Colors Of WildLife

Ce forum est un voyage…

Les superbes carnets de Petit-Robert et Acinonyx sur l’Ouganda m’avaient provoqué quelques démangeaisons dans le passeport, et c’est à eux que je dois d’avoir finalement choisi cette destination, pour mon retour en Afrique après trois ans d’abstinence…

J’y suis allé dix jours début juillet, avec ma fille Katia, qui venait de fêter ses 30 ans. Pour la première fois depuis que j’ai débuté la photo animalière, j’avais décidé de ne pas partir en autonomie et de voyager par l’intermédiaire d’un tour operator.  Là encore, c’est en épluchant les conseils donnés sur Colors que j’ai opté pour la compagnie « Gorilla Tours », qui nous a monté un voyage sur-mesure, avec voiture et chauffeur/guide privé. Je peux les conseiller chaudement. Nous n’avons eu que de bonnes expériences, notre guide Dauda a été aux petits soins pour nous, et le rapport qualité/prix est au final remarquable.

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Au dernier jour du voyage, Dauda nous a fait passer par son village natal, à quelques heures de route de Kampala, à travers les pistes cabossées qui serpentent entre les bananeraies. Il nous a montré cette construction, qui semble être le reste d’une maison partiellement détruite.

« C’est ma maison, c’est là que je viendrai lorsque j’arrêterai de travailler », nous a-t-il dit. Au fond du terrain, mangées par les herbes, trois périmètres de pierre, sans aucune marque ni indication : les tombes des grands-parents : « C’est là que je viendrai », a encore dit Dauda.

Au long des routes, les villages grouillent d’enfants. Entre les villages, on trouve de gigantesques plantations de monoculture. Essentiellement bananes et thé.
Le thé, qui s’exporte, est l’une des richesses du pays :

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Ces photos ont été faites quelque part sur la route entre Kibale et Queen Elizabeth. Au passage devant ces champs, j’ai demandé à Dauda de faire halte. Je voulais saisir l’ambiance de brume sur les collines, au loin, dans la continuité des champs verts.

A peine avais-je marché quelque mètres qu’une troupe de cueilleurs s’est brusquement matérialisée devant moi, surgis de nulle part ! Le chef d’équipe parlait à peu près anglais. Il m’a fait les honneurs de son champ, m’a montré le matériel, m’a proposé de cueillir moi-même les feuilles de thé. Puis j’ai pu faire toutes les photos que je voulais. Les cueilleurs étaient joyeux.

Au retour vers la voiture, Dauda m’a glissé discrètement : « Donne-leur un peu d’argent… »

J’ai donné l’équivalent de dix euros. A diviser par cinq ou six, c’est bien peu. Mais c’est ce qu’ils attendaient…

Ces plantations de bananes et de thé composent des paysages harmonieux à perte de vue, une campagne luxuriante où l’œil se régale des mille nuances de vert. Et puis on se prend à réfléchir, lorsque Dauda nous raconte : « Quand j’étais petit, tout ça c’était de la forêt. A l’époque, on n’avait pas besoin d’aller dans des parcs pour voir des chimpanzés, ils vivaient parmi nous, on les voyait en allant à l’école. »

Mais la forêt a été peu à peu abattue pour faire place aux cultures. Il faut bien vivre. L’Ouganda comptait 7,7 millions d’habitants lorsque Dauda est né, en 1964. Elle en compte maintenant plus de 42 millions ! Population multipliée par plus de cinq ! Le chiffre est transposable à toute l’Afrique sub-saharienne, pour donner une idée de la pression démographique.

42 millions, pour 5000 chimpanzés survivants ! Nous en avons rencontré quelques-uns, dans des conditions photographiquement difficiles, mais vous verrez que ça valait le coup quand même…

   L’Ouganda a déjà été raconté par de très beaux carnets sur le forum, très complets sur les transports, l’organisation, la logistique et les richesses des principaux parcs. Je n’apporterai rien de neuf en refaisant un récit du quotidien.  Alors, au lieu de suivre les pistes déjà tracées, je vais vous emmener d’une ambiance à l’autre, en fonction des émotions ressenties sur place, sans souci chronologique, mais avec le souhait de proposer une balade photographique cohérente.


