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Auteur Fil de discussion: Le Parc National des volcans et les gorilles (Rwanda 4ème étape)  (Lu 11269 fois)
Gaston
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ANECDOTES AFRICAINES


« le: 11 Avril 2006 à 10:32:45 »

LE PARC NATIONAL DES VOLCANS ET LES GORILLES



Cette région d’environ 14.000 ha (données 1972) est constituée d’une chaîne de montagnes volcaniques aux proportions gigantesques.
Sur les versants abrupts on pouvait y rencontrer des éléphants, des buffles, des céphalophes et des… Gorilles.
Comme en toute montagne, la flore se répartit par étages aux limites relativement bien tranchées  à partir de 2.500 m. En dessous les cultures vivrières et le pyrèthre ont pris toute la place.
De 2.500 à 2.600 m, on trouve un peuplement à peu près pur de bambous... Au-delà, de 2.600m à 2.700m, c’est la forêt de hagenias, des arbres de 20m de haut et 1,5 m de diamètre. Puis jusqu’à 3.500 m, c’est l’étage des bruyères arborescentes qui peuvent atteindre jusqu’à 10 m de haut. Enfin au tout dernier palier, on trouve les séneçons, les lobélies, des groupements buissonnants d’immortelles et sur les plus hautes altitudes des mousses et des lichens.
Mais si nous sommes là, c’est pour mieux observer le gorille des montagnes…
Voici leur répartition d’après les résultats du recensement de 1972 :
-   Muhabura   13
-   Sabyinyo   32  en 9 groupes
-   entre le Sabyinyo et le Bisoke        12
-   Bisoke    96  en 22 groupes
-   Karisimbi    18
Ce qui donne une population de 170 gorilles pour le parc des volcans au Rwanda.
Le gorille de montagne est très impressionnant. Il peut atteindre 2 mètres de haut et dépasser largement les 200 kg. Et pourtant, c’est un animal pacifique, craintif et… Essentiellement végétarien.
En cas de rencontre voici quelques conseils utiles.
Dès le contact, il ne faut ni fuir, ni rester debout car pour eux la station debout est une manifestation d’agression.
L’un des mâles poussera des cris qui vous paraîtrons effrayants. Il se frappera la poitrine pour signaler sa présence aux autres membres du groupe et répètera ce geste pendant toute la rencontre. Dès le contact, tâchez d’imiter leurs gestes comme casser des brindilles, arracher des feuilles, de l’herbe et faites semblant manger.
N’essayez pas de les suivre et surtout… N’oubliez jamais qu’un gorille effrayé peut devenir extrêmement dangereux
Après ce premier contact, les gorilles reprendront leurs occupations, ils mangeront, joueront, partiront, reviendront tout en vous laissant le loisir de les prendre en photo à votre aise. Il n’est pas rare que, mis en confiance, ils s’approchent jusqu’à vous toucher.
Quand on regarde la carte des volcans, on constate que la meilleure approche des gorilles se fait par le Rwanda.
L’approche par l’Ouganda ou le Congo/Zaïre est plus difficile et la piste bien plus longue.
Je ne connais pas le tarif actuel des droits de visite au parc des volcans… Mais il est serait devenu exorbitant…Et cependant…Quel qu’en soit le prix… Il se justifie amplement.
Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter le site de notre ami Gikondo :
http://gikondo.romandie.com/

Les voici, les voilà… (veilles diapositives scannées)

Petit de gorille

1.


Gorille et son petit
2.


Gorille fatigué
3.


Gorille en observation
4.


A l’heure de la sieste
5.


Gorille et son petit
6.


Gorille attentif aux réactions
7.


Attention, ça peut mordre
8.


Impressionnant
9.


Très impressionnant
10.


En pleine méditation
11.


En observation et attentif à toute réaction
12.


En pleine et profonde méditation
13.


Avec un jeune en pleine éducation
14.


Toujours en état d’observation
15.


Pour se reposer, quoi de mieux que la position couchée
16.


Pour ensuite être prêt à mieux vous observer
17.


Puis retomber quelques instants en état de prostration
18.


Pour mieux m’approcher il faut suivre le guide ?
19.


ANECDOTES VERIDIQUES…

  • Diane Fossey (Gorilles dans la brume) n’était pas toujours très accueillante… C’est à coup de fusil qu’elle éloignait les braconniers et les touristes indésirables, tous ceux qui en quelques instants réduisaient à néant… Bien des années d’observations menées avec grande patience. Les gorilles du parc des volcans étaient… Sa seule famille…
  • Quand vous cueillez de l’herbe ou des feuilles, surtout ne les mangez pas… Comme cet innocent touriste qui s’est payé… Une sacrée diarrhée…
  • S’il vous arrive de rencontrer un bébé gorille, surtout ne le prenez pas dans les bras… En demandant à votre ami de prendre "la photo du siècle". Comme ce jeune coopérant (dont je tairai la nationalité) et qui fut projeté et mordu, reprojeté et remordu… Il en tremblait de tout le corps et il doit encore en trembler maintenant…

Autres liens intéressants…
http://www.earthwatch.org/site/pp.asp?c=crLQK3PHLsF&b=479999
http://www.christophe-courteau.com/ et dans "Recherche d'images" demandez le Rwanda
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cazelle
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« Répondre #1 le: 11 Avril 2006 à 11:13:39 »

C'est très interressant tout ça Gaston Sourire

Ils sont impressionnants!

