Colors Of WildLife

Voyage réalisé en décembre 2005, dans le sud de l'Algérie, au massif du Hoggar.

Nous avons quitté Saint-étienne ce matin même, au petit jour et, dans la faîcheur du soir, nous respirons à plein poumons l'air pur de la liberté. Désormais, plus de contrainte, le lien qui nous rattachait hier soir encore à la vie moderne est coupé une fois de plus.

Nous sommes sortis de l'aéroport vers les 0h30. Le père noël venait tout juste de passer. Et oui ! Mais pas de dinde en vue  ;D ;D ;D
C'est dans un état de fatigue avancé que nous avons fait nos 1er pas dans ce pays encore trop peu connu. Nous y avons fait connaissance de notre guide Baba, un Touareg (en tenu traditionnelle). Plutot grand et à l'allure assez robuste. Après avoir grimpé dans notre 4x4, nous avons fait une 20ène de kilomètres, en direction des montagnes, pour y passer notre 1ére nuit sous la tente. Ce n'est que vers les 1h30 du matin que nous avons pu, enfin, nous coucher sous un ciel peuplé de milliards d'étoiles. C'est au milieu d'une immense plaine, que nous attendait notre toute petite toile de tente. On y voyaient rien, tout était noir, sombre. Au loin quelques ombres mystérieuses nous indiquaient la presence de plusieurs montagnes. Le silence y était impressionnant et la température descendait de plus en plus. Un sacré dépaysement!!

On nous avait prevenu, les nuits sont froides à cette époque dans le désert. A peine sortis de notre sac de couchage, nous nous sommes emmitouflés dans notre gros pull et notre gros blouson pour calmer les tremblements de notre corps presque gelé par la faîcheur du petit matin. Nous nous sommes ensuite installés auprès du feu où nous attendait un bon café et quelques tartines. Après avoir de nouveau assisté à la cérémonie du thé. Nous avons rangé nos affaires et préparés les chameaux, pour notre 1ère marche dans le désert du Sahara.
L'une des choses qui surprend le plus, c'est la différence de température entre les rares endroits à l'ombre et ceux en plein soleil. Cela passe de 15 à 35°c. Et puis il y a aussi l'empleur du décor. C'est immense et sans fin. Notre première marche à commencé les pieds dans le sable fin entouré par de magnifiques montagnes, gorges et vallées inconnues. Nous somme à la Tefedest. Chaine de montagne granitique longue de 300 km dont le point culminant, le Garet El Djoun, atteint les 2300 mètres. C'est magnifique!!!

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Pendant 2h30 min, notre chemin nous à mené à la paix intérieure. Le calme, les odeurs et la puretée de l'air y était totalement unique. A midi, nous nous sommes arrêtés au milieu de nul part, pour de nouveau pic-niquer. Dans ce genre de contrée, l'heure, la date et le jour n'ont plus d'importance. Contempler ses contrées inconnues, écouter le silence et bronzer au soleil sont les seuls choses d'utile à ce genre d'instant magique. Et cela suffit largement à s'imaginer des tonnes d'histoires et à se poser plein de questions sur le 'pourquoi du comment' d'un tel lieu. Puis comme d'habitude, vient la cérémonie du thé. Selon un autre proverbe Touareg, il faut 3 chose pour faire un bon thé.
Du temps, des amies et une théière.

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L'après-midi, nous sommes repartis en direction de plusieurs monolites impressionnant et aux formes étranges. Nous venions d'arriver à Timakatine. Là, un immense tas de gros rochers en forme de pain de sucre habritait quelques peintures rupestres, malheureusement bien mal vieillient. Le site était vraiment spectaculaire. La parois de ses rocher était si lissse qu'il était totalement impossible de l'escalader. Le coucher de soleil fut extraordinairement beau.
Depuis le début de notre voyage, nous n'avons toujours croisés personne. Nous étions vraiment seuls au monde. C'est une sensation impressionnante. Dormir à même le sol, au milieu de nul part sachant que tout où rien pouvaient nous arriver. :)

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Je dois dire que cette nuit, j'me les suis vraiment caillé. J'ai assez mal dormi et mon nez était presque gelé. Et dire que les Touaregs ne dorment qu'avec une simple couverture, alors que nous, nous avons de supers duvets censés resister à -5°c et malgré cela, on a froid. Très froid. Preuve que les africains ont une résistance hors norme.

