Cette année un ami m'a fait partagé son affût haut perché dans un arbre. Bien que l'endroit soit optimisé au maximum pour éviter tout dérangement tout en donnant de bonnes possibilités de photos, l'affût était assez inconfortable et très exigu. Deux demi-journées perchées m'ont permis de faire quelques photos intéressantes.
Je n'avais croisé cet oiseau qu'en Afrique ou lors de la migration. Chez moi, dans les Hautes Alpes, il ne fait que passer. Mon ami a eu la bonne idée de mettre deux rotules dans l'affût, j'ai donc pu faire des photos avec mon 500mm et le 1Dx (les plans serrés) et j'ai utilisé son 120/300mm f2.8 Sigma avec mon 1D Mark IV (les plans plus larges)
Savoie - Juillet 2017Excusez la qualité, c'est pris dans le sous bois avec un téléphone. La journée commence par une remontée sur cordes fixes, votre serviteur arrive presque en haut.
Le décor est planté : Un épicéa dans une vallée du Beaufortin (Savoie) avec une aire (à gauche) et 5 protagonistes (2 adultes - 3 juvéniles).
Lorsque j'y étais, seuls deux jeunes sortaient du nid pour faire de l'exercice et se toiletter.
Les voilà un peu plus calmes. A l'heure où j'écris ces lignes ils se sont envolés mais restent dans les parages puisqu'ils vont être encore nourris par les adultes pendant un long moment.
En attendant la nourriture ils passent la majeure partie de leur temps à entretenir les organes du vol
Et à les développer en vu du prochain saut vers l'inconnu.
Apport de proie par un adulte (à gauche), pour l'heure c'est une taupe qui en a fait les frais ....
Contrairement à beaucoup de rapaces, les milans royaux sont de la même taille quelle que soit le sexe. Pour moi c'était donc impossible de distinguer qui était qui....
Un fois avalé on se remet au nettoyage. Vu la poussière, un bain ne serait pas de reste. mais pour çà il va falloir attendre encore un peu
