Colors Of WildLife

Bonjour,

Allez, je me lance ! Voilà donc le récit de nos aventures de cette année.

Il s'agit de notre deuxième voyage dans cette partie du monde, pour le première en 2008, nous avions fait un parcours plus "classique" avec une petite incursion au Botswana qui nous avait donné une grosse envie de revenir. Malheureusement les photos de mon carnet de voyage de l'époque se sont envolées de chez l'hébergeur où elles se trouvaient. Il faudrait que je reconstitue tout ça. Peut-être un jour…

Mes photos… plutôt une illustration du propos sans prétention artistique. J'ai acheté un D90 cette année et on ne peut pas dire que je maîtrise le truc… Sensibilité sur 3200 ISO un soir oubliée le lendemain et autres idioties dans le genre…  :-[ ::) ^-^

Un voyage en 3 parties :
- une dizaine de jours à partir de Victoria Falls au Zimbabwe pour traverser les parcs du delta de l'Okavango avec 2 familles amies. 6 adultes, 8 enfants, 3 Hilux ! Belle ambiance au bivouac, mais pas question de faire du chahut !
- une petite semaine tranquille entre nous 4 pour traverser la Namibie
- une semaine dans le Kaokoland profond, bien plus loin des sentiers battus qu'il y a 2 ans avec une autre famille. Là où les Himbas ne voit pas souvent des touristes. 4 adultes, 4 enfants, 2 Hilux.

En voiture !

Vendredi 16 juillet
Ça y est, c’est parti ! L’avion pour Le Caire quitte Roissy et arrive à peu près à l’heure. Au Caire, cafouillage incompréhensible : au dernier moment, alors qu’on est dans la salle d’embarquement, on nous fait quitter les lieux d’urgence, traverser l’aéroport au pas de charge (il est minuit !) pour nous stocker dans une grande pièce sur-climatisée où on se gèle, sans la moindre explication. Après quelques inquiétudes sur la correspondance à Johannesbourg, on finit par décoller avec plus d’une heure de retard.

Samedi 17 juillet
Bagages récupérés sans problème, on retrouve à Johannesbourg la 3ème famille avec qui nous allons traverser le Botswana et on part enregistrer pour Victoria Falls. 3 guichets, une famille par guichet. Pour 2, tout va bien. Pour nous, soit-disant plus de place dans l’avion. Heureusement, il y en a un autre une heure plus tard dans lequel on nous case.
L’arrivée à Victoria Falls est assez surprenante…

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Un petit aéroport vétuste, pas de chariots ni de tapis pour les bagages. Tout se fait à la main. Après être passés les derniers à l’immigration (pas de bol, mais il faut bien des derniers. Visa adulte = 30 USD, gratuit pour les enfants mineurs), on s’aperçoit qu’il nous manque un sac. Pas de vêtements ni d’affaires de toilette pour les parents !
La réclamation se fait sur un PC antique qui tourne sous MS-DOS ! Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu ces petits caractères verts sur fond noir… On croise les doigts.
Après 30 km en taxi déglingué, nous voilà à Vic Falls, au Gerties Lodge, avec tout le monde, ouf ! Le lodge est assez rustique, plutôt sympa avec un beau jardin.

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Dîner BBQ au lodge ce soir. Bon, mais cher : 25 USD ! Et même pas de tarif réduit pour les enfants !

Dimanche 18 juillet
Aujourd’hui, on va enfin découvrir ces chutes dont nous n’avons encore entendu que le grondement. Le lodge est à 3 km, on décide de les faire à pied, ce qui surprend Liliane, Notre propriétaire. En route, nous la verrons arriver 2 fois en voiture et s’arrêter près de nous prétextant des courses à faire, mais je crois plutôt qu’elle voulait être sûre que tout allait bien pour nous. Quelle sollicitude. L’endroit ne paraît pas particulièrement inquiétant : quelques babouins au bord de la routes, des vendeurs à la sauvette cherchant à nous vendre des babioles ou d’anciennes coupures de la monnaie zimbabwéenne dont j’ai oublié le nom avec des valeurs en milliards ou milliers de milliard, résultat délirant d’un inflation incroyable.
Dans la ville (village ?), des policiers nous prennent en charge pour nous « protéger » des camelots, ce qui a plutôt pour effet d’inquiéter certaines d’entre nous…

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Nous voilà enfin aux chutes. On paye l’entrée du parc (j’ai oublié le prix), on se demande pourquoi on nous propose des impers (on est pas des chochottes, quoi !) et nous voilà partis vers Devil’s cataract. Difficile de décrire l’énormité de la chute, difficile à photographier aussi… En arrivant à Main Fall, on est complètement trempés ! Ils avaient peut-être raison avec leurs impers finalement… Une mini-forêt tropicale polifère grâce aux embruns !

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Trempés pour trempés, on va jusqu’au bout. Horseshoe Falls, Rainbow Falls, Danger Point (attention, ça glisse terriblement !), nous voilà en face du pont d’où des courageux (fadas ?) sautent à l’élastique.
Quelques antilopes nous regardent passer lors du retour vers l’entrée du parc…
(si quelqu’un veut m’aider à identifier la bestiole avec plus de précision…)

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On s’arrête déjeuner sur une terrasse en ville. C’est très long, cher et très moyen, on ne retiendra pas l’endroit (pour leur décharge, on est quand même arrivés à 14 à l’improviste !)
On voit passer un beau Hilux blanc super équipé… Youpi ! c’est le nôtre qui arrive !
De retour au lodge, Lilian appelle sans succès British Airways pour avoir des nouvelles de notre sac manquant : ça ne répond pas ! Mal barrée cette affaire.
Notre 4x4 est bien là (Asco), mais les 2 autres (Savanna) qui devaient arriver à 15h ne sont toujours pas là à 17 h. Après plusieurs coups de fil, on apprend qu’ils sont coincés à la frontière Botswana/Zimbabwe car les chauffeurs n’ont pas l’argent pour payer les taxes !
On commence par demander à nos amis de payer : pas question ! On envisage d’aller jusqu’à la frontière en taxi… Finalement, quelqu’un leur fait parvenir de l’argent, je ne sais comment, les 4x4 doivent être là demain matin. À suivre…
Ce soir, on teste notre 4x4 en allant chercher des pizzas à emporter du Pizza Bistro… Pas très typique, mais ça plaît aux enfants (et aux grands aussi) !

Lundi 19 juillet
La matinée se passe à attendre les voitures… Les voilà enfin vers 10h30 ! Le temps de faire l’inventaire, de tout essayer, de s’apercevoir que l’une des autos a 7 fauteuils, mais pas de table…
Lilian téléphone encore et toujours à British Airways (merci à elle pour sa serviabilité et son aide à résoudre nos soucis !), et voilà enfin des nouvelles ! Notre sac est parti à Harare et doit être rapatrié à l’aéroport de Vic Falls en début d’après-midi. On y va donc, plutôt que d’attendre une hypothétique livraison au lodge, et plus ou moins à l’heure prévue, hourra, voilà le sac !
Nous voilà enfin partis !