                                                                                GRANDS ESPACES

   J’ai eu en Ouganda la sensation de voir loin. Les parcs de Murchison Falls et de Queen Elizabeth sont d’immenses espaces de savane arborée, comme on en trouve peu en Afrique australe. Juillet, qui était une saison totalement sèche avant le changement climatique, n’est plus à l’abri des averses, mais dans l’ensemble nous avons eu du beau temps…

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… et ces belles atmosphères de brume au petit matin.

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En bordure du Murchison Falls National Park, le soleil se couche sur le Nil blanc, qui coule majestueusement des chutes Murchison vers l’immensité du lac Albert.

Plus au sud, le Queen Elizabeth NP s’étend sur 1980 km2 le long du lac Edward, et autour du canal qui relie le Lac Edward au lac George. Par rapport à ce que nous avions vu à Murchison Falls, la densité animale semble faible. Et les grands animaux sont concentrés dans la plaine.

La partie montagneuse est déserte, mais les paysages sont sublimes. Les cratères de volcans, transformés en lacs pour certains, dessinent des reliefs doux qui évoquent les volcans d’Auvergne… sous l’équateur. La virée sur les pistes d’altitude est rarement au programme des guides. Dauda a tenu à nous montrer malgré tout ces paysages. Et nous n'avons pas regretté. Nous n’avons pas croisé âme qui vive, ni aucun animal, pendant une après-midi entière, mais quelle beauté.

Le soir, notre guide nous a dit – ce que j’avais soupçonné – que c’est dans cette partie du parc qu’une Américaine avait été enlevée au printemps dernier. Elle a été relâchée très vite et ses ravisseurs, des Congolais, sont sous les verrous. Enfin, c’est ce qu’on dit aux touristes…

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(NB: certaines de ces images se trouvent en HD sur mon site, accessible en cliquant sur l'icône juste sous mon nom, à gauche du post)
A suivre…

Ah! Super!

On repart en Ouganda

Je me suis installé sur la roue de secours

Un bon démarrage avec des images de rêve

J'embarque avec plaisir.

Papy  :)

Quelle belle entrée en matière, je prends vite place. merci pour les photos en meilleures résolutions, elle le mérite.

Une destination qui fait envie "w"
Je monte en marche :)

Chouette un carnet sur l'Ouganda  (Y)
Je vais suivre cela avec grand intérêt et pouvoir comparer avec ce que nous avions fait l'année dernière  :).
Tu es plus courageux que moi qui n'ait pas fait de carnet mais seulement posté nos photos de mammifères et oiseaux observés lors de ce voyage  sur les fils spécifiques.
Belle entrée en matière avec ces photos de paysages / ambiance  (L)

Une belle entrée en matière, je vais aussi suivre çà de très près. En tout cas çà commence fort avec ces quelques photos  "w"

Une de mes destinations favorites, je vais suivre avec délectation . Nous avions également effectué la route des cratères, effectivement peu d'animaux (cobes d'ouganda et buffles tout de même) mais des paysages magnifiques et une impression d'être seuls au monde.

allez hop j'embarque aussi  (L)

                                                   AU ROYAUME DES GEANTES


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  Murchison Falls est le paradis des girafes. Alors que ces géantes sont en voie de régression rapide partout en Afrique (à l’échelle du continent, le nombre de girafes sauvages a chuté de 40% entre 1985 et 2015)   au point que l’IUCN les a classées dans la catégorie « vulnérables », elles poussent dans ce parc comme des tournesols en Provence.


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Un jeu : combien de girafes voyez-vous sur l'image ci-dessus ?

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Nulle part ailleurs il ne m’avait été d'embrasser d'un seul regard 20, 25 et jusqu’à 30 girafes. Il  est impossible de les mettre toutes sur une même image… Etonnant, et réjouissant, alors qu’elles sont totalement absentes dans le Queen Elizabeth NP, dans le sud-ouest du pays. Selon notre guide, ces disparités s'expliquent par l'histoire récente: la faune avait été très largement exterminée pendant les années de la dictature d’Idi Amin Dada, et certains animaux n’ont jamais été réintroduits.