Il y a de jolies photos de gorilles prises par Christophe Courteau sur le site que tu proposes!
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Simba
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« Répondre #2 le: 11 Avril 2006 à 16:28:13 »

Très sympa reportage photo Gaston de ces grands "yeux rouges" ( Clin d'oeil) accompagné d'un précis descriptif.

Actuellement le permis (obligatoire) pour aller voir les gorilles s'élève entre 360 $ à 375 $ (dernière source d'infos en ma possession) pour une heure sur place. (en plus de ascension)

Possibilité de les observer soit :
Parc National des volcans (Rwanda).
Les départs se font depuis le centre d'accueil de Kinigi (au nord de Ruhengeri).
Pour toute réservation :
ORTPN : 1, Bld de la révolution BP 905 Kigali - Tél : 57 65 14 - Fax : 57 65 15.
http://www.vrsrv.com/bin/tk4/tkt=ortpn01t7

Parc National de Virunga (RDC)
Mga Hinga Gorilla NP et Bwindi Forest (Ouganda)



Voici un lien très intéressant sur le "Toursime aux gorilles en Afrique Centrale"

http://www.ecofac.org/Canopee/N13/N1311_TourismeGorilles/TourismeGorilles.htm
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« Répondre #3 le: 12 Avril 2006 à 10:45:01 »

Merci pour le dernier lien Simba Sourire j'ai trouvé l'article très interressant!

je comprends mieux le prix très élevé pour voir les gorilles des montagnes.
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« Répondre #4 le: 12 Avril 2006 à 12:34:43 »

Extrait -Article WWF.be
14/12/05 - Especes
S.O.S. KING KONG EN DANGER


La population du gorille de Grauer a chuté de 80% en 5 ans Triste

La situation du gorille de Grauer (ou le gorille de plaine oriental) est la plus inquiétante. Cette sous-espèce répandue dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) a subi un déclin de 80 % au cours des cinq dernières années. Alors qu’on estimait la population à quelque 17.000 individus en 2000, il en reste à peine 3000 aujourd’hui.
Le gorille de montagne, le plus grand de tous, est lui aussi en situation critique. Ce gorille ne vit que dans deux parcs nationaux s’étendant aux frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda. Les effectifs du gorille de montagne sont restés stables au cours des dernières années (environ 700 individus), mais leur avenir est loin d’être assuré. Des efforts intenses et des moyens financiers importants restent plus que jamais indispensables pour sauver l’espèce.
Les principales menaces qui hypothèquent la survie des gorilles en Afrique sont la chasse et la réduction de leurs habitats naturels.
Dans les régions ravagées par des conflits, les braconniers n’ont aucune peine à se procurer des armes. Un peu partout, la viande de gorilles et d’autres animaux forestiers (ce que l’on appelle la viande de brousse ou bushmeat) se vend à bon prix. Les forêts sont menacées par les exploitations illégales et les populations locales, pauvres, ont sans cesse besoin de bois de chauffe et de nouvelles terres agricoles. Dans beaucoup de régions, les forêts où vivent les gorilles diminuent à vue d’œil. Certaines maladies (comme le virus d’Ebola) provoquent des hécatombes non seulement chez les humains, mais aussi parmi les les gorilles.

“Adopt A Gorilla”
Dans le cadre de sa nouvelle campagne, le WWF propose au public d’adopter un gorille. Il s’agit d’une adoption toute symbolique, qui permet au WWF de récolter des fonds destinés à soutenir le Projet PEVi, un des nombreux projets de terrain du WWF dans la région et dont le but est de restaurer l’intégrité du Parc national des Virunga, le domaine des gorilles de montagne, tout en conciliant les intérêts du parc avec ceux des populations locales. Le Projet PEVi (Programme Environnemental des Virunga) a été lancé en 1988 par le WWF en collaboration avec l’ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature).