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Cette année, je ne mettrai pas trop les essuie-glace au lieu des clignotants, ceux-ci déclarent forfait dès le départ ! Heureusement ce sera notre seul souci avec l’auto.
Notre projet de passer par la piste le long du fleuve tombe à l’eau avec tous ces retards accumulés. La route vers la frontière est roulante, on n’y croise pas grand monde.
À la frontière, nos amis à qui les chauffeurs ont remis un reçu ne repaient pas la taxe d’entrée au Botswana. Notre chauffeur, lui, ne nous à donné aucun papier. Du coup les formalités sont compliquées, on ne comprend pas grand chose, on remplit un formulaire et finalement, on repaye la taxe et on passe.
Nous voilà à Kasane, au camping de Chobe Safari Lodge en fin d’après-midi. C’est râpé pour entrer dans Chobe aujourd’hui, zut et zut !
Bon, on change de l’argent, on remplit les frigos pour être dans les starting blocks demain matin.
Ce soir, premier braai et première veillée entre amis autour du feu, avec une bonne bouteille de cabernet-sauvignon sud-africain, le bonheur !
Nuit calme, contrairement à certains échos, on a trouvé très bien le camp du Chobe Safari Lodge. Emplacement un peu petit peut-être, mais nous sommes 14 et 3 voitures !

Mardi 20 juillet
Après les premiers toasts grillés au feu de bois, direction Chobe et Sedudu Gate, enfin !

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Des enfants font une sortie scolaire « game drive ». Super !

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Une fois payés les droits d’entrée dans Chobe et Moremi pour les jours qui viennent, nous voilà partis dans le sable vers le bord de la rivière.

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Pour notre premier game drive, on est servi ! Impalas, crocodiles, hippos, koudous, girafes, etc.

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Tout à coup, le premier 4x4 stope assez brusquement : un grand groupe d’éléphants traverse la piste. Tranquillement. On est scotché.

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Un casse-croûte rapide…

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Et c’est reparti : voilà un troupeau de buffles au bord de la rivière et des girafes qui virevoltent au milieu…

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Malheureusement, il faut s’arracher au spectacle, nous avons rendez-vous au lodge pour un tour en bateau.
Nous négocions un bateau pas trop grand, juste pour nous et une famille en plus… Quel spectacle… Un éléphant nous fait une démonstration de traversée, des crocos énormes font la sieste un peu partout, de jeunes babouins cabriolent. On va jusqu’à un coin où le guide a vu un léopard la veille… mais il est parti, dommage.

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Le retour au coucher du soleil…

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Deuxième nuit au camp du Chobe Safari Lodge, des images de fleuve et d’animaux plein la tête. Aujourd’hui, c’est vraiment parti très fort !

Mercredi 21 juillet
Un petit tour en ville pour chercher une table (sans succès) et faire les pleins, et nous voilà sur la route goudronnée qui traverse Chobe. Quelques buffles nous font de l’œil.

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À Ngoma Gate, on tourne à gauche. Des Chinois construisent une route jusqu’à Kachikau… Les paysages d’acacias et de baobabs sont un peu gâchés.

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Pour nous, ce n’est pas terrible, mais je suppose que les gens du coin vont apprécier cette amélioration des communications. Pour l’instant, ils subissent les camions et un nuage de poussière permanent au milieu des villages…
Après Kachikau, ça y est ! Une vraie piste africaine, du sable, des ramifications, des pistes secondaires… Youpi !

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Pique-nique sympa au bord d’un trou d’eau un peu avant de rejoindre la « cut line » qui relie Ghoha Gate à Linyanti.

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Du sable bien sûr, mais pas de difficulté particulière, ça roule bien (80 km/h), les autos dansent un peu, on se fait plaisir au volant ! Il n’a pas été nécessaire de dégonfler les pneus (peut-être la flemme de regonfler plus tard aussi…).

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Goha Gate… Les calaos nous accueillent.

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Quelques outardes et girafes plus tard, nous voilà au bord du Savuti Channel.

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Difficile d’imaginer qu’il n’y a pas eu d’eau ici depuis 30 ans au moins. C’est une rivière bien vivante et bien large avec du courant que nous franchissons à gué (environ 40/50 cm de profondeur).

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Juste après, c’est le camp de Savuti : emplacement n° 1, un espace immense au bord de l’eau avec un grand acacia pour l’ombre. Parfait, mais le soir, gare aux moustiques. Pas très nombreux, mais bien là quand même !

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En fin d’après-midi, on reprend les autos pour explorer le coin, mais on ne voit pas grand-chose. Quelques éléphants, quelques impalas, des oiseaux. Les pistes sont étroites, il faut faire attention de ne pas trop rayer les voitures dans les épineux. Près de Bushman Hill, plusieurs véhicules sont regroupés : ils ont entrevu un léopard. Tout le monde guette et tourne dans le coin, mais le gros chat ne réapparaîtra pas pour nous, dommage…

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Retour au camp : à 18h00, il n’y a plus personne à l’entrée, on rentre comme dans un moulin, réservation ou pas. Et le camp n’est pas complet ! Difficile de comprendre pourquoi il faut réserver si tôt.
Après le braai, des ratels viennent nous visiter. L’un d’entre eux cherche à monter dans une voiture : il se fait virer ! On lira le lendemain qu’il s’agit d’un animal très agressif, qui ose même s’attaquer au lion et qui ne lâche jamais ce qu’il tient ! On aurait peut-être du prendre plus d’égard envers cette bestiole ?
Avant de dormir, déplacement groupé jusqu’aux sanitaires (pas vieux mais très moyennement entretenus) dans la nuit… On guette autour, mais tout est calme.
Nuit pleine de bruits mais RAS. Presque dommage !

Jeudi 22 juillet
Au petit déjeuner, il y a du monde pour récupérer les miettes.

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Gros morceau aujourd’hui : on doit rejoindre North Gate et il paraît que la région de la Khwaï River est inondée…
D’abord, la « Sandridge Road » (pas le choix, la route de Savuti Marsh est paraît-il coupée). Le début est assez sablonneux, mais assez roulant et amusant quand on aime conduire dans le sable.

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Ensuite, c’est moins agréable : de la terre et d’anciennes mares de boue durcies. Il faut slalomer entre les nids de poule. C’est lent, ça secoue, mais on arrive enfin à Mababe Gate.
Après que le GPS nous ait envoyés jardiner un peu dans les broussailles, on rejoint la nouvelle « Transit Road » pour une quinzaine de kilomètres faciles.

Toujours suivant les indications du GPS et de T4A, on quitte la route pour une petite piste à gauche. Et c’est là que les choses sérieuses commencent…

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Peu après avoir quitté la transit road, la piste principale se remplit d'eau sans qu'on en voit le bout. Comme notre 4x4 est le seul équipé d’un snorkel, je m’engage pour voir. Plus d'1m de profondeur mais ça finit par ressortir sans souci (mais cœur battant !). Un des deux 4x4 sans snorkel fait un essai de contournement hors piste : la surface semblait solide, mais elle cède : enlisement jusqu'au chassis. Un coup de sangle et ça repart. Finalement, après plusieurs passages avec la voiture équipée pour chercher les endroits les moins profonds, tout le monde est passé avec la sangle prête fixée à l'avant au cas où.

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Un peu plus loin, la piste se transforme de nouveau en rivière. Je m'engage à nouveau le premier, mais au bout, c'est un véritable lac.

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Demi-tour. Un véhicule croisé plus tôt nous avait conseillé de passer toujours le plus à gauche possible. Effectivement, en s'engageant sur une piste secondaire à gauche, le bras d'eau devient franchissable, environ 80 cm.

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Après la pause déjeuner, quelques tours et détours, mais sans difficulté majeure. Zèbres, girafes, gnous, éléphants… Qui observe qui ?