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Evidemment les girafes ne sont pas seules, dans ce parc très densément peuplé... Des cobes défassas, très semblables aux cobes à croissant d’Afrique australe (un peu plus roux), mais la tache blanche de l’arrière-train n’a pas la forme de croissant qui a donné leur nom à leurs cousins.


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Les grandes plaines sont aussi le territoire des éléphants, paisibles géants débonnaires.


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Pour ces deux dernières images, nous sommes arrivés sur le spot assez tôt le matin, dans la lumière dorée de la première heure du jour. Les éléphants se gavaient d’écorce, et j’ai trouvé que la similitude de couleur et de luminosité entre leurs défenses et le bois écorché donnait matière à de belles compositions. Nous sommes restés longtemps près d’eux, jusqu’à ce que le plus gros se mette tout à coup à secouer la tête dans notre direction, signe bien connu d’impatience, voire mauvaise humeur. Dauda a très fortement suggéré de lever le camp, et nous n’avons pas cherché à discuter…  Mais j’avais mitraillé à bon compte cette scène baignée de couleurs chaudes.


A suivre...

Oh, les belles lumières.... Très joli portrait de girafe en # 17  (L)

Papy

Est-ce que tu sais de quelle espèce de girafes il s' agit

Très bien la 22 avec l' éléphant

je retiens également la 22 sur ces dernières photos (Y) belle attitude et composition avec effectivement une lumière au poil

Oui ce sont des girafes de Rotschild.

jolie lumière effectivement...  "w"

J'avais bien aimé ce parc où nous avions vu plein de choses à poils mais aussi à plumes  "w"

Tes photos sont superbes  (Y)

Les éléphants que de belles rencontres on leur doit. Tu avais emmenés tes belles lumières australes avec toi?
J'aime beaucoup ces paysages remplis d'animaux, un air de paradis.
 

Cela semble être un très beau parc Murchison Falls ! J'en ai toujours entendu beaucoup de bien.
J'aime beaucoup la 20  (Y)

Je prends le train en marche ... déjà bien alléché par ces premières belles images.


Je dirais ...3 ?

On peut en effet se réjouir de savoir qu'il existe encore des sanctuaires pour certaines espèce qui sont plus ou moins menacées. Si Murchinson Falls NP accueille autant autant de girafes, peut-être les prédateurs sont-ils à contrario moins nombreux ?

Musu.

                                      LES GRANDS LACS: UNE HISTOIRE DE FAMILLE


Au nord-ouest, Albert, au sud-ouest, George et Edward, au Sud-Est, Victoria ! Si l’on ajoute le Queen Elizabeth National Park, on navigue en pleine famille royale britannique.
Moi qui avais longtemps rêvé sur les cartes de l’Afrique des Grands Lacs, je sais maintenant qu’il faut les avoir vu pour s’en faire une idée exacte. Tous, même le plus petit « George », qui n’a l’air de rien sur la carte, ressemblent en fait à des mers intérieures. De la rive, on ne voit rien d’autre qu’une immensité bleue. L’autre rive, si elle existe, est déjà au-delà de la courbure de la terre.
L’Ouganda se laisse donc découvrir volontiers par la voie des eaux. Nous avons fait trois sorties en bateau. Deux sur le Nil Victoria, majestueux fleuve qui traverse le Murchison Falls National Park, puis se jette par un delta dans l’extrême nord du lac Albert, pour mêler ses eaux à celles du Nil Blanc, l’une des deux branches du Nil.  Et une autre sur le gigantesque chenal qui relie le lac George au lac Edward.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201909-0781785001567871489-9591214221.jpg)


Pour la plus belle de ces balades, nous avons embarqué peu avant lever du soleil, sur une petite embarcation où nous étions seuls avec le pilote, un rafiot à fond plat qui permettait se s’approcher des rives.

Ce matin-là, nous avons poussé jusqu’au delta et au lac Albert. Des villageois pratiquaient la pêche traditionnelle. Lancé et ramené du filet à la main, inlassablement, des dizaines de fois. Jusqu’à parfois faire une belle prise que l’on exhibe fièrement sous l’objectif des touristes… Décidemment, les pêcheurs sont les mêmes sous toutes les latitudes !

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Prise d’élan

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Lancé

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Et voilà le repas du soir. Ou plus probablement une belle vente sur le marché !


