Colors Of WildLife

http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0083500;jsessionid=503ECC10D31E537A96DBC7CC44119E1B#s3 (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0083500;jsessionid=503ECC10D31E537A96DBC7CC44119E1B#s3)

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C'est plutôt une bonne nouvelle pour moi, je croyais qu'il n'y en avait même plus en fait..  :-[
Mais c'est triste car c'est le reflet de ce qui se passe partout ailleurs..

Comme Flying je pensais qu'il n'y en avait plus depuis longtemps...

 Un des intérêts de ce travail est de factualiser la disparition et le faible nombre d'individus, et donc, de l'urgence à faire quelque chose pour préserver la spécificité génétique du lion d'afrique de l'ouest.

Je me rappelle mes premières rencontres avec des lions à la Pendjari ou au parc du W au Niger au début des années 1990s et d'avoir été surpris de constater que les lions ressemblaient tant à des lionnes (absence de crinière, taille très proche).
Je vous laisse deviner par quoi on les reconnaissaient  ;)

Il est regrettable que nombre de parcs voient la disparition de l'espèce.
Je pense aussi qu'il faut de grands parcs (comme l'ensemble W-Pendjari-Arly), mais aussi très bien gérés (et donc aidés financièrement) pour permettre la préservation de l'espèce.
Les grands parcs permettent (avec l'ajout de zone tampon) d'éviter les contacts avec les populations locales (cf. ce qui se passe au Masaï Mara par exemple), et le développement des densités des proies.
La bonne gestion permet de limiter le braconnage.

Du Niger où je vivais, on préférait largement aller à la Pendjari, pourtant plus loin, qu'au Parc du W car la faune était plus dense.
Et je pense que la bonne gestion du parc et le support de l'EU y étaient pour beaucoup.

J'ose espérer que la chasse au lion n'est plus autorisée en Afrique de l'ouest.
Il nous est arrivé de nous arrêter dans un "relais de chasse" dans la zone tampon limitrophe du parc.
On avait été choqué par cette activité, mais aussi de constater qu'à partir du moment où l'on y metle prix, on peut tout tuer (toutes les espèces mâles et femelles, seuls les prix étaient différents; par exemple entre un lion et une lionne, ...).
On ne s'est consolé qu'en constatant qu'ils n'avaient rien vu, donc rien abattu....

A l'époque il était très fréquent de voir les lions à la Pendjari (on a même vu un groupe 14 ou 15 membres), par contre il était très difficile voire quasi impossible d'observer des guépards (personnellement je n'en ai jamais vu).
Le problème n'est malheureusement pas limité au Lion  :(

Mais tout n'est pas perdu pour autant.
Toujours dans le début des années 90s il y avait dans la région de Kouré (à environ 60km de Niamey) les dernières girafes sauvages d'Afrique de l'ouest (également une sous-espèce : la girafe peralta de maginifiques Girafe à la peau très claires)
L'effectif était d'environ 50 individus.
Des actions étaient en cours notamment grâce au support de l'EU.
On en compte maintenant plus de 200 (voire 300 selon les sources).

Il est toujours possible de sauvegarder une espèce si on s'en donne les moyens et le temps. Un bon exemple c'est la réussite du lion d'Asie: 20 à 30 individus dans les années 20, plus de 400 aujourd'hui (soit un retour à la population d'il y a 200 ans). Visiblement ce lion d'Afrique de l'ouest est une sous-espèce (panthera leo senegalensis) donc l'idée d'importer des lions d'ailleurs n'a pas trop de sens du point de vue conservation. Mais il faut faire vite car moins il y en aura plus le patrimoine génétique pour reconstruire l'espèce sera étroit engendrant des risques de disparition plus élevé en cas d'épidémie.. Y a-t-il des programmes de conservation pour ces lions?

On en avait vu sur COW :

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,13665.msg88493.html#msg88493