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Nouvelles: Découvrez la piste des COWpains 5 : Dépaysez-nous avec vos paysages !
 
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Auteur Fil de discussion: Bornéo : des orang-outans de la Kinabatangan aux crabes orang-outans de Mabul  (Lu 66121 fois)
Floflo
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« Répondre #60 le: 28 Octobre 2009 à 16:56:08 »

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Floflo

On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités - Mahatma Gandhi
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« Répondre #61 le: 28 Octobre 2009 à 19:44:02 »

Vendredi 31/10/08

Debout tôt, pour changer. Tout est prêt. Julia nous sert un petit-déj de cake chocolaté et de crèpes fourrées aux cacahuètes. On lui fait nos adieux et elle nous offre à chacun un bracelet de perles d'huîtres d'eau douce, de la Kinabatangan. Elles sont irrégulières, ce qui ajoute à leur charme. Ce sont des perles grises aux couleurs irisées, les reflets allant du rose au bleu en passant par le vert. Vient le moment de dire adieu à toute la famille. Il est clairement spécifié quand on arrive qu'on ne peut offrir de cadeaux aux familles d'accueil, afin que tous les villageois restent sur un même pied, donc on se contente de lui remettre un petit mot de remerciement, et une carte postale de chez nous. Après avoir dit au revoir à tous les gens que nous connaissons, on embarque dans le minibus pour la petite ville de Lahad Datu, plus au sud, dans l'espoir de trouver un moyen de nous rendre dans la fameuse Danum Valley, qui d'après ce que tout le monde raconte, est l'un des derniers endroits vraiment préservés de la forêt primaire de Bornéo, sans villages ni RIEN pour perturber l'équillibre de ce qui reste de l'environnement. Bien sûr, le tout est d'y arriver. Qui dit endroit préservé, dit difficile d'accès ... et cher. Deux options s'offrent à nous dans la Danum Valley : le centre de recherches qui loge occasionnellement des scientifiques, et le Borneo Rainforest Lodge qui coûte les yeux de la tête. Il nous a été impossible de prendre contact avec les gens du centre de recherches depuis l'Europe, ils ne répondent simplement pas aux courriels. Le centre de recherches a un bureau de liaison qui se trouve dans la ville de Lahad Datu.

Comme l'un de nous deux est scientifique et peut le prouver, ils ne font aucune difficulté et acceptent de nous loger au centre de recherches, en pleine vallée de Danum, pour une fraction du prix que l'on aurait payé au Lodge. Il n'y a pas de navette tous les jours entre Lahad Datu et le centre de recherches. Mais il y en a une aujourd'hui. Il y reste deux sièges. Le départ est fixé à 15h30, et il n'est que 11 heures donc nous avons le temps. Linda, la dame du bureau, nous indique un cyber-café d'où nous pouvons contacter nos familles. Juste à côté, ô bonheur, il y a une cantine chinoise où l'on prend un café, du nasi ayam, et un keow tow soup. La ville de Lahad Datu est plus ou moins divisée en deux, entre ville "haute", où nous sommes, et ville "basse", où se trouvent le marché, les banques, bref les magasins. Direction donc la banque, en taxi, pour refaire le plein d'argent liquide, car la nourriture etc. au centre de recherches ne se paie qu'en liquide.
Difficulté : faire comprendre au taxi que nous voulons maintenant retourner à l'endroit d'où nous sommes partis. Mais on finit par y arriver !

Vers 15H30 on s'entasse dans un minibus, et c'est le départ pour Danum ... du moins c'est ce qu'on croit. A 16h20, on a fait 1 km, on est arrêtés devant la maison de quelqu'un qui fait de la recherche à Danum semble-t-il, on décharge des provisions, on attend, des gens embarquent et débarquent ... Finalement on recharge des sacs de provisions, il y en a partout. Je finis avec un sac de légumes indéfinissables sous les genoux, tandis que Pierre a un sac de riz sous les pieds. Au moins on ne mourra pas de faim durant le trajet !