Le courant, dans le delta, est si faible que même sans moteur, le bateau semble faire du sur-place. Si on le remonte, il forcit doucement jusqu’aux chutes Murchison, à une dizaine de kilomètres en amont.
La promenade est en enchantement pour qui aime observer les oiseaux sous de belles lumières.

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Un héron pourpré au petit jour, à l’approche moteur arrêté, en laissant le bateau dériver tranquillement sur sa lancée.

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Ses cousins les goliaths, qui demandent bien des efforts à l’autofocus, qui a tendance à s’agripper à toutes les herbes hautes du rivage.

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La végétation en arrière-plan de celui-ci est typique des rives du Nil blanc : ce sont des tiges de papyrus. C’est avec ces feuilles que les Egyptiens, un peu plus au nord, fabriquaient les célèbres papyrus qui furent le premier « papier » de l’humanité.

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Toujours dans les papyrus et la lumière du levant, un martin-pêcheur pie.

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Un majestueux jabiru


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Et un petit guêpier écarlate…

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On ne sait plus où donner de l’objectif !


A suivre

Un bel éventail d' oiseaux d' eau africains

La mise au point de l' autofocus avec le "super spot" peut aider assez souvent

J'espère que tu as croisé le même oiseau que moi sur ce canal..... le rêve !  "w"

Belles photos  (Y)

Belles photos. Et cette lumière... Magique...

Papy

De bien belles lumières par ici. Bravo Chris pour ces belle photos que tu partages.

Musu

Merci de vos commentaires.

Les hippos sont, avec les buffles et les éléphants, les gros animaux que l’on rencontre en permanence sur les rives des chenaux d’Ouganda.

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Les deux suivants, nous les avons croisé loin de l’eau, au petit matin. Ils regagnaient tranquillement leur coin de rivière. Le soleil bas donne des lumières rasantes difficiles à apprivoiser, mais quand on vous fait des sourires comme ça, ça encourage à appuyer sur le déclencheur !

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Sur le Nil Victoria, nous avons pris un jour un gros bateau-bus touristique pour remonter jusqu’aux chutes Murchison, qui ont donné leur nom au parc national.
Voici l’approche :

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Au bout du parcours, il est possible de descendre du bateau et de grimper dans la forêt pour monter au sommet des chutes.
Nous y sommes allés aussi par la route : des entreprises chinoises sont en train de construire une gigantesque artère, à quatre à six voies, si on en juge par la largeur, juste pour amener les touristes aux chutes. Nous avons roulé sur la terre rouge fraîchement aplanie par les engins de chantier, mais d’ici un an ou deux, ce sera une route asphaltée, dans un pays où l’immense majorité des voies de communication sont encore en terre. Impressionnant. Ca perdra de son charme « africain », mais les Ougandais en sont fiers.
Les derniers soubresauts de la rivière avant les chutes:

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Et les chutes vues d’en haut

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Les crocos, comme partout, vivent leur vie sans s’intéresser aux visiteurs… Selon les bateaux que nous avons empruntés, on se trouve plus ou moins haut au dessus du niveau de l'eau pour les photographier. Evidemment plus on est bas meilleures sont les photos, et voilà pourquoi j'ai passé une bonne partie des "croisières" assis en tailleur ou allongé sur le ventre sur le métal froid des rafiots ougandais  :-*

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Et plus loin, une fourmillante colonie de pélicans colorée de différentes espèces, auxquels se mêlent d’autres oiseau.

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A suivre...

Chris, qu'il est bon de te retrouver en Afrique  :)

C'est un véritable voyage entre les mots, les atmosphères et les images...

Merci et vivement la suite

Superbes ambiances dans de belles lumières ! Un petit côté jardin d'Eden, effectivement, avec les girafes. Et la cerise sur le gâteau, le petit guêpier écarlate !

Que de bons souvenirs tu réveilles. Tu avais meilleur temps que moi vu le ciel sur tes photos.... qui sont une fois de plus : superbes  "w"

Toujours impressionnants ces crocos. Et quelles ambiances ! Vivement la suite.

