Février 2012 : Une de vos images africaines qui vous tient à coeur.

Par : MERLE

Par : chris Jek

Par : ViBra

Par : acinonyx

[JP]

Bonsoir à tous,

Pour débuter l'année, nous vous proposons un nouveau thème défini : "Thème libre". Quel paradoxe! 

Qu'il s'agisse d'animaux sauvages, d’ambiance (lever, coucher de soleil...), de paysages ou de population locale. Présentez dans ce concours, une image africaine, de votre choix. Celle qui vous a fait craquer, celle dont la vision vous évoque tant de beaux souvenirs, en d'autres mots : une de celles qui vous tient particulièrement à coeur.

Le thème est large et donc pas forcément simple. La seule restrictive reste l'Afrique. 

Et bien entendu, nous attendons en quelques lignes, la petite histoire qui accompagne le choix de votre image.

Pas d'encadrement. Merci.

Ce fil sera clôturé le 15 février 2012 à 20:00 heures (GMT+1).

Pas de commentaires sur les photos postées, vous aurez tout le loisir de le faire au moment du vote.

JP

[fdupraz]

La tortue mauresque (Testudo graeca) était un des objectifs naturalistes de notre séjour au Maroc en mai 2011. Et la rencontre avec ce très jeune individu (6 cm, il tenait dans la paume de la main) aura été un des moments forts du voyage, essentiellement par l'émerveillement et la curiosité qu'elle a suscité chez mes enfants.





Franck

[acinonyx]

L'une des sept dernières merveilles du monde...
Masai-Mara, juillet 2011.

[ViBra]

Ma première rencontre avec ces magnifiques animaux que sont les lycaons 


Namibie, Erindi, septembre 2011

[flying1]

Un grand mâle à Etosha en train de s'asperger de boue. L'éléphant est pour moi la quintessence de la faune africaine d'où mon choix.

[Laurent Renaud]

Le choix est compliqué ! 

Mais le film félin m'a remémoré ce moment magique.

[Simba]

Une image, une histoire.

Cela faisait quelques heures que nous planquions auprès d'un point d'eau dans le KTP.
Vint le tour des tourterelles, vint ensuite celui des Gangas... Quand soudain, un faucon lanier plonge sur sa proie.
Pas eu le temps de le voir arriver. Le cadrage est celui que je vous présente sur cette image.
Il attrape la Ganga, la perd et la relâche mais bien plus loin cette fois. Il revient, ré-attaque et reperd une nouvelle fois son met tant convoité.
Ce petit manège a attiré un aigle ravisseur qui lui aussi essaie de s'en saisir mais se la fait voler par une buse de Russie perchée depuis un petit temps sur un arbre en face.
Cette scène a duré quelques minutes, mais elle fut le théâtre de la compétition entre rapaces et bien qu'il faille se distancier émotionnellement, j'avoue avoir frissonné plus d'une fois pour la Ganga.



Simba

[Canis lupus]

Pour moi, ce sont évidemment les éléphants du Botswana.

J'avais le choix cornélien entre celui qui s'est approché tranquillement de notre véhicule jusqu'à presque le toucher pendant 10 mn, à Chobe, et la scène où nous avons tous pleuré d'émotion à Savuti où ces magnifiques pachydermes se sont succédés au point d'eau dans une ambiance irréelle et une sérénité probablement digne du Nirvana indien .

J'ai retenu cette dernière scène, mais je veux surtout rendre un hommage immense et ému aux éléphants en général. Sans doute mon addiction à l'Afrique est-elle largement due à cette (ces) rencontre avec les éléphants, lors de mon tout premier voyage en Afrique sub-saharienne

Sauf erreur, le Nirvana est dans le Bouddhisme l'aboutissement, la finalité: c'est exactement ce que j'ai ressenti à ce moment.

[langanes]

En ce qui me concerne, la rencontre naturaliste d'Afrique la plus mémorable est ma rencontre avec la Loutre à joues blanches dans le parc Kruger.
Une grande émotion à l'observation, de la tension énorme lors de la prise de vue ont fait de ce moment un de mes plus forts souvenirs de naturaliste et de photographe...
La photo n'est pas une image extraordinaire en elle même, mais représente pour moi le souvenir d'un instant et d'une rencontre exceptionnelle.