Comme tous les matins depuis notre arrivée, nous prenons notre petit déjeuner autour du feu, avant de repartir, à la rencontre de ces contrées perdues. Aujourd'hui, nous devons franchir la Tefedest blanche 'Tefedest El Baïda'. Pendant plus de 3 heures, nous avons marché à la rencontre de drôles de gravures rupestres représantant des "Djoun", les génies du désert. Il y en a des 'bien faisant' et des 'mal faisant'. Certaines de ces peintures ressemblent à des diables à longue queue, avec des petites cornes. Ses gravures auraient plus de 3000 ans. A l'époque, le désert était une savane immense peuplé d'un nombre incroyable d'animaux sauvages, tel qu'on peut le voir en Afrique de l'est. En voyant l'aridité des lieux, il est presque impensable qu'il y ai eu une époque où le Sahara était vert. La plupart des Touaregs pensent que ce ne sont que des histoires racontées par les blancs. Des légendes venues d'ailleurs.

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Nous avons, par la suite, traversés une grande plaine de couleur blanche, entourée de montagnes d'un noir intense. Ce coin porte bien son nom. Plusieurs dunes, elles aussi de couleur blanche donnent à ce paysage, une pureté incroyable. C'est comme dans les pubs pour le linge. "Encore plus blanc que blanc. Acheter la Tefedest blanche!!!" ;D ;D ;D

Je dois avouer que la grande plaine a été dure à traverser. Le solei tapait très fort (38°c au soleil, et il n'y a pas d'ombre). Le ciel était d'un bleu intense et il n'y avait pas le moindre petit nuage en vue. Ce matin nous étions recouverts par nos gros pulls et 3 heures plus tard, nous sommes en t-shirt, entrain de brûler au soleil. Le sahara est vraiment cruel, point de vue climatique.
Malgré l'aridité des lieux, nous avons trouvés de nombreuses traces d'animaux, nous indiquant que nous n'étions pas tout à fait seul. Ainsi, ces empreintes nous indiquaient qu'un Mouflon était passé par là et était parti en direction des montagnes. Un chacal l'a suivi de très prês. Fennec et antilopes étaient aussi de la partie. Malheureusement, ils sont extrêmement discrets et la chance d'en voir un est quasi-nulle.

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Toute l'après-midi à été consacrée à la marche, toujours plein nord. Après 6 heures de marche, nous nous sommes installés pour une autre nuit à la belle étoile. Nous étions au beau milieu d'un oued asséché donnant sur un immense cirque d'une beauté incroyable. Le coucher de soleil fut éblouissant. Ce beau spectacle venait conclure une bonne journée de marche, qui s'est, une fois de plus, terminée autour d'un feu de bois et dans la fraîcheur d'une soirée Saharienne.

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5ème jour : L'Algérie pas à pas.

7h30min/6heures de marche/ 3°c.

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Cette nuit, je me suis réveillé d'un seul coup. Je n'avais jamais vu autant d'étoiles de ma vie. Je me suis cru sur une autre planète, tant le spectacle était merveilleux. J'ai observé une superbe étoile filante de taille impressionnante, passer à toute vitesse à travers le ciel.  :o Puis je me suis rendormi.

Quelques heures plus tard, j'attendais désesperement les 1er rayons du soleil, tel un suricate sur son corridor. Avec l'espoir de sentir sa chaleur rechauffer mon visage à moitié gelé.

Nous sommes partis toujours plein nord. Devant nous une grande plaine parsemée de pyramides rocheuses monumentales semblait interminable. Toute la journée, nous avons croisé des monstres de pierres géants faisant étrangement penser au Spitzkoppe, en Namibie. En fin de matiné, nous nous sommes enfoncés à l'intérieur de ce massif, à travers une petite vallée aux allures assez mystiques. Tout au bout, se trouvait un tout petit puit. De quoi rassacier nos chameaux et en profiter pour se reposer et se mouiller la tête. Nous pouvions retrouver les joies de l'eau fraîche. Qu'elle plaisir!!! Depuis maintenant 5 jours, nous n'avons pu ne serait-ce que nous tremper les mains dans la flotte. (on utilisait des lingettes). C'est bien connu, dans le désert l'eau c'est la vie. Et on ne peut s'imaginer combien elle est importante aux yeux des nomades et combien elle est rare. Surtout à cette époque de l'année.