Papy

 Que c'est bon de voir des paysages que l'on voit  finalement assez rarement. Même si les routes chinoises ici comme ailleurs arrivent doucement mais surement, la fréquentation semble encore assez "raisonnable" .

Merci pour vos encouragements  (Y)
Donc on continue...

Les rivages sont parfois, et même souvent, couverts d’une brousse épaisse ou bordés de grands arbres. Et les échassiers sont loin d’en être les seuls habitants. En levant les yeux, on accède au royaume de l’aigle. Les pygargues sont nombreux en Ouganda, et toujours aussi majestueux…

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A l’étage juste en dessous vivent les martins-pêcheurs pie.

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201910-0275404001570208020-9591214203.jpg)-

C’est sur le chenal entre le lac George et le lac Albert, sur les rives du Qeen Elizabeth National Park, que nous allons découvrir un matin une colonie de ces petits oiseaux pêcheurs. Des dizaines de nids sont creusés dans la terre de la rive, et les familles de martins cohabitent là, dans ce gigantesque HLM. Il faut croire que la poissonnerie est bien fournie, pour que tout monde puisse vivre au même endroit.
Le bateau s’approche, met en panne. Nous sommes exactement à la hauteur des nids, et nous avons le temps de saisir des attitudes et des comportements variés. Evidemment, on aimerait être dans notre propre embarcation et pouvoir passer des heures à capturer ces petits feux-follets, mais l’expérience est belle tout de même.

Monsieur et madame sur le seuil…

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Décollage intempestif !

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Un retour au nid

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Et, un poisson dans le bec, l’un des adultes qui s’éloigne…

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… pour aller tranquillement manger dans son coin, sans être harcelé par les voisins

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Au fil de l’eau…
Encore un jabiru

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et ibis tantale qui prend la pause

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201910-0098146001570208212-9591214203.jpg)

A suivre…

Une belle découverte, les nids des martin-pêcheurs pies.

Papy

Joli compo le Jabiru,  et un tantale Ibis bien coloré.

 :v:

Très sympa, cette HLM pour zoziaux ! Et l'ibis tantal est superbe !

Bien vu la 55 !  (Y)

 +1 pour l'ibis tantale. L'interaction entre les animaux est toujours un plus et quand on a affaire à ces   qui sont graphiques c'est  "w".

Et puis, bien sûr, les gros mammifères. Des buffles nonchalants par familles entières,  à demi immergés et parfaitement immobiles. Le mécanisme de régulation de la température interne, chez le buffle, est assez primaire et ne fonctionne pas aussi bien que chez l’éléphant, par exemple, qui possède avec ses oreilles un système de climatisation très efficace.

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Ces gros bovidés noirs, lorsqu’il fait chaud, passent donc des heures dans l’eau à se rafraîchir, et  ruminer leur pâture de la nuit précédente.

Ici en mode porte-avion...

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Souvent, les buffles cohabitent pacifiquement avec les éléphants… Une occasion de mesure le gigantisme de ces derniers, qui réduisent les puissants "buffalos" à la taille de nains

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Ici, sur une île du delta de Nil Victoria, quelques pachydermes broutent parmi les papyrus. Ce jour-là, nous étions dans un bateau-bus, et c’est depuis le pont supérieur que nous avons pu les observer…

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Les éléphants, comme partout en Afrique, ont des habitudes différentes de celles des buffles. Ils viennent à l’eau en famille, boivent tout leur saoûl (80 litres par jour pour un adulte), se baignent et jouent en général pendant moins d’une heure. Puis ils repartent comme ils sont venus, pour s’enfoncer dans la brousse et continuer de manger…

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Je ne me lasse jamais de les regarder s’ébattre librement. Leur seul « défaut », si j’ose dire, est qu’ils aiment souvent venir à l’eau aux heures chaudes, celles où le soleil est au zénith. Et pour un photographe, ces lumières dures ne simplifient pas la tâche.

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Quel bonheur, alors, lorsque certains d’entre eux décident de venir à l’heure du Sundowner, lorsque le soleil disparaît tout juste, et que l’on peut enfin jouer avec les nuances de lumière du début de soirée, que ce soit avec les éléphants ou avec les buffles, d’ailleurs…

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A suivre…

63 et 70 (L) (L) (L)

Très sympa la 60  (Y)

Excellent, le coup du porte-avion !  ;D

Les couleurs sur les deux dernières sont magiques !  "k"

Tu me donnes l'envie d'y retourner avec tes images....  "w"

 

J'adore les éléphants dans les papyrus, une nostalgie de l'Okavongo peut-être?