On arrive maintenant au début de la "well-maintained logging road" qu'on nous a annoncée. On s'arrête tous les 5 mètres à des stands dispersés le long de cette route boueuse, où des gens du coin vendent le produit de leur récolte, à savoir des fruits et légumes. Comble de l'horreur, les passagers achètent cinq ou six durians ... (pour ceux qui n'ont pas eu la "chance" de rencontrer ce fruit dans leurs pérégrinations, il s'agit d'un énorme fruit, très prisé en Asie du Sud-Est, qui pue affreusement et qui ne goûte pas mieux, bien que les gastronomes locaux vous diront que vous n'y connaissez rien. En gros, l'odeur oscille joyeusement entre camembert trop fait qui a traîné sur un radiateur pendant trois semaines, et charogne en état de putréfaction avancée. Une horreur).

On voyage fenêtres ouvertes donc c'est supportable, mais à chaque arrêt la puanteur des durians se répand dans tout le minivan. On s'arrête encore de nombreuses fois. Je fais la suite du voyage en compagnie d'un gros bouquet de tapioca, et d'une belle grappe de ramboutans dont on nous a gentiment fait cadeau (pour nous faire oublier les durians ??). A cela se rajoutent fleurs de papaye, des quantités industrielles de piments .... Ce qui me frappe, c'est que dans beaucoup d'étals il n'y a aucun paysan. La marchandise est simplement posée là, et elle est toute fraîche, mais il n'y a personne pour la vendre. On nous explique qu'il suffit de prendre la marchandise et de mettre l'argent correspondant dans une petite boîte en bois, fixée au côté de l'étal, et cadenassée. Tout le système repose sur la confiance, et sur l'honnêteté de l'acheteur ! Je suis sidérée et admirative : vous imaginez ça ici Heuh?

La route est défoncée et en lacets, et ça cahote dans tous les sens. Je décompte les kilomètres et les minutes, et je me dis qu'entre les durians et les cahots incessants, ce sera vraiment un miracle si je ne vomis pas mes tripes. Il paraît que j'ai le teint verdâtre. On croise plusieurs camions chargés de grumes (troncs d'arbres coupés). D'après l'éminent botaniste indonésien assis derrière nous (promptement surnommé "notre ami végétal" -- il est un peu allumé et à mon avis il ne fait pas qu'étudier les plantes, il doit les consommer aussi !!), nous traversons en ce moment de la forêt secondaire. On est censés voir la différence en arrivant à Danum, dans la forêt primaire. Et c'est vrai ! Bon, ça aide aussi quand vous avez un botaniste qui vous montre où et quoi regarder.

Arrivés au centre de recherche, on s'arrête d'abord déposer notre ami végétal et quelques autres. Le déchargement dure une éternité et je garde la tête hors du van, par la fenêtre à côté de laquelle j'ai la chance d'être assise, pour échapper à l'odeur fétide et putride de ces fichus durians. On nous dépose à la "Resthouse", celle où on accueille les gens, visiteurs, scientifiques et autres de passage. Une jeune femme charmante nous mène à notre chambre qui est spacieuse, a une toilette normale (à l'occidentale, autrement dit) et des prises électriques. Ah, et une vraie douche, aussi. Même de l'eau chaude. La folie, quoi ! On est au beau milieu de la forêt de Bornéo, quand-même !!!

Il y a un "night drive" prévu à 20h30. On s'y inscrit. Il y aura un couple de Malais aussi avec nous. Dîner à 19h15 pour tout le monde : c'est un buffet. Je suis impressionnée par le confort qu'il y a ici.

On embarque dans une jeep ouverte, comme en Afrique du Sud, sauf qu'il n'y a pas de pisteur à l'avant. On voit tout d'abord un gros hibou sur le terrain de foot sommaire qu'ont dégagé les scientifiques, sans doute pour tuer le temps quand ils ont des loisirs. Plus loin, toujours dans le camp, des cerfs "sambar". Des chauves-souris plus loin, et ensuite beaucoup beaucoup de lucioles. On photographie notre seul animal vraiment sauvage de ce soir (un écureuil perché dans un arbre à une hauteur considérable) juste au moment où se déclenche une averse colossale. A peine le temps de ranger l'appareil photo en catastrophe. On se fait tremper et la pluie est si forte qu'on doit baisser la tête pour pouvoir respirer et ne pas s'en prendre plein la figure. On met le sac photo sous une de nos vestes imperméables mais ça ne suffit guère, autant le plonger tout de suite dans une baignoire. Comme de toute façon je suis déjà trempée j'enlève aussi ma veste imperméable pour protéger le matos photo (un sac dry-zone, dans ces cas-là, c'est super ... sauf qu'on a stupidement pris le sac normale et que le dry-zone est ... au sec dans la chambre !!!). De l'eau ruisselle le long de nos dos et de nos jambes, jusque dans nos chaussures. De retour à la "rest house" on se précipite pour sécher le matériel photo mais ça va, plus de peur que de mal !!