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Plus tard, après s'être arrêté pour manger, notre guide nous avait dit :"cette après-midi, il n'y a qu'1heure 1/2 de marche". Pendant longtemps l'on a désésperement cherché les chameaux, pour savoir si on était bientôt arrivés. Ce que ne nous avait pas dit notre ami, c'est qu'il parlait en heures 'africaines'. C'est bien connu, en Afrique, le temps et l'espace ne sont pas les mêmes que les notres. Quand on vous dit,"il y en a pour 2 heures", mieux vaut en prevoir 4. C'est ainsi que 3 longues heures plus tard, nous sommes arrivés à notre lieu de bivouac. Et il était temps!!! :( ;)
Notre valeureux guide, marche depuis le début avec des chaussures de ville, taille 45, (bien trop grandes pour lui) et avec seulement 1/4 de litre d'eau à moitié jaunatre.  ça, c'est du vaillant!!! :o
Il nous a quand même avoué qu'il avait mal au genou. Preuve que ses chaussures sont hors d'usage.

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Le soir autour du feu, notre guide, Baba, nous parlait souvent des Touaregs. Ainsi, on a appris qu'ils vivaient dans tout le Sahara. Du Maroc à l'Egypte et du Sénegal au Soudan.
Il nous a dit aussi, que la grosse montagne que l'on voyait au loin, était le Garet El Djoun. La "montagne des génies". Personnes ne s'y était jamais aventuré, avant qu'un français, Frisson Roche, décida d'en gravir le sommet. C'était en 1935. Il y découvrit le  tombeau de Tin Hanane. La reine des Touaregs. Tin Hana était une femme blanche, d'origine égyptienne, d'autres légendes parlent de la reine des Atlantes (Habitant de l'Atlantide)  ? Il a écrit de nombreux livres sur ses expéditions en Algérie.

Quoi qu'il en soit cette contré est chargé de mystères et de légendes. Pour rajouter du piment a ces histoires mystiques, ce soir, le ciel est très couvert et il n'y a pas une étoile dans le ciel. Il y faisait un noir incroyable. On se raproche de la montagne aux esprits maléfiques, alors elle se cache!!! ???

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Merci pour ces compliments. :D

Les nuages ont apportés une température nocturne très suportable, surtout sous nos gros duvets. On avaient presque trop chaud. Et heureusement pour nous d'ailleurs. Ce matin nous étions tous un peu fatigués et cela nous a permis de ne pas "crever au soleil"!!!

Pendant 3 heures, nous avons marchés à travers un oued assez étroit. Le paysage était nettement différent. PLus rocailleux, plus montagneux et peut-être plus sauvage. En tout cas, en apparence. Au bout de ce long chemin, nous sommes arrivés à nos 1ers palmiers. Et oui !!! a nos pieds, se trouvait un petit ruisseau bordé de verdure et de fleurs bizaroïdes. Nous nous sommes arrêtés un peu plus loin, pour y manger et nous reposer. Le vent se mis à souffler de petites raffales très rafraîchissantes. On se les caillaient presque et les nuages étaient très menaçants. De quoi nous faire craindre la pluie !!!

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Après avoir pris un bon repas, nous sommes repartis à travers les montagnes rocheuses. Après quelques pas dans le désert nous sommes arrivés auprès de  petites Zébiras (maisons traditionnelles de nomades Touareg) A l'intérieur se trouvaient quelques sacs à dos et quelques feuilles éparpillées à droites et à gauche. Il y avait même des devoirs de maths. Ce petit village nommé Ouhet était momentanément abandonné. Les nomades ne s'y installent qu'en plein été. (à la saison des pluies). Juste à côté se trouvait un petit ruisseau qui faisait naître un véritable petit oasis. Palmiers, joncs et autres plantes bizaroïdes arrivaient à y pousser tant bien que mal. Cela faisait une semaine que nous n'avions pas vu autant d'eau à la fois et tant de verdure. Pour les touristes que nous sommes, ils est impensable de pouvoir s'installer ici, surtout en été où la température peut monter à plus de 45°C à l'ombre.

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Je dois dire qu'après cette belle marche, j'étais bien fatigué. Il nous restait plus qu'a faire demi-tour et de retourner à notre camp de base. Après 4 heures de marche dans l'après-midi, nous sommes arrivés avec le bonheur de revoir nos matelas, ou l'on allait enfin pouvoir se reposer. En tout, aujourd'hui, nous avons du marcher pendant 7 heures. Pfff... çà commence à faire long!!! ;D
Le soir ont a décidé de monter les tentes, car ont craignaint l'arrivée de la pluie. Les nuages étaient toujours aussi nombreux et menaçants. Cela ne nous a pas empêché de dormir à la belle étoile. S'il se met a pleuvoir pendant la nuit, nous saurons ou nous réfugier.
C'était notre dernière journée de marche à travers ce coin perdu du Sahara et notre dernière soirée avec nos guides chameliers. Pour les remercier de nous avoir si bien accueilli, nous leurs avons offert une paire de chaussure chacun. Et ils en avaient bien besoin. Croyez moi, ils ont bien apréciés le cadeau.