Le Parc National des Virunga (l’ancien Parc Albert) a été créé en 1925 : il est le plus ancien parc national en Afrique. Il s’étend sur quelque 8.000 km², dans l’est de la RDC, le long des frontières du Rwanda et de l’Ouganda. Le parc abrite une variété remarquable d’espèces animales, dont le gorille de montagne est le plus célèbre. Suite aux conflits armés qui ravagent la région depuis le début des années 1990, plus de 100.000 réfugiés se sont installés dans le parc national. Les besoins de ces réfugiés en terres agricoles et en bois de chauffe représentent de graves menaces pour ce site unique et les animaux qui y vivent.
Le projet PEVi travaille en collaboration avec les populations locales et lance des initiatives destinées à améliorer les conditions de vie des habitants tout en respectant les ressources naturelles et la faune du parc, de diverses façons :
• En encourageant les réfugiés qui se sont installés à l’intérieur du parc à quitter celui-ci, notamment :
- en mettant à leur disposition des lieux où s’établir et des terres à cultiver en dehors des limites du parc national.
- en plantant des arbres en bordure du parc, dont le bois peut être exploité par les habitants (pour leurs propres besoins ou pour revendre).
• En reboisant les zones du Parc National des Virunga illégalement déboisées, pour restaurer l’habitat naturel des gorilles
c’est ainsi qu’une grande partie des terrains occupés à l’origine par la forêt de Tchiambirimu, le seul habitat du gorille de plaine oriental dans le Parc national des Virunga, a déjà pu être reboisée).
• Informer et sensibiliser les populations locales : stimuler leur envie de conserver la nature en insistant sur les avantages économiques et écologiques qu’elles peuvent en retirer
(par exemple, les revenus potentiels que pourrait générer l’écotourisme de vision des gorilles dans le Parc National des Virunga sont estimés à quelque 3 millions de dollars par an. Ces sommes pourraient être consacrées à améliorer la gestion du parc mais aussi les conditions de vie des populations locales).
• En contribuant à la formation des gardes chargés de la surveillance et de la lutte anti-braconnage.
• En délimitant les limites du parc et en s’assurant que celles-ci sont respectées.


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« Répondre #5 le: 12 Avril 2006 à 12:39:00 »

Extrait - Article WWF.be
31/01/06 - Forets
Nouveau succès du WWF dans le Parc national des Virunga


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Plus de 4000 familles d’agriculteurs quittent dans le calme le Parc national des Virunga.


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En décembre dernier, le WWF lançait sa campagne Heart of Africa, dont le but est de récolter des fonds destinés à restaurer l’intégrité du Parc national des Virunga, ce prestigieux parc national situé à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda et qui est inscrit sur la liste des Sites du patrimoine de l’humanité par l’Unesco. Suite aux conflits armés qui ont secoué la région dans les années 1990, on estime que quelque 100.000 personnes se sont installées à l’intérieur du site protégé. Leur quête permanente de terres de cultures et de bois de chauffe représente une sérieuse menace pour la forêt dans le parc. Le Parc national des Virunga est le plus ancien parc national du continent africain : il abrite notamment le célèbre gorille de montagne.

Dans le cadre de sa nouvelle campagne, le WWF invite le public belge à adopter un gorille de montagne. Il s’agit bien entendu d’une adoption symbolique : en apportant une contribution financière au Project PEVi (Programme Environnemental des Virunga), un des nombreux projets de terrain du WWF dans la région des Virunga, chacun peut aider à restaurer l’intégrité du parc national, le sanctuaire des derniers gorilles de montagne, tout en réconciliant les intérêts de la nature et les besoins des populations locales. Le Projet PEVi a été lancé par le WWF en collaboration avec l’ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature).

Le projet veut notamment encourager les réfugiés qui se sont installés dans le parc à quitter celui-ci, en leur offrant d’autres lieux où s’installer ainsi que de nouvelles terres à cultiver en dehors des limites du parc national ou encore en créant des pépinières pour satisfaire leurs besoins en bois.

Le WWF peut d’ores et déjà annoncer des résultats encourageants : entre la mi-octobre et la mi-décembre de l’année passée, 4.238 familles d’agriculteurs installées dans la région de Nyaleke-Mavivi, dans la partie nord du parc, ont quitté les lieux.

Le 20 septembre dernier, lors d’une réunion à Beni, la Commission mixte (une commission composée de représentants de l’ICCN, du WWF, des syndicats d’agriculteurs, de la police nationale et des autorités de la ville de Beni) avait officiellement reconnu que les limites du parc national étaient violées par des agriculteurs et décidé qu’il devait être mis fin sans tarder aux activités humaines à l’intérieur de celui-ci.

Pour faire preuve de bonne volonté et afin de permettre aux agriculteurs de profiter des cultures prêtes à la récolte, la commission mixte s’était mise d’accord avec ceux-ci pour étaler le calendrier de leur retrait hors du parc national sur une période de deux mois, entre le 15 octobre et le 15 décembre.

Cet accord a permis de procéder avec succès à une évacuation pacifique de 4.238 familles vers des zones limitrophes en dehors du parc national. L’opération a permis de récupérer quelque 6000 hectares qui étaient illégalement occupés et cultivés depuis 1999. Ce succès renforce le principe de la conservation commune de la nature adopté par le WWF, l’ICCN et les autres partenaires sur place.

“Il reste encore beaucoup à faire pour restaurer l’intégrité totale du Parc national des Virunga, mais les résultats positifs que nous avons enregistrés au cours des derniers mois avec l’aide de nos partenaires sont déjà très encourageants. Ils prouvent que la stratégie adoptée par le WWF sur le terrain et qui consiste à réconcilier les intérêts de la nature avec les besoins des populations locales, porte ses fruits. Nous sommes plus que jamais motivés pour poursuivre notre Campagne Heart of Africa”, a déclaré Geert Lejeune, Directeur des Programmes du WWF-Belgique.

Vous souhaitez soutenir les activités du WWF dans les Virunga ?
Surfez sur
www.adoptagorilla.be
 
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