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Sawaddeekha
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« Répondre #62 le: 28 Octobre 2009 à 19:44:44 »

eh ben... j'ai cru qu'on aurait jamais la fin  Rire ravie que ce carnet reprenne  Yes

Contente qu'il y ait encore quelqu'un pour le lire  Clin d'oeil

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« Répondre #63 le: 28 Octobre 2009 à 20:12:11 »

Ah oui je sais, tu veux battre le record de kgalagadiste du carnet le plus long dans le temps  Roulement d'yeux
Sont fous ces belges  Choqué  Grimaçant  Grimaçant
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« Répondre #64 le: 28 Octobre 2009 à 20:34:27 »

Ah oui je sais, tu veux battre le record de kgalagadiste du carnet le plus long dans le temps  Roulement d'yeux
Sont fous ces belges  Choqué  Grimaçant  Grimaçant

Hmmm je suis bien partie, non ? Il a mis combien de temps ?  Cool
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« Répondre #65 le: 28 Octobre 2009 à 20:49:56 »

9 mois je crois  Marteau
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« Répondre #66 le: 28 Octobre 2009 à 21:06:53 »

Samedi 1/11/08



Le FRC (Field Research Centre) n'accueille aparemment pas que des scientifiques -- la preuve, nous sommes là. Mais le couple de Malais avec qui nous avons partage le night drive très arrosé d'hier soir n'est pas scientifique non plus. Et il y a une mini-infrastructure pour accueillir des gens, puisqu'il y a des rangers qui peuvent guider les randonneurs (rando en solo interdite), il y a les fameux night drives ...

Nous avons ce matin choisi de faire le trek qui mène à Tambaling Falls. Avec nous, les deux Malais et un guide plutôt taciturne. On nous annonce 2,7 km de distance pour arriver jusqu'aux chutes, pour 3 à 4 heures de marche. Et ça ne nous fait pas tiquer ! 4h pour moins de 3 km ...

Déjà les 280 mètres (comme l'annonce un panneau imbibé d'eau et d'humidité) qui mènent à une tour d'observation me semblent bien longs. Le sol est détrempé et l'on s'enfoncerait dans la boue jusqu'aux chevilles sans les quelques planches posées de ci-de là. On trébuche et on glisse souvent dans la gadoue, et on fait de notre mieux pour ne pas, justement, s'enfoncer dans la boue jusqu'aux chevilles et ne pas trop mouiller nos chaussures.

On rencontre une faune nombreuse : des sangsues !!! Au choix, sangsues-tigres et sangsues brunes. La progression est lente et, franchement, de plus en plus pénible. Pourquoi on fait tout ça déjà  Indécis ? Au menu, on a aussi des lianes couvertes d'épines, des racines traîtresses et des montées et descentes à n'en plus finir. On traverse deux cours d'eau et bien sûr je me casse la figure dans le premier. Plus besoin d'avoir peur de se mouiller les chaussures, c'est fait. Ca continue comme ça pendant 2 heures jusqu'à ce que, enjambant/escaladant des troncs couchés en travers du sentier (parce qu'il y en a un, si si si), nous accrochant aux arbres et aux lianes dans les descentes, et glissant régulièrement dans la boue, nous arrivions à la cascade de Tambaling.