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On arrive face à un très grand trou d'eau juste avant le village de Khwaï. De l'autre côté, des locaux sur un vieux Land Rover nous disent de passer d'abord à gauche, puis de bifurquer vers le centre entre les 2 piquets qui marquent le passage "normal" quand il n'y a pas tant d'eau. Un de nous sonde à pied, ça semble faisable.

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Allons-y… Ce que les gars avaient "oublié" de nous dire, c'est qu'il y avait une marche et un trou juste après les piquets. Le 4x4 plonge, l'eau monte presque jusqu'au pare-brise, mais ça passe ! Les mecs applaudissent, ils sont morts de rire.
Pas question de tenter le passage sans snorkel… Dommage, ensuite on est plus qu'à 3 km de bonne piste du camp alors que refaire le tour par South Gate représenterait maintenant quasi une journée de route !
Un collègue envisage un bricolage à base de chambre à air fixée sur l'entrée d'air pour la rehausser. Les locaux nous conseillent de carrément la boucher, mais comment le moteur pourrait-il tourner ? Et s'il cale au milieu, faute d'air ? Tout le monde nous dit qu'il n'y a pas d'autre passage… Que faire ?
Tout-à-coup, un véhicule arrive en face, tourne sur une piste secondaire… et par magie réapparaît sur notre rive quelques minutes plus tard. Par où est-il passé ? Les locaux, nous disent, "bad, bad, very muddy!", mais je vais voir… Et en fait le passage est là ! Après 10 m de boue, un gué facile, 80 cm de profondeur maxi !

Un arrêt pour acheter du bois et donner des vêtements à des enfants au bord de la route.

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Le pont de la rivière Khwaï (évidemment !).

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Et nous voilà à North Gate après 20 km en 4 h !

À l’entrée du parc, grandes discussions ! D’après le règlement, nous ne pourrions paraît-il pas être à 3 véhicules sur le même emplacement. Et comme les camps réservés ne sont pas contigus… Après un bon moment de palabre, l’employé nous emmène au camp et nous fait la surprise : il nous donne le plus grand où nous pouvons être ensemble. Je me confonds en remerciements, c’est ce qu’il attendait. Emplacement très bien, sanitaires très bien… C’est parfait !
Encore une soirée et une nuit étonnamment calmes… À part les coassements des grenouilles et les grognements des hippos dans la rivière derrière, rien ! Pas de singes, pas d’éléphants, pas de hyènes, pas de rugissement… C’est quoi cette Afrique ?

Vendredi 23 juillet
Petit matin… Ça dort là-dedans ?
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Ce matin, il y a des vervets dans les arbres partout autour de nous (désolé pas de photo !), quelques secondes d’inattention, c’est une plaquette de beurre salé qui disparaît. Le voleur se gave sur une branche tout juste inaccessible au-dessus de nous. Il sera sûrement puni par une bonne indigestion.
Quelques minutes plus tard en pliant les tentes, je laisse une porte ouverte juste quelques secondes le temps de passer de l’autre côté : un singe se précipite à l’intérieur et me fauche une pomme dont je ne connaissais même pas l’existence ! Ils sont incroyablement rapides !

Départ un peu plus tard que d’habitude aujourd’hui. L’idée est de rejoindre assez vite Xakanaxa pour savoir combien de temps ça prend et organiser la journée ensuite sachant qu’il nous faut être revenus au camp avant la nuit… Mais on ne fait pas toujours ce qu’on a décidé ! Un guide de safari nous signale une famille de guépards sur une piste secondaire ! Quelle aubaine ! On reste près d’une heure à admirer les gros chats. Du coup les impalas, girafes et zèbres qui pullulent derrière nous perdent tout intérêt, c’est magique !

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Un gué nous arrête quelques minutes. Il y a des papillons partout autour de nous, l’ambiance est irréelle.

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En arrivant à Xakanaxa, il y a des éléphants partout, des jeunes, des vieux, des mâles, des femelles avec petits, des tranquilles, des qui battent un peu des oreilles. C’est là qu’il faut mettre les théories en pratique… Il est cool celui-là, tu crois ? On passe ? On attend ? Finalement, on traverse tout le troupeau sans encombres.

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Pause déjeuner sur un emplacement du camp au bord des immensités de roseaux. Guibs et koudous se baladent autour…

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L’après-midi, on se dirige vers le Sud-ouest, là où les cartes indiquent une multitude de pistes entremêlées, il y aurait des lions (?). On a beau franchir trou d’eau sur trou d’eau, on finit en face d’une étendue infranchissable en direction de Dead Tree Island.
Mais que c’est beau ! On reste scotchés face à une sorte de lac, à côté de quelques girafes qui s’éloignent seulement de quelques mètres quand on les approche à pied. On ne s’éloigne quand même pas des voitures… Et s’il y avait des lions ou autre gros chat dans le coin ? Nous ne les voyons pas, mais eux nous voient peut-être ? Ça fait frissonner…

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Il est 16 h, il faut bien se décider à rentrer… Sur la route du retour, arrêt à Hippo Pool et son observatoire. Les hippos sont très loin et malheureusement, ils ne se décident pas à sortir de l’eau.

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Le soleil se couche sur les grosses bêtes et nous repartons vers le camp dans un nuage de poussière monstrueux produit par tous ces 4x4 qui doivent être sortis avant la nuit.

Ce soir, c’est un peu plus agité… Un éléphant casse des branches dans les arbustes à la lisière du camp. On essaie de voir ce qui se passe… Il est où ? Il est où ? Fais gaffe, tu lui mets la lumière dans l’œil, il ne va pas apprécier ! Finalement le pépère finit par s’éloigner sans plus s’occuper de nous.
À part ça RAS si ce n’est un gars du campement d’à côté sérieusement éméché qui s’est retrouvé chez nous en cherchant le chemin des toilettes.

Samedi 24 juillet
Nous prenons la route de South Gate, large et roulante, sauf quand un éléphant à fait tomber un arbre qui coupe le route ! Une petite déviation en essayant d’éviter les branches dans le bush et c’est reparti.

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Le coupable présumé, comme on dit.

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Après South Gate, c’est un antique véhicule de tour operator qui est en panne de batterie au bord de la route. On le dépanne d’un coup de câbles, mais les passagers se demandent s’ils doivent continuer 5 jours avec un tel véhicule ou retourner sur Maun… On les laisse à leurs débats. Je me demande combien ils ont payé leur safari pour perdre déjà une journée en panne au bord de la route à cause d’une poubelle…
On est à Maun Lodge pour déjeuner sur la petite terrasse des chalets.

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Remplissage de frigos et réservoirs au Spar du coin puis direction l’aéroport pour le survol du delta. Très spectaculaire. Dommage seulement que ça fasse tant de bruit et que l'on passe si vite. On aurait envie de s'arrêter comme on le fait en voiture, mais en avion… Difficile !
Un truc : le pilote étant à gauche, il voit les animaux à gauche et tourne à gauche pour les observer, donc quand tu es à droite du pilote, ce qui était mon cas, et bien tu en vois beaucoup, beaucoup moins. Surtout que je ne suis pas doué pour ça !

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Buffet sympa à prix raisonnable et excellente nuit dans un lit à Maun Lodge.
Mais gare aux moustiques, ici aussi ! Ils ne sont pas excessivement nombreux, mais ils sont énormes !

Dimanche 25 juillet
Aujourd’hui, goudron direction Ghanzi. Ça roule bien, mais attention aux bestioles !

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Arrivée à Takhadu Rest Camp pour déjeuner. Rustique mais propre, très sympa ! Des autruches et des koudous vadrouillent au milieu du camp. Des myriades d’oiseaux.