 Les éléphants permettent de belles observations même quand la lumière dure ne permet plus les belles ambiances, on retarde le retour au camp quand le soleil monte haut dans le ciel. Je les aime aussi pour ça, on pose l'appareil et on regarde, on rigole bien aussi avec les petits éléphanteaux.


Ou d'y aller ;).

J'aime beaucoup la 71, avec cette opposition du jaune/rouge dans cette image aux couleurs froides.

Musu

jolie ambiance sur la 37  "w"

[/b]


Merci à tous de vos commentaires. On continue!

Nous avons dormi durant tout le séjour dans ces « tentes » fort confortables que connaissent ceux qui fréquentent les lodges africains : des murs de bâche épaisse, mais une structure métallique bien plantée sur un socle en béton, et un sur-toit en chaume pour protéger des précipitations.
Ici celle de Kibale
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A Kibale et à Queen Elizabeth national parc, nous avons eu droit à l’éléphant de service… Quelques minutes en soirée à Kibale, mais quasiment deux jours entiers à QENP.
Le chasseur d’images se met en position.
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Pépère va séjourner là en même temps que nous, du lever au coucher du soleil, en se déplaçant très lentement d’un bouquet d’arbre à l’autre. Au petit déjeuner, nous l’aurons juste en face de nous
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Un peu plus tard, le voilà qui fait le tour du restaurant sous toile et qui se glisse, avec toute la délicatesse d’un pachyderme, entre des buissons et les piliers métalliques qui soutiennent le chapiteau. Autant dire qu’il lui aurait suffit d’un pas sur la gauche pour tout f… par terre.
Même les employés, qui le connaissent bien, riaient jaune. On sentait une certaine nervosité qui ne s’expliquait pas uniquement par le souci de faire le show pour les touristes…
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Il est resté là un bon moment, et j’en ai profité pour m’approcher à moins de dix mètres. Pour une fois que j’ai un éléphant sauvage à ma disposition, on va y aller pour les gros plans, me suis-je dit. J’ai mitraillé un peu tout ce que j’ai trouvé de plus graphique dans sa cuirasse. Je garde quatre photos, le déballage de tous ces gros plans quasi-médicaux étant un peu lassant…
L’œil est évidemment facile à identifier. Saurez-vous placer les autres photos sur la carte de son corps ?
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A suivre

Belle proximité, et le mot est faible on dirait..... Il doit quand même falloir faire gaffe avec un tel animal dans le jardin.  ;)

Impressionnant ! Ca ne m'est jamais arrivé. Des hippopotames ou des buffles dans le camp, oui, mais un éléphant non. On doit effectivement faire attention au moindre mouvement et rire un peu jaune !

Il doit y avoir un popotin dans les gros plans, non ?

Excellent cette proximité  (Y) je dirais coin de l'oreille en 77 et popotin en 78

Ah je reconnais ce lodge dans lequel j'ai eu la chance de séjourner à 2 reprises mais sans éléphant! Par contre nous avons eu droit à la sortie des hippos le soir qui traversaient la place. peut être y as tu également assisté?

Ca oui! Pas de photos, parce que c'était de nuit, mais les hippos étaient là tout près dès qu'il faisait nuit, et on les entendait machônner autour de la tente. Le premier soir, j'étais parti me laver les dents (le lavabo est en plein air), je me retourne tranquille et hop, un hippo bien calme en train de brouter à 10 mètres de moi. Je n'ai pas bougé en attendant qu'il s'éloigne.
D'ailleurs les employés du lodge sont censés nous accompagner pendant les trajets nocturnes entre les tentes, le resto et les sanitaires.

Pour de la proximité, c'est de la proximité. Bien vu ces gros plans. As-tu essayé de les convertir en N&B ?

Papy

Oui, c'est même dans ce but-là que j'avais pris ces photos. Mais sur COW, le noir & blanc n'est pas très populaire en général  :-*
Au fond ça ne donne pas des résultats très différents, il me semble finalement que c'est le genre de vue qui n'est pas "transformé" par la conversion.