Loutre à joues blanches(Parc KRUGER)

[Floflo]

Pour moi c'est évidemment la rencontre improbable avec l'oryctérope au Mara l'hiver dernier

[fredxiii]

Bien avant le delta de l'Okavongo, vers Shakawe...Sortant d'une douche revigorante après avoir traversé le parc de Mahango, nous avions passé le reste de l'après-midi à photographier des oiseaux et à nous reposer près de notre tente sur pilotis le long du fleuve.
Le Paradis sur terre.
Eté 2010... déjà...

FreD.

[Amarula]

Il ne s'agit pas forcément de mon meilleur souvenir, mais sans doute la scène qui a suscité la plus forte émotion… Kill d'une girafe presque adulte par une bande de 9 lions à la tombée de la nuit. Concession de Kwara, dans le Delta de l'Okavango. Dans l'obscurité, à la seule lumière des phares et dans une douce moiteur tout africaine, la mise à mort de la pauvre bête au milieu d'une clairière pourtant bucolique nous a semblé aussi interminable qu'insoutenable. Le lendemain, il ne restait que la peau, quelques os et une bande de lions au bidon qui trainait par terre !
Après en relativisant, je pense qu'on est nombreux ici à échanger volontiers un spoting de girafe contre un spoting d'une bande de lions lors d'un game drive… Et c'est ce que nous avons péniblement vécu en direct en avril dernier.

Un des jeunes se lèche les babines en arrivant au plat principal…

[samapi]

Cette photo a été prise lors de notre premier voyage effectué en Afrique et constitue un de mes meilleurs souvenirs de notre périple en Afrique du Sud. Nous étions dans le Drakensberg et redescendions en 4x4 le Sani Pass à la frontière avec le Lesotho quand nous avons aperçu ce serval en contrebas de la piste. Je pense qu’il fut tout aussi surpris que nous par cette rencontre tant il était improbable de voir cet animal peu commun et discret dans cette partie du pays, en dehors de toute réserve animalière. Nous avons pu le suivre un bon moment et profiter ainsi de sa jolie frimousse.  Ce moment rare m’a beaucoup marqué et m’a fait prendre conscience de la richesse de la faune en Afrique. Cela participa à me donner envie de retourner régulièrement en Afrique pour observer ces paysages et cette faune exceptionnelle qui font tout l’attrait de ce continent.

[gandrilles]

Premier voyage en Afrique en avril 2010, au Botswana plus précisément. Mon rêve : voir des éléphants se baigner dans l'Okavango et miracle, ce jour-là, le rêve devient réalité. Nous passons presqu'un après-midi entier à observer et admirer une huitaine d'éléphants s'amuser et chahuter dans l'eau. Parmi eux, un adolescent un peu plus excité que les autres, et on comprend vite que, si on ne recule pas la voiture, nous allons avoir droit à une charge d'intimidation comme savent si bien le faire les adolescents pour frimer... Et évidemment, c'est ce qui se produit.Voici sur cette photo le jeunot chargeant notre voiture de face, et faisant fuir ouettes d'Egypte et jacanas qui ne demandaient rien à personne !
Il s'arrêtera à quelques mètres à l'avant de la voiture, nous toisera durant quelques secondes en soulevant bien haut tête et trompe, et pour s'en sortir sans avoir l'air de renoncer et pour nous montrer que c'est par sa seule bonne volonté que nous sommes indemnes, il passera à deux mètres  en longeant le côté de la voiture en donnant force coups de pattes qui soulèveront des gerbes d'eau et en dodelinant de la tête de droite à gauche... Un très grand moment, uns superbe charge et un épilogue sympathique !

[zabinouk]

Masai Mara juillet 2010.
Non seulement j'assistais à mon tout premier crossing en ce deuxième jour de safari, mais en plus il était dantesque.
Les gnous allaient systématiquement se jeter dans la falaise en face, où il n'y avait pas de possibilité de sortie, une véritable tragédie, quand soudain ce petit mâle de Thomson a lui aussi suivit le mouvement.
Lui aussi essayait de sortir là où c'était le plus abrupte, mais en plus de celà il se recevait les gnous qui tombaient de plus haut et qui devaient bien faire au moins dix fois son poids

Après plusieurs tentatives, il disparut.... nous pensions tous que c'était finit pour lui, mais à la stupeur de tous les témoins nous le vîmes réaparaitre et finalement ressortir sain et sauf, sous les applaudissements, de notre côté de la Mara.
Ce fût notre premier crossing, mais pour moi ce fut le plus intense.