Nous réservons un bush walk avec des Bushmen pour 16 h.

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En 2 minutes, ils déterrent une racine gorgée d’eau, 2 minutes plus tard, une autre, différente, et une troisième, contraceptive celle-là…

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Nous goûtons une des racines, une sorte de navet douceâtre et effectivement rafraîchissant, mais pas au goût de tout le monde, il rend Élisa malade, elle le rejette et se traîne le reste de la balade.
Même scénarisées, ces rencontres avec les Bushmans toujours aussi émouvantes. Ces gens sont d’une gentillesse et d’une douceur…
Je viens de lire « The Harmless People » d’Elizabeth Marshal Thomas et le sort tragique de ce peuple aux traditions multi-millénaires confronté à notre société moderne m’attriste profondément…

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Fin de la partie Botswana.
À suivre…

Eh bien, c'est parti très vite tout ça ! Pas le temps de s'embourber.
Que d'eau, que d'eau !

Pour l'antilope de Vic Falls, c'est une femelle guib harnaché (ou bushbuck), il me semble.
Et, si mes souvenirs sont exacts, l'entrée du site des chutes est à 20 USD.

Pour le guib, Vinny m'avait renseigné ailleurs (encore lui !).
L'entrée des chutes, c'était 30 USD cette année, j'aurais du mettre à jour mes infos avant de poster. :-[

Le plaisir de la conduite et de la découverte  (Y)
Bravo

Eau...sable...eau...sable
C'est là tout l'intérêt de ne pas être seul.  ;)

La région était toujours pleine d'eau fin août.
Le niveau de la rivière Kwaï continuait d'augmenter.
Du coup beaucoup de pistes étaient inaccessibles et c'est bien dommage car c'est un coin somptueux.

Super la rencontre avec les guépards  (Y)

l'aventure c'est l'aventure... vous avez eu quelques émotions avec la conduite mais quelle expérience et puis c'est tellement beau
j'embarque dans l'aventure en tous cas  :)

Ouh là Pierre, laisse nous le temps de déguster  ;)

Il est d'usage de ne mettre qu'un jour ou deux à la fois pour permettre à tous de lire et réagir

Pour le guib no comment  :P

A quelle heure as tu fait le survol du delta ? ça semble un peu écrasé

Bon elles sont pas si mal tes photos, la rencontre avec les guépards  (Y) (Y)
J'aime beaucoup celles des San également

Sorry, je ne connais pas encore les usages…

Le delta… de 16h00 à 17h00, mais il faisait nuageux et brumeux.

On n'a pas eu un temps extraordinaire au Botswana cette année en juillet. La lumière n'avait rien d'extraordinaire. Le bon côté, c'est qu'on n'a pas eu froid, même le soir ou la nuit. Ça n'est pas descendu en-dessous de 12° le matin, il faisait même 14/16° la plupart du temps au lever du jour. je ne m'attendais pas à ça…

Et ben dis donc, quel récit !!!  :o

J'ai l'impression de nous revoir avec Pik, l'an passé en octobre , quasi le même parcours avec quelques galères suite aux marécages !!!  :D ;)  ::)
Bon, vous étiez 3 véhicules, ce qui rassure quand m^me un peu  ;)

Le pont de la rivière Khwai , j'adore  (L), les guépards  (Y) (Y)

A Maun, quelle est l'adresse de ce Lodge dans lequel vous avez sejournez , et le nom exact ??? On doit y passer une nuit dans quelques jours et les chalets m'ont l'air tout mignons !! :)

Quant à Takhadu Rest Camp, à Ghanzi, on devait y sejourner , et finalement au dernier moment nous avons été à Tautona Lodge , pas très loin , préférant caliner des petits lionceaux  :-[ ....Le bushwalk avec les bushmen avait l'air assez instructif , surtout pour la recherche de racines gorgées d'eau !!! ...C'est le genre de chose que j'aimerais apprendre  :)
Si tu aimes les livres parlant des bushmen , je te conseille aussi "les derniers hommes du Kalahari" de Rupert Isaakson  ;)

En tout cas un sacré séjour , comme je les aime  (L) (L)

Ma parole, tout le monde est allé au Botswana et en Namibie cette année ! :D
Très beau récit pour cette première partie et je retrouve bien là toute l'eau qu'on a également eu sur Moremi un mois après vous.
Superbes photos du Chobe River Front et celles avec les San sont également sympa
 

Merci :)

C'est vrai, on se serait cru sur les Champs-Elysées à 17h30 ! ;)

@Vahine : il paraît que le delta était encore près d'un mètre plus haut cette année que l'an dernier ! Si on n'avait pas été plusieurs véhicules, je ne me serais sans doute pas engagé là-dedans…
Le lodge, c'est simplement "Maun Lodge" au Sud de la ville juste à côté du vieux pont sur la Thamalakane. Chalets très corrects pour le prix et dîner buffet sympa autour d'un grand feu (peut-être pas en octobre ?). Clientèle mélangée locaux et touristes.
Merci pour la référence biblio. C'est la deuxième fois que je les côtoie un petit moment (la première à Tsumkwe en 2008) et j'ai une vrai tendresse pour les Bushmen…
Tautona lodge… lionceaux… je garde l'info dans un coin ! :D

démarrage en trombe !!!  :)
allez c' est parti  (Y)

Super Pierre, on retrouve bien là la Morémi qui nous a fait tant galèrer l'année passée (mais qui nous a aussi offert quelques instants magiques...). Je ferais bien une balade avec les Khoi (il me semble avoir lu que le terme "Bushmen" pouvait être interprété comme limite méprisant), je suis fasciné par leur capacité à survivre dans ce monde si dur! Pour le ratel, je crains que vous n'ayez eu chaud... la chance des débutants?
Bon, je crois que je ne lirai la suite qu'a nôtre retour, dans un bon mois  ;D ...

Une belle aventure qui commence avec déja de beaux temps forts. :)
Il est vrai qu'avec l'eau qu'il y avait, la conduite a du être sport. :o
on attends la suite avec impatience. ;)

Quel démarrage! Les hauteurs d'eau sont impressionnantes,  comme les autres je pense qu'il était rassurant de ne pas être seul. Le survol en avion offre une vue intéressante (Y)

Merci.
Bon voyage ! Peut-être qu'on retournera dans le région l'an prochain aussi…
Je crois que le terme "Khoi" désigne un des groupes et pas la totalité des Bushmen ou Bochimans ou Sans ou… Le problème est qu'ils ne se nomment pas eux-même en tant que population globale. Tous les termes leur ont été attribués de l'esxtérieur, et tous semblent effectivement pkus ou moins péjoratifs… Après en avoir discuté avec eux à Ghanzi, ils préfèrent "Bushmen" à "San", à part ça…
Tout à fait !


Je rajoute quelques jours…

Lundi 26 juillet
C’est le jour de la séparation… Nos amis filent aujourd’hui le plus loin possible en direction de Windhoek et Sesriem, nous partons vers le Nord-Ouest et le Kaokoland.
Nous ne devons retrouver nos nouveaux amis avec qui nous devons visiter le Kaokoland qu’en fin de semaine, l'étape sera donc courte jusqu’à Zelda Guest Farm, quelques kilomètres seulement après la frontière.

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Emplacements nickels avec pelouse, tout est tiré au cordeau, pas désagréable, mais peut-être un peu trop léché à notre goût. Ce qui est amusant (surtout pour les enfants), c’est que les campsites sont au milieu d’une sorte de zoo.