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Oh, merci pour ses compliments. ;) Mais désolé pour les fautes "d'aureteaugraffe". C'est mon petit défaut. :-[
Bientôt la suite et la fin du récit.

Nous avons une journée entière de route devant nous. Le ciel est toujours aussi couvert et menaçant et le vent souffle en raffales violentes. Nous avons dit adieu à nos guides chameliers qui doivent refaire leurs 3 jours de marche pour rentrer dans leur village. Je ne les oublierais jamais! ces gens vivent libres et heureux en faisant ce qu'ils ont toujours fait. Voyager à travers le désert. Sauf que là, c'est uniquement grâce aux rares touristes qu'ils peuvent continuer à le faire. Et oui ! il n'existe plus ici, en Algérie, de grande méharée commerciale comme au siècle dernier.
Toutes la matinée, nous avons roulés en hors pistes. Nous avons vu défiler, au loin, tous les kilomètres que l'ont avait parcouru depuis le début de ce petit trek. C'est fou ce que c'est rapide en 4x4. Cette plaine que nous avons eu de mal a traverser à pied est passé en 5 minutes à peine avec le véhicule. Plus loin, nous avons vu quelques gazelles s'enfuir à une allure folle et en faisant des bons spectaculaires. Le vent soufflait vraiment fort et les nuages étaient toujours omniprésents. La température ne devait pas dépasser les 15°C à l'ombre. Brrr...

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Au bout d'un moment nous sommes passés près d'une zone militaire, In-Ecker. Elle est classé 'secret-defense' et personne ne sait réellement ce qui s'y passe. Très étrange!!!
Cela signifie que, petit à petit, nous nous raprochons de la civilisation.  Après avoir roulé toute la journée, nous nous sommes arrêtés au milieu de nulle part, pour y passer une dernière nuit à la belle étoile.

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Le ciel bleu était de retour mais au loin, on pourait voir un orage et quelques éclairs impréssionants. Pourtant, ils sont très rares à cette époque!!
Ce soir là, nous avons bu notre dernier wisky et passé notre dernier repas autour du feu. Le coucher de soleil fut une nouvelle fois un vrai spectacle pour les yeux. Que du bonheur!!!

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Ce matin nous nous sommes reveillés avec un petit pincement au coeur. Nous venions de terminer notre dernière nuit à la belle étoile. Nous avons admiré le coucher de soleil, comme si c'était le dernier d'une superbe aventure qui venait de se terminer.
Enfin pas tout à fait.
Au bout d'une 1 heure de piste nous sommes enfin revenus à la civilisation. In-Amguel. C'est un grand village perdu entre Tamanrasset et In-Shalah.  C'est notre 1er vrai village depuis le début du voyage. L'architecture y est très belle. Je l'adore. Typique et dépaysante. Faite de pierre et de terre sculptées et souvent délabrées. Villages aux allures simples et aux gens pauvres. Nous y avons déposé 1 autre guide, le plus vieux. Il devait avoir au moin 60 ans et venait de se marier à une jeune fille de 18 ans ? quel veinard!!! Après ce petit arrêt nous avons retrouvé la route goudronnée. 1 semaine venait de s'écouler sans que l'on ne croise personne et là, camion, 4x4 et quelques gens sur le bord de la route nous rendaient à la civilisation.  Plus tard, bien plus tard, nous sommes arrivés à Tamanrasset avec l'impression de revenir du bout du monde pour pénétrer dans un autre 'bout du monde'.

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Tamanrasset, Tam-Tam pour les intimes. La seul ville a des 100ène de kilomètres à la ronde, plantée aux pieds du massif du Hoggar et entourée de montagnes majestueuses. D'abord l'on a croissé les 1ères habitations, en construction. Comme quoi la ville est en pleine expension économique. Puis ce fut les maisons et les arcades aux architectures très typiques. Près de l'oued Tamanrasset, qui a donné son nom a la ville, ont à pu voir un grand nombre de ceux que l'on appelle "les noirs" ici. ce sont ces gens qui fuient leur pays, en Afrique de l'ouest (Sierra-Léone, Libéria, Côte-d'ivoire et bien d'autres encore) Ceux qui deviendront peut-être "nos sans papiers". Ils sont là par 100ène et se font arrêter par les autorités algériennes qui leur confisque leurs papiers. ça, c'est l'envers du décors!!!

