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Wildlife => Le monde animalier => Discussion démarrée par: fdupraz le 11 Octobre 2009 à 17:46:38



Titre: Un corridor écologique pour sauver les chimpanzés de l'Ouest
Posté par: fdupraz le 11 Octobre 2009 à 17:46:38
Trouvé sur internet (http://fr.news.yahoo.com/68/20091011/tsc-un-corridor-cologique-amnag-entre-la-04aaa9b.html) à l'instant.

Vu le temps nécessaire en général à l'établissement de ce type de structure de protection, il faut espérer cette fois les responsables passeront à la vitesse supérieure, car à ce rythme en 2015, il n'y aura plus de chimpanzés dans cette région.

Franck

La Côte d'Ivoire et le Libéria, avec l'aide de l'ONU, ont pour projet de réaliser un corridor écologique transfrontalier pour protéger les mammifères africains et notamment les chimpanzés dont la population a considérablement diminué ces dix dernières années.

Ce corridor devrait être installé entre deux grands blocs de forêt dans la Haute-région de la forêt guinéenne, le Parc national de Sapo au Libéria et le Parc national de Taï en Côte d'Ivoire. Ces forêts de basse altitude, qui ont subi des années de guerre civile, constituent d'après le Programmes de Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), "le plus grand bloc de forêt tropicale humide relativement intact en Afrique occidentale''. Elles abritent plus d'un quart des mammifères d'Afrique dont douze espèces de primates, une population de chimpanzés qui est passée de 15.000 individus en 2002 à moins 3.000 aujourd'hui, mais aussi des espèces rares telles que les hippopotames nains et les éléphants de forêt."Aujourd'hui, ces forêts offrent la possibilité unique d'être transformées en outil pour la conservation de la biodiversité et la consolidation de la paix" estime Camille Djitroh, de la Fondation pour les chimpanzés sauvages (WCF).Les 5 et 6 octobre derniers, ce projet a fait l'objet d'une première réunion à laquelle ont participé des représentants du Programme de l'ONU pour la survie des grands singes (GRASP), la WCF, ainsi que des agences de développement, des organismes non-gouvernementaux, et des porte-parole des communautés autochtones.