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Il y a une petite piscine au cadre agréable mais bien, bien fraîche. Les enfants se baignent quand même rapidement.
Souci avec l’eau chaude qui ne sera rétablie (en très faible quantité) que dans l’après-midi. Le chauffe-eau électrique débloque… Même pas de panneaux solaires alors qu’on doit être dans un des coins les plus ensoleillés du monde.
Le soir, nourrissage des guépards et d’un léopard en captivité. Tout ça ne vaut pas les rencontres dans la nature…

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Dîner à la ferme, très correct.

Mardi 27 juillet
Courses et plein de carburant à Gobabis
Étape de liaison par la gravel road C30 vers le Waterberg. RAS, pas grand intérêt mais il faut bien passer quelque part…

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Arrivés au Waterberg, je me trompe de camp. En vieil habitué d’il y a deux ans, je vais les yeux fermés au Waterberg Plateau Park. Mais notre réservation est pour un campsite du Waterberg Wilderness. Tant mieux, ça change ! Le temps d’une petite baignade dans la piscine froide pour les enfants et on part pour une petite balade d’une heure à la tombée de la nuit. Très sympa même si nous n’avons croisé aucun animal.

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Joli camp, toilettes nickel, bois gratuit… Une bonne adresse !

Mercredi 28 juillet
Après une pause dans une boutique de souvenirs et à la boulangerie d’Outjo, nous voilà à Otjitotongwe, la ferme des guépards.

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L’arrivée est déconcertante : les bâtiments d’habitation sont entourés d’un très haut grillage et tout est cadenassé. Une pancarte invite à sonner, mais pas à entrer. On est accueillis assez froidement à travers le grillage par un jeune homme qui nous donne les explications vers le campsite et nous donne rendez-vous à 15 h. Tout est propre et il y a de l’eau chaude, c’est déjà ça ! La jolie piscine avec pelouse et buttertree (nom français ???) inviterait à la baignade si elle n’était pas si froide une fois de plus… Bizarre que personne n’ait encore entrepris de chauffer les piscines avec des panneaux solaires en Namibie. Le soleil ne manque pourtant pas !

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Comme prévu , on vient nous chercher vers 15h, on nous fait monter debout sur le plateau d’un « bakkie » ou dans sa remorque, et c’est parti vers la maison des propriétaires. Ils nous invitent à entrer, et voilà l’explication des clôtures : ils vivent avec trois guépards apprivoisés. Malheureusement, il y a vraiment trop de monde et la rencontre avec ces gros chats n’est pas très « intime », un groupe d’italiens se les appropriant quasiment.

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Le propriétaire nous a prévenu : ils adorent les chaussures… C’est vrai ! Un guépard s’accroche à ma sandale et ne veux pas la lâcher, il me bave sur le pied et il secoue. Pas très agréable.

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Un autre pique une tong d’Élisa et ne veut plus la rendre, il faut que le propriétaire échange la tong contre son chapeau pour la récupérer agrémentée de jolis trous en souvenir. Un croc de la bête a fait une estafilade au pied de ma fille au passage, elle pleure… Chaussures fermées conseillées !

On repart ensuite sur le pick-up pour le nourrissage d’autres guépards en semi-liberté dans un gigantesque enclos, puis finalement une « guéparde » avec ses petits, comme ils sont mignons !

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Impression finale mitigée… Voir ces animaux de près, les toucher, c’est vraiment une expérience étonnante, mais les propriétaires sont vraiment pour le moins « bourrus » et ne donnent strictement aucune explication sur les animaux, ni sur leur démarche. Un bon business qui tourne ou une volonté de protection ? Va savoir ?

Jeudi 29 juillet
Le jour se lève sur les tartines…

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Aujourd’hui, on doit faire les courses pour 5/6 jours en autonomie totale dans le Kaokoland. L’avantage à Kamanjab, c’est qu’on hésite pas trop longtemps pour choisir vu la taille du supermarché… Une inquiétude : au rayon boucherie, il n’y a que des quartiers bizarres de chèvre ou bestiole dans le genre. Y a-t-il une boucherie quelque part ? Oui ! C’est au bout de la ruelle. Dans la boucherie, une petite vitrine réfrigérée avec quelques morceaux de poulet. C’est tout ? Non ! On doit demander ce qu’on souhaite et on nous amène de gros cartons de viande congelée dans lesquels on doit faire notre choix. T-bones, côtes de porc, poulet, filets de koudou et d’oryx. C’est bon, on a tout ce qu’il faut.
En rangeant dans la voiture, une illumination… Où est la table ??? Mince, on l’a oubliée à la ferme des guépards. On retourne la chercher. Heureusement, ce n’est qu’à une vingtaine de kilomètres.

Après Kamanjab, on quitte le goudron et les paysages deviennent plus spectaculaires, on entre dans le Damaraland ! Une carriole tirée par deux ânes arrive en face de nous et traverse la route sous notre nez pour faire une embardée dans le bas-côté d’en face. Qui a bu ? Les ânes ou leurs cochers ? Ou alors ils dorment. On s’amuse un bon moment à remonter leurs traces qui pendant plusieurs kilomètres passent de gauche à droite et de droite à gauche avec de fréquentes incursions dans les bas-côtés.
En haut de Grootberg Pass, la piste vers Grootberg Lodge part à gauche. Un petit mot à l’employé et je me lance ! Il me retient : il faut d’abord demander par radio s’il n’y a personne en face. En effet, la piste est un raidillon étroit qui se grimpe en première courte, et impossible de se croiser ! Les visiteurs non munis de 4x4 laissent leur voiture en bas et on vient les chercher.
Grootberg… Comment décrire la situation extraordinaire du lodge et des ses chalets en bord de falaise au fond de la vallée de la Klip River ? C’est BEAU !!!

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En plus, c’est un projet pilote de tourisme intégré apartenant au « conservancy » local profitant directement à la communauté tout en sensibilisant les gens à la nécessité d’être plus tolérants vis-à-vis de la faune sauvage, en particulier des lions, des éléphants et des guépards… Heureusement qu’on a l’impression d’accomplir une bonne action car si le lodge n’est que cher, les activités, elles, sont carrément hors de prix… et nous avons réservé une sortie à cheval ce soir et une traque aux éléphants du désert demain !
Donc nous voilà partis à cheval sur le plateau de caillasse et d’herbes jaunes. C’est sympa, on voit des koudous, des springboks de tout près et sans bruit de moteur pour une fois !
Mais une fois passée une courte période test au pas, le guide met tout le monde au trot. Aïe, aïe, aïe, décidément, le cheval ce n’est vraiment pas mon truc !

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Vendredi 30 juillet
Ce matin on part donc dans un Land Rover du lodge chercher les éléphants du désert. D’abord, descendre le raidillon.

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On ne se rend pas compte, mais c’est très en pente ! Première courte de rigueur.

Ensuite, on emprunte un bout de route, avant de se diriger par une piste secondaire vers un village où ils ont été vus hier.

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Après avoir pris des renseignements auprès des villageois, découvert des crottes de plus en plus fraîches et tournicoté sur la piste et hors piste, on descend de voiture, on marche un peu, et les voilà ! Sympa à voir, mais on est loin et les guides ne proposent pas de s’approcher.

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Notre groupe n’est pas vraiment au top pour le bush walk ! Un vieil homme doit s’appuyer sur un guide, une fillette est en robe et sandales, etc… Dommage, j’espérais quelque chose d’un peu plus « rough ». La sortie se termine par un pique-nique rapide sous un « sheperd’s tree ».