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Nous nous sommes arrêtés près du marché central. Pour tout vous dire, ce marché à des allures très rustiques. Un véritable retour dans le passé. Les gens étaient assis à même le sol et proposaient, fruits, légumes..........
Devant nous se trouvaient 'les bains publics', nous allions enfin pouvoir prendre une douche. L'une des meilleures de ma vie d'ailleurs!!!.
L'après-midi à été consacrée à la visite libre (sans guide) de la ville. On à tout de suite remarqué qu'il y reignait une ambiance particulière. Non seulement les algériens y sont d'une générosité hors norme, mais en plus, le pays était en fête. Vous devez peut-être vous en souvenir. Le président Abdel Aziz Boutéflika s'était rendu en France pour s'y faire soigner pendant 1 mois. Et le jour où nous étions à Tamanrasset était le jour où le president était de retour au pays. Du coup, vu que le président est très apprécié dans son pays, les taximens klaxonaient de joie et leurs pare-brise arriére étaient recouverts soit d'un portrait du président, soit d'un drapeau du pays. Plus loin sur une grande place, un concert et des petits défilés de chameaux, des tirs de fusil en l'air et des chants se tenaient devant nous. Tout le monde était heureux, cela faisait plaisir à voir. En plus il y avait même la télévision locale.

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Un peu plus loin, nous sommes arrivés aux coeurs des rues commerçantes et des souks. Les odeurs des épices et du cuir ainsi que l'ambiance chaleureuse était parfaite. Mais certains marchands y étaient plutôt durs en affaire. Un vendeur Touraeg nous à dit :" les hollandais, eux, ne marchandent jamais. Alors que vous les français vous voulez toujours tout moins cher." ???
Vu que l'après-midi touchait à sa fin, la lueur du ciel devenait de plus en plus tamisé. Nous donnant ainsi notre dernier coucher de soleil algérien.

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Ce soir là, c'était le réveillon du jour de l'an 2006. Notre guide Baba, nous a donc invité dans sa propre maison pour y prendre un bon repas. Quelle joyeuse surprise !!!
Baba, c'est le patron de l'agence 'Tesnou voyage', avec qui nous avons organisé ce voyage. (par l'intermédiaire de Zig-Zag randonnée.) Donc il a une bonne situation économique et une belle maison. Il y vit avec femmes, enfants, cousins et ses frères. Une grande famille quoi!!!

Ils nous ont préparé un bon couscous que l'on a mangé en regardant un feuilleton 'made in Algérie'.
Une sorte " d'amour, gloire et beauté", très marrant à regarder. ;D ;D ;D
Une fois la nuit tombée, nous somme partis en direction de l'aéroport. Et oui ! C'était fini pour de bon. :'( >:D O0 :( >:(
Le cap de l'an 2006 c'est passé dans l'avion. Nous venions a peine de décoller que les 12 coups de minuit signalaient l'arrivée de la nouvelle année. Sniff... Adieu Baba, adieu l'Algérie, adieu Tamanrasset. Une double page venait de se tourner , l'ancienne année et notre superbe aventure!!!

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Conclusion : Pour une 1ère découverte d'un pays Arabe et du Sahara, je dois dire que c'était idéal. Même si ce n'est pas là que l'on devait faire notre petit trek. En fait nous devions aller aux Tassilis du Hoggar, plus au sud, à la frontière du niger. Mais suite à un manque de participants (et pour éviter de payer un supplémment) ont s'est retrouvés à la Tefedest blanche. Mais quelle surprise!!! Même si les paysages ne sont certainement pas aussi beaux qu'aux Tassilis du Hoggar, la région du Tefedest est réellement magique et chargée de légendes et de mystère. C'est l'un des endroist les moins touristique du sud de l'Algérie. D'où l'originalité du voyage. Les algériens ont su me surprendre par leur générosité hors norme. Personne ne vous agace et ne vous suit. Malgré la pauvreté et la misère des gamins abandonnés de Tamanrasset et celle des sans papiers, ils ne vous demande rien, ni argent, ni nourriture comme on peut le voir dans un grand nombre de pays africains. Ce pays m'a vraiment envouté et j'espère y retourner !!!!

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Oh oui, je le sais bien. L'Algérie est immense et certains coins sont encore inexplorés. Y a qu'à voir la taille du grand erg oriental qui à lui tout seul fait presque la taile de la France!!! Sans parler du reste!!! Tassili du Hoggar, tassili N'ajjers, Assekrem, L'erg de Gourara et même la Kabylie qui commence à souvrir aux touristes. Plein d'endroits certainement merveilleux!!!
Au fait, tes photos sont superbes !!! ;)

J'ai déjà lu " la piste oubliée". (Y) Pour les autres, Inch Allah !!!


(http://img75.imageshack.us/img75/3534/dsc0315800ix0.jpg) (http://imageshack.us)