Arrivés ? Hé non. Il reste un cours d'eau et il est assez profond, impossible de le traverser à pied plus ou moins sec, on y va franchement, de l'eau jusqu'à mi-mollets. Le lit de la rivière est glissant. Pour parvenir à la chute, il faut franchir un gros bloc de rocher, plus grand que moi (le premier qui dit que ça fait pas haut ...  Diabolique). Il y a une corde pour se hisser mais l'opération est hasardeuse, et je loupe mon coup la première fois, avec pour résultat que j'atterris dans un trou juste un peu plus profond que le reste, avec de l'eau à mi-cuisses. Je m'y reprends encore une fois, et ça va. Mais j'en ai ma claque. Pendant que les autres vont se baigner, je reste au seul endroit à peu près sec à compter les sangsues. Au retour on s'arrête pour manger, assis sur des rochers dans le lit de la rivière. On déballe nos lunch packs qui contiennent de délicieuses ailes de poulet, une tonne de riz, et du chou chinois sauté. On finit par 3 mini-bananes en dessert et on remballe TOUS nos déchets, même ceux qui sont biodégradables comme les pelures de bananes. C'est en rangeant tout que je glisse et tombe, je m'étale de tout mon long dans le lit de la rivière. C'est mon genou droit qui a encaissé toute ma chute, et dans une moindre mesure mon coude gauche. Le genou fait très, très mal. Je vois des étoiles. Heureusement je n'ai rien de cassé. Le trajet de retour, avec le genou solidement contusionné, ne sera pas une partie de plaisir. J'ai mal à chaque pas, et le pire est dans les montées et les descentes -- soit pratiquement tout le temps. On s'arrête tout de même pour photographier un petit serpent et ... des gibbons de Bornéo !! On enregistre même leurs chants.
Sur la fin du trek, un orage violent se déclenche (tiens, y avait longtemps  Indécis). Le haut de nos corps est désormais aussi trempé que le bas, au moins maintenant c'est homogène  Grimaçant. Arrivés à notre REST house, on tente de se débarrasser des sangsues qui se promènent un peu partout sur nos vêtements. Aucune ne semble nous avoir mordus ?!?
Il y en a une qui semble toutefois nous avoir échappé : Pierre la repère sur mon poignet. Je ne l'ai pas sentie s'accrocher car c'est une sangsue brune, pas une sangsue tigrée -- la morsure de la première est indolore mais celle de la seconde est douloureuse. La meilleure méthode pour s'en débarrasser est une cigarette allumée : la sangsue lâche prise immédiatement et je m'en débarrasse d'une chiquenaude ... qui envoie des gouttelettes de sang dans tous les sens. La sangsue m'ayant gratifiée d'un produit anticoagulant, un minuscule filet de sang s'écoulera encore pendant un moment encore. Après un peu de repos, une douche bouillante, du désinfectant pour la morsure de sangsue et du baume du tigre sur mon genou, on va s'installer sur la terrasse de la resthouse, qui donne directement sur la forêt. On est face à une muraille végétale.

Un écureuil de Prevost est accroché tête en bas au tronc d'un arbre, en train de dévorer ce qui ressemble, vu d'ici, à un durian ou un fruit du jacquier. Aux jumelles, on voit clairement des bouts de durian qui lui pendent au menton. De temps à autre, il fait un brin de toilette avec ses pattes. Il a le plus souvent la tête dans le durian, dont il se goinfre joyeusement. Un autre écureuil arrive à son tour pour profiter de l'aubaine mais il se fait éjecter. Il pourra revenir manger sa part une heure plus tard, quand le premier, ventre plein et repu, aura laissé le champ -- ou plutôt le durian -- libre. On aperçoit aussi des red leaf monkeys au loin. Plus près de nous, en revanche, il y a des beignets de banane tout frais posés à côté de thermos de thé et de café. On fait pareil que l'écureuil : on se régale !

Il fait de plus en plus sombre, et à 18h il fait noir. Qui dit crépuscule, dit arrivée des moustiques, qui commencent à piquer, répulsif ou pas. On se réfugie dans notre chambre, et on en profite pour faire de la lessive et nettoyer nos chaussures de trek. Tout est trempé et/ou couvert de boue. Plus tard, on retourne sur la terrasse prendre le repas du soir. Pas moyen de voir les étoiles car le ciel est bouché. Pourtant on est au milieu de nulle part, donc pas de pollution lumineuse, ç'aurait été idéal. On écoute les bruits de la forêt, puis direction le dodo. On est crevés et on dort à poings fermés.
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« Répondre #67 le: 28 Octobre 2009 à 21:08:12 »

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Ah je vois que j'ai encore des progrès à faire  Grimaçant
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« Répondre #68 le: 28 Octobre 2009 à 21:25:03 »

Les photos suivantes ont été prises avec un appareil dans un caisson étanche -- j'allais pas me faire avoir deux fois  Grimaçant ! Bien m'en a pris, mais je trouve que ça influence tout de même la qualité de l'image.