En début d’après-midi, on part pour Palmwag, à 30 km seulement où on a rendez-vous avec nos nouveaux compagnons pour le Kaokoland.
Comme on est deux familles, on nous place sur un très grand emplacement avec électricité, eau chaude, toilettes privées, etc. Très, très bien ! Le jour et la nuit avec celui riquiqui et trop près de l’entrée que nous avions il y a deux ans.
Les enfants passent l’après-midi à la piscine, un peu moins froide que d’habitude (la baisse d’altitude ?).
Nos amis arrivent enfin de Uis, retardés par une crevaison, pneu en lambeaux. Ils trouvent un pneu de rechange, mais espérons ne pas avoir à l’utiliser. Il n’est pas au bonnes dimensions et doit faire près de 10 cm de plus en diamètre que les autres !
Dîner au restaurant du camp en sirotant une bouteille de vin rouge… Plutôt bon, mais il ne faut pas être pressé. Une heure pour que les plats arrivent !

Ce Grootberg lodge a vraiment l'air magnifique. Quelle vue bien rendue par vos photos  :)
Nous étions au Palmwag lodge en Août. Y avez vous vu des éléphants car nous, rien  :'(

Le Grootberg Lodge a changé de gérant depuis cette année. Auparavant l'ambiance était très familiale, très sympa. Depuis 4 ans on finissait notre tour en Namibie par là et cette année, je suis revenu un peu déçu. Accueil par le gérant plus commercial, une partie du personnel a changé et on sent que l'ambiance est un peu plus au rendement. On a fait une recherche de rhino avec le même guide que toi et c'était moins passionnant et plus vite expédié. Les autres années , on avait eu Wilhelm et lui il prenait son temps, il expliquait tout.
Dommage car le site est super.

De toute évidence un très bon guide peut rendre un game drive moyen en un très bon moment, je l'ai souvent constaté.
le Grootberg vaut plus par sa vue privilégiée que pour tout autre chose

Bizarre… Je ne sais pas comment c'était avant, mais Grootberg est géré par le "conservancy" local avec l'aide d'un "gérant" blanc pour quelques années encore. Peut-être est-ce ce "gérant" qui a changé ?
En tout cas tout à fait d'accord, ce qui fait le charme Grootberg, c'est bien sa situation extraordinaire ! Les prestations annexes sont bien chères et pour nous, venant des parcs du Botswana en self-drive, plutôt banales.

Non, nous n'avons pas vu d'éléphants à Palmwag cette année, mais in y a deux ans un de ces mastodontes se promenait dans le camping.
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La suite sera beaucoup moins "animalière"…

Allez, je vous emmène à Marienfluss !


Samedi 31 juillet
On part de bonne heure direction Ongongo…

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Et là, Fred m’avait bien dit qu’il n’avait aucune expérience 4x4, ça se voit ! La petite descente et la traversée de la rivière sont révélatrices. ;-)

Après une petite baignade, on repart.

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On achète du bois aux gamins au bord de la route, du pain et des piles aux boutiques locales à l’embranchement avec la piste principale.
Sesfontein ne semble pas passionnant, on passe vite. L’arrêt pique-nique se fera sous un gros abre à l’intersection de la D3707 et de la piste par le lit de l’Hoanib River.
La route vers Puros est spectaculaire, mais qu’est ce que ça secoue ! Grosse tôle ondulée, caillasses en tout genre… Pas de doute, je préfère le sable !

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Quelques villages, lits de rivières et girafes plus loin, nous voilà au Community Camp de Puros.
On nous oriente d’abord vers un emplacement petit et moche près de la réception. Il suffit de réclamer un peu pour avoir droit à un grand bel emplacement un peu plus loin. Bizarre ? La flemme de nous emmener à pied ? Pourtant il n’y a quasiment personne dans le camp. un autre groupe, c’est tout.

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En payant, on réalise les uns et les autres qu’on aura pas assez d’argent liquide pour dormir dans des camps communautaires tous les jours qui viennent. C’est intelligent ! Le gars du camping nous oriente vers le lodge qui peut peut-être nous arranger le coup. On verra ça demain matin…
On nous allume le donkey boiler (mais il faut fournir notre propre bois), et c’est parti pour la douche !

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Sauf qu’il n’y a pas d’eau. Ni chaude, ni froide ! Retour à la réception : les éléphants on arraché le tuyau de la pompe du captage ! Ça sera réparé dans le soirée mais on nous recommande de faire des réserves d’eau, nos amis les éléphants étant prêts à recommencer leurs facéties.
Par manque d’argent et de temps, nous ne ferons ni game drive, ni bush walk avec guide local à la rencontre de éléphants et des lions. Dommage…

Dimanche 1er août
Il faut donc aller au lodge de Puros…

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Le propriétaire accepte de nous dépanner en changeant 50 euros à chacune des deux familles, plus il ne peut pas. Ça nous permet déjà de monter jusqu’à Marienfluss (en allant doucement sur la bière fraîche à Orupembe). Merci à lui !
On remonte vers le camp pour emprunter la piste qui suit le lit de la Hoarusib. Pas si facile à trouver ! Il y a des pistes dans tous les sens, dont beaucoup finissent en cul-de-sac.

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Finalement, nous voilà sur la piste parallèle au lit de rivière à droite : ça descend, ça remonte, ça zigzague pour franchir des ravines, une vraie partie de montagnes russes. Très très lent.
Au bout d’un moment, on s’arrête… Les copains ne sont plus derrière. On attend une demi-heure et, au moment où on allait faire demi-tour, les voilà qui arrivent, dans le lit de la rivière, très sablonneux. Il ne nous reste plus qu’à trouver un passage pour les rejoindre. Explication : ils ont eu des doutes sur l’itinéraire et sont tombés sur des gens du coin ensablés qu’ils ont essayé d’aider. Fred commençant à prendre goût et à maîtriser la conduite dans le sable, on continue par le lit de rivière. Des girafes, des oryx, mais on ne verra malheureusement pas les fameux éléphants qui inquiètent Anne (Sur le GPS, T4A indique « agressive elephants » un peu partout !).

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À un coude de l’Hoarusib, on la quitte à gauche et après une petite pause café, on franchit un col au pied du Mont Himba Sphynx. Hors des lits de rivière, c’est la minéralité absolue. Seuls quelques misérables acacias ajoutent une touche de vert de temps en temps.

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Plus loin, on retrouve de la verdure, dans le lit de Khumib cette fois. On rencontre nos premiers bergers. Ils ne parlent pas anglais, les échanges ne sont pas évidents. On leur laisse des casquettes et du tabac (Omakaya !), ils ont l’air contents.

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Près d’un village, un papy expose quelques bricoles artisanales à vendre. Étonnant ! Il ne passe pourtant pas du monde tous les jours ici ! Ce sera la seule fois de notre périple au Kaokoland cette année que nous verrons ce type d’ « étalage » au milieu de nulle part. On lui achète des bricoles. Les négociations sont difficiles. On ne se comprend pas et il compte vraiment difficilement.

Orupembe ! Je savais qu’il n’y avait pas grand chose, mais cette boutique au milieu de rien, c’est incroyable.