Que j'aime ces rencontres proches, mais si elles donnent parfois de très fortes émotions.


J'apprécie le noir et blanc quand il est pensé et non comme trop souvent pour "rattraper" une photo couleur dont on est déçu.

Ah ah joueur l'éléphant qui se glisse entre les buissons et le resto  :-* il avait l'air bien placide en tous cas
alors pour les gros plans je dirais
1- l'oeil
2- l'arrière de l'oreille
3- la base de la queue
4- la base de la trompe

on a bon? (je suis avec Mintou)

3 sur 4, pas mal! La quatre est également la queue (la colonne à gauche de l'image) et il était en train de croiser les jambes. Ca donne ça!

J’ai découvert en Ouganda des singes qui n’existent pas en Afrique australe.

J’ai aussi découvert que photographier ces primates extrêmement rapides, dans une forêt touffue, et dans des conditions de lumières très basses, représente un challenge que le matériel ne peut pas résoudre seul. Il faut aussi un œil, et des réflexes… que l’on n’acquiert pas pendant un séjour deux semaines !
Bref, j’ai quelques photos sympas, mais très peu. Et ce n’est pas faute d’y avoir passé du temps.
Ces images ont été faites dans la forêt autour de notre lodge à Kibale, à quelques kilomètres du sanctuaire des chimpanzés, où nous irons ensuite…


Quelques colobes noir et blanc

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Singe Patas

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Et des colobes rouges

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Nous avions prévu de consacrer trois jours aux chimpanzés. Les deux premiers jours dans le très célèbre site de Kibale, et un troisième dans la george de Kyambura, beaucoup plus loin au sud.
A Kibale, après avoir beaucoup lu et consulté sur ce forum, nous avions choisi deux expériences différentes. Le premier jour la « chimp-ex ». Partager pendant une journée entière la vie d’une équipe de jeunes locaux et de rangers chargés d’accoûtumer les singes à la présence humaine.

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Le deuxième était une visite « normale » auprès d’une famille « habituée ».

Il faut se rappeler que Jane Goodall, lorsqu’elle a, la première, tenté d’approcher des chimpanzés sauvages en Tanzanie, a mis des mois avant d’établir un contact. Naturellement, le chimpanzé fuit l’homme, et ce que nous voyons donc dans les parcs d’Ouganda ou d’ailleurs est le résultat de dizaines d’années de rapprochement progressif.
Nos guides nous ont dit qu’il fallait plusieurs années pour habituer une famille à la présence des visiteurs. Il y a donc, en amont de notre visite d’une journée, un énorme et surtout très long travail de l’ombre qui demande des moyens humains et de l’investissement.
En fait, nous avons très peu vu la différence entre nos deux journées. La communauté que nous avons vue le premier jour était déjà assez tolérante. Ils étaient très haut dans un figuier, nous au pied de l’arbre, et ils n’avaient pas l’air de faire attention à nous. Lorsqu’ils ont changé d’arbre, nous avons suivi, mais enfin nous avons passé plus de temps immobiles qu’à marcher. Nous étions six touristes, avec les six locaux qui observaient et prenaient des notes.
Le lendemain matin, choc ! A l’heure du rendez-vous, une bonne centaine de personnes se pressaient dans la salle de briefing.
Je ne me prends pas pour un broussard, mais là, à entendre les conversations et à échanger un peu avec les autres, nous comprenons très vite que cette « journée chimpanzés » est vécue par beaucoup comme une journée « Tour Eiffel » ou « Disney Land » ! Certains visiteurs ne savent strictement rien sur les chimpanzés, leur vie, leur comportement ou leur protection. J’ai l’impression d’être seul avec mon émotion, au milieu de contemporains qui « font » les chimpanzés parce que c’est au programme.
Même séparés en une dizaine de groupes au départ, nous allons évidemment nous retrouver sous les arbres à singes, puisque les guides se téléphonent entre eux. Résultat : des chimpanzés à dix mètres au-dessus de nous, qui n’ont aucune intention de descendre pour tomber nez à nez avec une cinquantaine d’appareils photos bruyants et excités.
Bilan de Kibale : très faible au niveau photo (deux ou trois correctes) et la découverte d’une observation difficile, qui n’a rien à voir avec l’observation confortable des éléphants ou des girafes !