Le paysage -- la rivière que nous avons longée tout au long du trek :



L'un des habitants de la forêt :



LA fameuse cascade qui nous a coûté tant d'efforts :

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« Répondre #69 le: 28 Octobre 2009 à 21:32:46 »

Même en pleine forêt, on trouve des crabes -- la rivière n'a jamais été très loin pour nous, mais à son échelle ... Choqué



L'un des fameux gibbons :



Bon, il est temps de faire une petite pause ... de 6 mois   Grimaçant Grimaçant Grimaçant Grimaçant
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« Répondre #70 le: 29 Octobre 2009 à 12:52:56 »

eh ben!!! l'aventure c'est l'aventure... quelle expédition  Choqué tout ça pour voir une chute  Heuh?
j'espère que ton genou se porte mieux aujourd'hui  Sourire
bon alors forcément ça tente d'aller à Bornéo mais les sangsues, l'humidité et tout et tout ça calme un peu

Ah les durians et cette odeur INSOUTENABLE  Grimaçant j'imagine ta tête dans le minibus...

bon n'attend pas 6 mois pour finir ce carnet hein  Clin d'oeil
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« Répondre #71 le: 29 Octobre 2009 à 17:26:52 »

ha pitain de pitain nostalgie nostalgie du DFC quand tu nous tiens.
Ces dernières parties m'ont particulièrement bien parlé. La sensation de "luxe" de l'installation en pleine forêt primaire (le balcon du refectoire .... soupir ....  Sourire Sourire) et la forêt disons rustique Sourire Confiant comme tous on a fait toute nos excursions seuls, c'est vrai le petit plan devant le pont parait si evident, mais pitain j'en ai plus chié qu'a Sukau et de loin, le balisage des trails étant franchement limité et je parle pas du GPS qui fait grêve sous les 60m de canopé. Une ou deux fois on a sagement renoncé a notre programme et suivit attentivement chemin inverse pour pas se perdre. Les gibons au réveil le matin (depuis mon reveil c'est un chant de gibon d'ailleurs Sourire ), celui qu'on a surpris durant une promenade et qui nous est quasiment tombé dans les bras ... pfff je veux y retourner heuuu Sourire
A tu acheté l'incontournable tee shirt "blood donnor of danum valley" ? Sourire

J'espère qu'on va avoir des images du canopy walk du lodge, vous y êtes allé je crois  ? Sourire

Et pour les durian je compatis sincèrement. Le truc rigolo c'est que les orang-outan sauvage en rafole par contre on a fait l'essai avec le groupe du zoo de la Palmyre et leur premier reflex ça a été de tous virer, puis de tous manger Sourire. Comme quoi ça doit juste être le premier contact qui est difficile Sourire
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« Répondre #72 le: 04 Novembre 2009 à 18:14:31 »

ha pitain de pitain nostalgie nostalgie du DFC quand tu nous tiens.
Ces dernières parties m'ont particulièrement bien parlé. La sensation de "luxe" de l'installation en pleine forêt primaire (le balcon du refectoire .... soupir ....  Sourire Sourire) et la forêt disons rustique Sourire Confiant comme tous on a fait toute nos excursions seuls, c'est vrai le petit plan devant le pont parait si evident, mais pitain j'en ai plus chié qu'a Sukau et de loin, le balisage des trails étant franchement limité et je parle pas du GPS qui fait grêve sous les 60m de canopé. Une ou deux fois on a sagement renoncé a notre programme et suivit attentivement chemin inverse pour pas se perdre. Les gibons au réveil le matin (depuis mon reveil c'est un chant de gibon d'ailleurs Sourire ), celui qu'on a surpris durant une promenade et qui nous est quasiment tombé dans les bras ... pfff je veux y retourner heuuu Sourire
A tu acheté l'incontournable tee shirt "blood donnor of danum valley" ? Sourire

J'espère qu'on va avoir des images du canopy walk du lodge, vous y êtes allé je crois  ? Sourire

Et pour les durian je compatis sincèrement. Le truc rigolo c'est que les orang-outan sauvage en rafole par contre on a fait l'essai avec le groupe du zoo de la Palmyre et leur premier reflex ça a été de tous virer, puis de tous manger Sourire. Comme quoi ça doit juste être le premier contact qui est difficile Sourire

Salut,

Non je n'ai pas acheté ce t-shirt mais d'autres petites choses ... je ne pense pas l'avoir vu en fait  Indécis.
Et oui, vous aurez des images du canopy walk du lodge, je n'aurais loupé ça pour rien au monde !