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À l’intérieur, un gros frigo plein de bières et de sodas, quelques bricoles à vendre (savon, allumettes…) et c’est tout. À l’extérieur, une maisonnette où habite la famille qui tient la boutique. Un poste de police à quelques centaines de mètres, et c’est tout ! Nous n’avons pas vu les hordes d’hommes avinés dont parlaient les forums. C’était calme et sérénité…
En traversant à bonne allure la grande étendue plate entourée de montagnes d’Otjiha Plains, on évite l’accrochage de justesse au coin d’un buisson avec une voiture arrivant en face. La seule croisée aujourd’hui, ç’aurait été bête !
Encore quelques kilomètres plus montagneux et voilà la mine de marbre. Désaffectée ? Tout semble avoir été laissé en plan brusquement. Qui pouvait bien exploiter cette mine aussi loin de tout ?

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Bon, si on est à la mine, c’est qu’on a raté le camp ! On redescend un peu et le voilà ! C’est incroyable de trouver un camp avec toutes les commodités et si bien tenu dans un coin si reculé. Il y a même une jolie maison à louer : « The House on The Hill ».

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L’après-midi passe tranquillement. Les garçons font une longue partie de foot avec ceux qui tiennent le camp. Le foot est un langage universel…

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Après une soirée calme et très douce, la nuit sera agitée : le vent du Nord s’est levé et fait battre les tentes dans tous les sens. Il nous amène une chaleur que nous n’imaginions pas à cette saison.

Lundi 2 août
Ce matin, on commence par un passage un peu délicat pour se mettre en jambe avec quelques marches et croisements de ponts, des déclivités importante. Court (1,5 km pour la partie la plus raide), mais sûrement pas loin de ce que j’ai vu de Van Zyl’s pass en photo question difficulté.
Malheureusement, pas de photos du passage le plus spectaculaire : Fred n'avait aucune expérience de conduite TT, il était « un peu » contracté et moi trop occupé à lui expliquer et lui montrer où mettre ses roues… Un aperçu du coin quand même.

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Voilà donc Rooidrom… un bidon rouge et c’est tout. Il fait déjà très chaud ce matin. Quelques arbres nous tendent les bras pour la pause café.

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Nous rencontrons un jeune homme qui parle bien anglais et deux petites filles. Il est ravi de pouvoir discuter un moment. Il a été à l’école, ce qui l’a ouvert au monde mais il est resté avec ses vaches et ses chèvres… pas évident. Ça ne se produira pas pour les deux petites filles, il nous explique qu’ici, elles sont bien trop loin de l’école et qu’on a besoin d’elles pour garder les bêtes.

Ça y est, Marienfluss, immense vallée d’herbes jaunes et de sables oranges et rouges. Magnifique !

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Nos compagnons ont pris du retard, on les attend un bon moment. Finalement, les voilà ! Ils ont douté à une intersection, puis roulé sur un bout de pot d’échappement qui traînait sur la piste qui a « disparu » leur passage. Leur voiture sent le caoutchouc brûlé. Bizarre… Un passage sous la voiture et on s’aperçoit que le bout de ferraille est coincé derrière la roue arrière droite et frotte sur le pneu. Il faut démonter la roue pour le sortir. Pas banal comme « panne », mais plus de peur que de mal finalement. Le pneu n’a même pas crevé (ça aurait pu venir).
Tout au bout, le camp communautaire et le Kunene. Voilà le but ultime !

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L’après-midi, on va faire un tour à Camp Syncro avec Fred pour voir l’étendue des dégâts de ce qui a brûlé (info sur un forum avant de partir) et se renseigner sur des activités comme un tour à pied guidé dans le secteur ou un tour en bateau sur la rivière. Et on se fait carrément jeter par une grosse matronne désagréable ! Jamais rencontré quelqu’un d’aussi déplaisant en Namibie. Apparemment, ce qui les intéresse maintenant, ce sont les fly-in safaris (on a vu plusieurs avions).

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Les gus comme nous en 4x4, rien à fiche. En plus les tarifs pour camper sont 3 à 4 fois plus chers que ceux du camp communautaire qui est vraiment très bien (douches chaudes solaires !). Seul truc bizarre et sens doute dommage : il est interdit de faire entrer des Himbas dans le camp ! Seule une femme semble avoir une autorisation spéciale pour venir essayer de nous vendre des colliers et autres bricoles. Pas de chance pour elle, depuis quelques jours, on est complètement fauchés.

Il fait une chaleur de four, 42° à l’ombre du gros anatree sous lequel on reste scotchés. Trop chaud pour bouger. Des enfants du coin se baignent dans le fleuve. Ils n’ont pas peur des crocos ! Nous, on s’abstiendra, dommage.

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En fin d’après-midi, on prend les 4x4 et on essaye de rejoindre à quelques kilomètres ce que T4A appelle « Cunene swim hole (safe of crocs) », mais la piste est vraiment mauvaise, un vrai trial, et la nuit est en train de tomber. Nous ne l’atteindrons pas, d’autant que les 200 derniers mètres semblent devoir se faire à pied dans des éboulis. Pas de regrets, le coin dans un méandre de la rivière est très beau.

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Au retour vers le camp, on prend en stop trois gamins qui ramènent un énorme melon d’un potager invisible. Ils sont complètement fascinés par les consoles DS de nos enfants. En descendant de la voiture, un d’entre eux a les yeux comme des soucoupes et répète « give me, give me ».
Vent du Nord et faible altitude (250 m), la nuit sera la plus chaude. Plus de 30° ! Qu’est-ce que ça doit être en été !

en courant que je te suis  ;)

Dis donc 42° au mois d'août ? t'es sûr ?
y'a plus de saison ! même en Namibie  ;D ;D

Oui, 42°. Au thermomètre de la voiture garée à l'ombre depuis plusieurs heures.
Et 31° indiqués par le même thermomètre au lever du jour.
Les gens du coin ne revenaient pas non plus de cette chaleur.
Effectivement, ya pu d'saisons mon pov' monsieur !

Impressionnantes vos balades en 4x4,
et les paysages ne sont pas en reste.  (Y)
Ca sent l'aventure à fond  (L),
quelle chance pour vos enfants

Je suis juste surpris que vous laissiez un écart assez conséquent entre les voitures.

Merci…
Je ne sais pas si les enfants réalisent vraiment. Ils ont toujours voyagé avec nous depuis tout petits. Pour eux, c'est normal de faire une partie de cartes au milieu des ratels à Savuti par exemple…
Ce n'est pas toujours le cas, pour les parties un peu délicates, on se suit de près. Quand la piste est plus facile et rapide, les écarts s'allongent pour laisser un peu retomber la poussière. Sinon, ceux qui sont derrière passent la journée dans le brouillard.

Quelques sympathiques rencontres animalières, par contre la "ferme" à guépards n'a pas l'air engageante...Pour ce qui est du 4X4 il y a de quoi faire.

Cette région sauvage de Namibie peu explorée par les touristes est tout simplement magnifique  (L) (L)
Bravo ! les photos rendent bien le coté expedition...

Ah mais tu es là toi...

Just a coucou...

et revoir toutes tes jolies photos pour rêver encore et encore... à des jours futurs... !  :P

F

Ben alors Pierre, ne manque-t-il pas la fin de ce superbe périple?  ??? Où es-tu?

Mince alors ! J'étais persuadé d'avoir fini, mais c'est vrai qu'il manque la fin. :-[ :-[
Toutes mes excuses. Je vais remédier à ça très vite.  :)

Suite et fin… avec toutes mes excuses pour le retard. :-[

Mardi 3 août
Initialement, on devait passer deux nuits ici, mais la chaleur écrasante et le manque de possibilités d’activités nous incitent à repartir plus tôt.
D’abord, on a rendez-vous avec un jeune homme du camp pour aller voir un village himba. La communication est difficile et encore une fois je me demande un peu ce que je fais là. On gonfle des ballons de baudruche et on fait des bulles de savon, ça amuse les enfants…

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On passe ensuite à l’école donner du papier, des crayons et des vêtements. L’instituteur nous accueille à bras ouverts. Fred essaie d’expliquer d’où nous venons par des dessins au tableau.