Le deuxième spot est la gorge de Kyambura. Notre expérience y sera plus proche de la nature, et plus authentique. Cette gorge boisée, la voici :

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Au fond vit une communauté d’une vingtaine de chimpanzés, qui ont été accidentellement séparés de leur communauté d’origine il y a plusieurs années par le chantier d’une route. Depuis, ils vivent en autarcie et, de facto, en consanguinité.
Mais ils ont été habitués aux humains et c’est par groupe d’une dizaine de personnes que nous tentons de les approcher.
Voici le point de rendez-vous au sommet de la falaise

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C'est un canyon très escarpé, au fond duquel coule une rivière aux hippos.

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…  nous allons marcher très longtemps avant de trouver un petit groupe de cinq ou six chimpanzés. J’aurai brièvement le temps de réussir quelques photos. Mais dans l’ensemble, nos amis restent très haut dans les arbres, et lorsque l’un d’entre eux descend au sol, il se déplace avec une telle agilité dans les broussailles qu’il est pratiquement impossible de le suivre. Et encore moins, pour moi, de le fixer sur le capteur.

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Voici les quelques images que je peux montrer, de ces trois jours.. Pas grand’chose en vérité, mais ça reste un souvenir très fort :

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(http://photo.colorsofwildlife.net/201912-0476157001576410042-959124474.jpg)

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102
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103
(http://photo.colorsofwildlife.net/201912-0038515001576411083-959124474.jpg)

104
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A suivre...

j'adore les primates... effectivement ça ne doit pas être simple de les photographier  :-\ mais tu t'en sors pas trop mal un plus pour la 99 et la 103
par contre le choc quand tu parles d'une centaine de personnes comme à Disneyland sans même s'intéresser vraiment aux chimpanzés  :o :o :'(

Une bien belle mise a jour avec de belles photos de chimpanzes, notamment la 98  (L)
Comme vous nous avions fait les 3 experiences et comme vous j'ai trouve les gorges plus intéressantes mais il faut dire qu a Kibale nous avons eu des trombes de pluie lors du CHEX et nous avons eu beaucoup de chance aux gorges car les chimpanzes etaient dans le figuier juste derriere la zone de rdv en 91 quand nous sommes arrives donc nous avons pu passer un moment assez exceptionnel avec eux avant qu'ils ne descendent dans la gorge  :v:

Tu remmènes quand même quelque beaux portraits (99 et 100  "w" )

De sacrés belles rencontres avec de belles images. J'ai regretté de ne pas avoir visité cet endroit. Quand nous y étions c'était impraticable à cause des pluies et des routes coupées. Grâce à toi je visite par procuration.  ;)

Peu de photos mais des émotions, c" est le principal

Quelques portraits sympas tout de même

Eh oui, les chimps, c'est pas aussi facile que les lions ou les girafes !

J'avais pour ma part préféré de loin le chex même si les chimps étaient sensiblement plus farouches.
L'énorme avantage, c'est qu'on restait toute la journée alors que les 'touristes normaux' s'en allaient assez vite et, après la surpopulation, on pouvait profiter à plein de l'expérience en toute tranquillité.

Belles images malgré tout (Y)
En 2 séjours en Ouganda, 2 fois les gorges et 1 seule fois des chimpanzés dans le figuier proche du départ mais 0 dans les gorges.
2 fois le CHEX, 1 fois finalement avec tous les groupes de touristes mais eux restant 2h et nous 9h de mémoire nous en avions bien profoté car les groupes étaient finalement des habitués.
L'an passé seuls (2) avec un groupe peu habitués, bcp plus difficiles à observer et photographier mais bcp d'action. En gros des expériences toujours différentes mais qui restent mémorables.
Je rêve d'y retourner une 3eme fois (L) (L) (L)

Oups ! J'avais loupé cette mise à jour.  :-[ Ca doit être rageant, cette foule de touristes, quand on veut apprécier les animaux dans de bonnes conditions ! Petit faible pour les 98, 99 et 100.