Et puis que tout le monde se rassure, je suis revenue entière de Danum ... Nous aussi on s'était gentiment "promenés" dans la forêt le long de la Kinabatangan comme tu as pu le lire plus haut, mais Danum c'est clairement autre chose ! Ahhhh la forêt primaire si hospitalière et ses affectueux habitants ... Tire la langue

Allez zou, on embarque pour la suite  ....
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« Répondre #73 le: 04 Novembre 2009 à 18:35:00 »

Dimanche 2/11/08

Après le petit-déj je profite du soleil, qui a eu la bonne idée de revenir, pour tenter de faire sécher un peu notre linge. Y a pas à dire, mais vive les fibres "techniques", et tous ces trucs qui sèchent rapidement. Je crois que si on avait eu des vêtements en coton on aurait pu les balancer à la poubelle, ils auraient moisi avec l'humidité permanente !


Ensuite on remet chaussettes et "leech socks" (sèches) ... dans nos chaussures mouillées de la veille, où traînent d'ailleurs encore quelques sangsues qu'il nous faut persuader d'élire domicile ailleurs   Grimaçant. Embarquement dans le 4X4 qui va nous mener au Borneo Rainforest Lodge, et surtout au fameux canopy walk. Le trajet est pour le moins mouvementé; nous sommes donc à l'arrière d'un 4x4 OUVERT, et on dirait que le chauffeur a décidé de nous éjecter coûte que coûte. Ou alors il a fait un pari avec un pote qu'il battrait tous les records de vitesse entre le FRC (Field Research Centre), d'où nous venons, et le BRL (Borneo Rainforest Lodge).

On est donc assis, avec les 2 Malais d'hier, sur les bancs en bois installés dans la remorque du 4x4. On s'accroche très fermement, presque comme des sangsues, tiens ...  Indécis

Une bonne heure de trajet plus tard (pour 36 km), on arrive au BRL où on nous remet des serviettes rafraîchissantes et un cocktail de jus de fruits  Sourire. Le gars du FRC qui nous a menés jusqu'ici accepte de nous mener jusqu'au canopy walk, car vu l'état de mon genou, qui a pris une belle couleur violette et a doublé de volume, je ne peux pas trop marcher. Mais depuis le temps que j'entends parler de ce canopy walk, j'irais en marchant sur les mains s'il le fallait. Je me bourre donc de paracétamol pour pouvoir marcher à peu près normalement. Le Canopy Walkway est très chouette et très impressionnant. Il surplombe la vallée, dont le point le plus bas se situe à 60m au dessous de nous  Choqué! Il faut emprunter des échelles à deux reprises (aie aie aie le genou !!) pour passer d'une plate-forme à l'autre. On voit des green iora et des whiskered tree swifts absolument superbes et pas farouches du tout. Un swift nous laisse approcher de très près sans s'envoler.

On est maintenant de retour au BRL où on a mangé pour 40RM/personne au buffet. On a une vue imprenable sur la rivière Segama et la forêt, les géants végétaux dressent une véritable muraille autour du lodge. Il y a beaucoup de papillons très grands et très beaux, et on a même vu un phasme voler et se poser dans un arbre (edit : ça m'a pratiquement valu une crise cardiaque, c'est énorme ce truc  Marteau). A part cela, comme de l'autre côté, la forêt est tellement épaisse et dense qu'il est très difficile d'apercevoir des animaux. En fin de journée, après avoir un peu exploré les environs, on reprend notre "malaxeuse" pour le FRC.

On tombe sur un troupeau d'une trentaine de .... Chinois braillards qui a débarqué au FRC en notre absence. C'est le souk. On s'installe à nouveau en terrasse et on regarde notre ami l'écureuil bouffer son durian ... ou est-ce lui qui nous regarde dévorer nos beignets de bananes ? Il ne lui manque que l'appareil photo  Rire!

Gros gros orage en fin de journée avec un tonnerre digne de l'apocalypse. On tente de lire jusqu'à ce que l'électricité soit coupée.





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« Répondre #74 le: 04 Novembre 2009 à 18:54:02 »

Le fameux canopy walk, ou du moins une partie (on aperçoit les différentes passerelles sur la droite):


Green iora (Aegithina viridissima


Whiskered tree swift Hemiprocne comata
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