16:14:41 »

J'adore ton récit... c'est magnifique ! Vivement la suite...  J'aime
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« Répondre #12 le: 29 Avril 2007 à 16:22:20 »

 
En 2001, quand je suis venue la première fois en Tanzanie, la route A 104 entre la jonction Makuyuni et Mto Wa Mbu était une piste rouge et défoncée, de gros engins étaient stationnés le long de la piste, mais les travaux n’étaient pas encore commencés. Chaque fois que nous croisions un autre véhicule, surtout si c’était un camion, la land Rover était submergée par une vague de poussière rouge, si fine que l’on aurait vraiment crue que de l’eau ruisselait sur le pare brise. On avait intérêt à remonter vite fait les glaces.

En ce jour de septembre 2004 une magnifique route goudronnée remplace la piste défoncée.
On a gagné en confort et en rapidité, mais on a perdu en charme. Aujourd’hui je doute qu’il y ait encore des vendeurs de bananes et autres denrées sur le bord de la piste à l’ombre des flamboyants, d’autant plus que la route qui traverses Mto wa mbu  maintenant est bordée de deux larges fossés.

Bord de route



L’entrée du parc de Lac Manyara a elle aussi été aménagée, avec une promenade en bois qui fait un petit circuit didactique à la frange de la forêt. C’est la que nous pouvons voir  que nos plantes d’appartements, sont en réalité de véritables arbres.
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« Répondre #13 le: 29 Avril 2007 à 17:32:12 »

Une fois la porte du parc franchit nous pénétrons sous le couvert de la forêt, l’atmosphère y est sensiblement plus humide. Il y aussi la présence d’un bourdonnement incessant, du aux insectes.

C’est la fin de matinée et la lumière est assez dure, sous le feuillage dans les arbres nos regards cherchent les éventuels animaux.
Tout d’abord ce sera des babouins, au sortir de la forêt, puis haut perché un oiseau que l’on dirait sortie de la préhistoire, un calao à joue grise.





 Plus loin dans une clairière traversée par un mince cours d’eau un cobe à croissant en compagnie d’un marabout et à l’ombre à peine visible un cobe des roseaux.

Plus loin encore à l’ombre d’acacias un groupe d’éléphantes accompagnées de jeunes dont deux vraiment petits et un peu turbulents.
Les femelles ne sont pas inquiètes par notre présence, mais sont vigilantes au début quand nous nous sommes arrêtées au bord de la piste, elles sont pratiquement toutes tournées la tête vers le tronc de l’arbre sauf une ou deux. Les deux plus jeunes semblent jouer à cache-cache entre les jambes des adultes. Insensiblement sans vraiment changer de position les femelles ont resserré le groupe qui est maintenant bien plus compact, les deux polissons ont du recevoir un avertissement imperceptible à nos oreilles humaines car ils se sont un petit peu calmés, et rapprochés de leur mère respective.





Nous poursuivons notre avancée dans le parc, d’un côté s0élève la barrière du rift, de l’autre on aperçoit la vaste étendue du lac très asséchée.



Nous doublons de très près un mâle solitaire, quand je dis près c’est très près, car lui marche sur le bord de la piste à droite et nous, nous sommes montés à moitié sur le talus gauche pour le doubler, y-a-t’il même seulement un mètre qui nous sépare ?





Vers 13h environ nous faisons une pose pique-nique  à l’ombre maigre d’acacias, il fait très chaud et nous sommes content de ne manger qu’une salade de pâtes et des tranches de fruits frais et juteux.

Une heure plus tard, abruties par la chaleur et rêvant d’une bonne sieste à l’ombre, nous repartons en sens inverse sur une piste plus proche de la rive du lac en temps normale, mais avec la sécheresse il est bien loin.

Nous parcourons le parc en observant de nouveau des zèbres, des gnous, un éléphant   à qui l’on cédera la piste, des hippopotames, immergés dans un maigre canal.











Puis sur le chemin qui nous mène à la sortie nous reverrons des calaos à joues grises, et même des blue monkeys ou cercopithèques.


Pour ce soir notre hôtel est perché sur le bord du rift, notre chambre est au deuxième étage, et nous avons un balcon qui domine le lac Manyara, la vue est de toute beauté, même si mes photos ne lui rendent pas hommage.



J’aperçois ce qui pourrait passer pour une colonne de fourmis, se déplaçant sur l’herbe rase et jaune, mais en fait, en prenant les jumelles on devine que c’est des buffles.

La soirée est de nouveau très tranquille, il faut dire que l'on est raide.
On piquera quand même un bon fou rire à table, car l'une de nos serveuse se nomme Trainee, ben oui tout le personnel porte un badge avec son nom, elle n'est vraiment pas gatée avec un prénom pareil.
Pauvre de nous, ou plutôt pauvre de moi avec mon "excellent " niveau d'anglais, je n'ai pas compris que sur son badge ce n'était pas son prénom, mais sa fonction Marteau Marteau Marteau elle est stagiaire Embarrassé Grimaçant Grimaçant.
Et voilà c'est tout pour ce soir.

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« Répondre #14 le: 29 Avril 2007 à 18:16:06 »


Je bave , je bave  J'aime J'aime J'aime et comme nous tous j'attends la suite avec impatience

J'aime beaucoup ton récit plein d'humour et de simplicité ..il te ressemble  Clin d'oeil
Merci Isa de nous faire partager ce voyage ..qui je l'espère te permet également de revivre ces délicieux moments   
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Chinook
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