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Wildlife => Le monde animalier => Discussion démarrée par: fdupraz le 17 Avril 2009 à 21:21:50



Titre: Éléphants et bovins en compétition pour les pâturages
Posté par: fdupraz le 17 Avril 2009 à 21:21:50
Éléphants et bovins en compétition pour les pâturages (http://www.maxisciences.com/%e9l%e9phant/lephants-et-bovins-en-competition-pour-les-paturages_art1637.html)

Kenya - Une nouvelle étude révèle que le bétail domine de larges zones de pâturages en Afrique, empêchant les éléphants d'accéder à certaines zones pour se nourrir.

L’étude, publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences, fait partie d’un programme de recherche en cours depuis 6 ans, qui suit les familles d’éléphants grâce à des émetteurs GPS et qui détermine l’historique alimentaire et les déplacements des pachydermes dans la « Samburu National Reserve » au nord du Kenya.

La nourriture ou les sources d’eau auxquelles accèdent les éléphants contiennent différents ratios d’isotopes de carbone, d’hydrogène ou d’azote. Ainsi, l’analyse de la composition chimique de quelques poils de leur queue permet d’établir l’historique de leur régime alimentaire.

L’étude du régime et des déplacements des éléphants montre que ces derniers sont en compétition avec d’autres espèces. Ils auraient du mal à pâturer sur les mêmes surfaces que le bétail parce que ce dernier laisse l’herbe trop courte derrière son passage. Le professeur Thure Cerling, professeur à l’université de l’Utah qui a dirigé cette recherche, explique : « Quand la saison des pluies arrive, il y a cette grande poussée d’herbe, mais ils ne peuvent pas l’attraper tant qu’elle ne fait pas 30 à 50 cm de haut. Il faut qu’elle soit assez haute pour qu’ils puissent l’arracher avec leur trompe ».

« Nous avons observé un incident. Les éléphants ont apparemment raté toute une saison de ressource en herbe. Les données GPS montrent qu’ils étaient hors de la réserve dans des pâturages communs où ils ont dû entrer en compétition avec du bétail. Ils ne pouvaient pas lutter dans cette situation » s’inquiète le professeur Cerling.