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Mais ça semble rester plutôt obscur.

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Un homme nous arrête sur la piste. Il nous fait comprendre par signes que sa femme a mal au ventre.

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On comprend qu'elle a une sorte de tourista (pourtant c'est pas elle la touriste !) et on lui laisse des médocs en dessinant 4 petits soleils censés montrer qu'il faut prendre 4 comprimés par jour. Elle semble avoir compris.
Des enfants arrivent. On leur donne des oranges, c'est la fête !

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Un homme qui parle un peu anglais arrive à son tour. Il nous explique qu'un vieil homme a une jambe blessée plus loin dans sa case. Il nous demande de le soigner. On est pas médecins du tout mais on va faire de notre mieux… Le vieil homme est tombé dans son feu il y a plusieurs jours et il a une vilaine brûlure à la jambe, il ne peut plus marcher. On désinfecte et on soigne comme on peut. On fait un pansement. On laisse tout ce qu'on a contre les brûlures avec des explications… Depuis je pense tous les jours à ce vieil homme. Comment va-t-il ? Est-il guéri ? Je ne saurai jamais. Est-ce qu'on aurait dû l'emmener au dispensaire ? Mais le plus proche était à 1 journée de piste… Avons-nous été dignes de leur confiance ?

En tout cas là-bas, ils nous font fête. Les enfants chantent et dansent.

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Élisa échange un collier avec sa nouvelle sœur himba.

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Il faut bien finir par repartir…

Comme nos amis préfèrent éviter de refaire la passe difficile, on fait le détour par Bloudrom. Effectivement la piste ne comporte pas de difficultés autres que la tôle ondulée habituelle et les petits raidillons pour franchir les lits de rivières.

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Pas le temps de faire le détour vers Hartmann, dommage… On roule donc vers le Sud dans les immensités de caillasses. Il n’y a que les oryx pour survivre là-dedans.

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Pause déjeuner. Il fait encore très chaud, il faut se serrer !

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Et nous voilà revenus à Orupembe.

Pour rejoindre Opuwo, on a le choix entre la D3707 et la D3703, plus au Nord. T4A nous indique un temps de parcours un peu plus court par le Sud. Va pour la D3707 !
Un petit tronçon connu le long de la Khumib river, puis la piste part vers les montagnes. La lumière de fin d’après-midi est superbe !

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On s’arrête pour le bivouac vers 17h un peu avant Okandjambo, dans un lit de rivière. C’est bizarre comme les bruits de la nuit sont plus impressionnants quand on campe « sauvage » !

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Bonne nuit…

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Mercredi 4 août
On réalise le matin que ces bruits inquiétants devaient provenir tout simplement de vaches ! Il y a un village tout près, juste un peu plus loin sur la route. On ne l’avait pas vu la veille.
Deux gars débarquent. Ils jouent au foot (encore !) avec les enfants pendant qu’on plie le camp. On les ramène à leur village.

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Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que nos compagnons ont donné trop vite un tas de trucs dont des briques de lait inutilisées (ce qui est un comble chez les Himbas !), peut-être pour une autre raison… Le chef du village sort d’une case en vitupérant. Il parle herero. Personne ne parlant un mot d’anglais dans le village, on ne comprend rien et on repart donc la queue entre les jambes. Notre dernier contact avec des Himbas aura été… bizarre.

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La piste rejoint une vieille amie, la rivière Hoarusib.

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On passe devant le camp communautaire d’Onganga que nous n’avions pas pu atteindre hier. Il semble bien situé dans le lit de la rivière sous les makalanis. Il y a beaucoup d’autruches autour.
Ensuite, la piste devient plutôt mauvaise, ravinée, ondulée et les paysages n’ont plus beaucoup d’intérêt jusqu’à Kaoko Otavi. Après Kaoko Otavi, on retrouve les larges gravel roads namibiennes.

On est donc à Opuwo un jour plus tôt que prévu… On va se rouler dans le luxe, on prend des chambres à l’Opuwo Country Lodge. L’après-midi se passe à flemmarder et à ranger les affaires (le départ approche…) pendant que les enfants profitent de la piscine (enfin, surtout de ses alentours, elle est encore bien fraîche).

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Ce soir apéro et dîner sur la terrasse du lodge, on fête notre dernière soirée ensemble…

Jeudi 5 août
Petit trajet vers Hobatere aujourd’hui. On « coupe les choux » par la D3709, préfèrant toujours les gravel roads au goudron…
À Hobatere, l’accueil est toujours aussi sympathique. Après un rapide déjeuner sur la terrasse de notre chambre face à un troupeau de koudous, on passe un bon moment à observer le point d’eau : il y a une lionne qui guette ! Malheureusement nous ne la verrons que de très loin contrairement à un jeune Allemand qui l’a vue tenter une attaque sur un koudou juste avant notre arrivée. Il est très fier de sa photo. Il y a de quoi !
L’après-midi, on s’offre le game drive. Sympa. Des zèbres, des autruches, des éléphants (dont un à 5 pattes !), des koudous… et un varan qui vient nous voir de plus près.

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Le soleil se couche… On est quand même frustrés de ne quasiment pas avoir vu de lion cette année encore.

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Et là, alors que la nuit est quasiment tombée, les voilà !!!
De jeunes mâles agacent les éléphants au point d’eau, puis lancent une chasse perdue d’avance contre des girafes qui prennent ça très calmement.
Les photos sont pourries, dommage, mais pour nous ça a été un sacré moment !

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Ça y est, on peut aller se coucher !

Vendredi 6 août
On retrouve à Outjo nos amis du début du voyage qui, après Sesriem et Walvis Bay, ont fait un sacré tour par le Messum Crater et les lits de rivière au Damaraland et au Sud de Puros.
La B1 se charge de plus en plus, on croise les départs en week-end du vendredi. Je me fais une grosse frayeur : une grosse voiture en face roule à toute allure escorté de plusieurs véhicules à gyrophares qui poussent tout le monde. Le minibus devant moi pile et se jette dans le bas-côté. Le temps que je comprenne : gros, gros freinage ! Sans doute un ministre ou un officiel quelconque en goguette… Quel comportement !
Nous voilà donc à Londiningi… Il est 15 h, je dois rentre la voiture à l’autre bout de Windhoek avant 16 h ! On sort tout très vite, et me voilà parti à travers la ville, sans clignotants (ils ne marchent pas depuis le début !). L’emplacement d’Asco sur T4A est faux, je tourne et je retourne sur l’avenue à six voies, pas très à l’aise. Je finis par trouver. Il est 16h05. La restitution se fait sans souci. La voiture est répugnante, mais ce n’est pas grave.

Samedi 7 août
Le chauffeur d’Asco doit nous prendre à 11 h. À 11h15, il n’est toujours pas là. Je trépigne !
Il arrive finalement et nous voilà partis pour l’aéroport. Nos vols seront ponctuels entre les escales à Johannesbourg et au Caire…

Dimanche 8 août
Le même sac qu’à l’aller manque sur le tapis à Roissy ! Mais il y en a un identique au nom de quelqu’un d’autre qui tourne, tourne. C’est une inversion… Un moment plus tard, juste quand on quitte l’aéroport, un coup de fil et nous récupérons notre bien.
Arrivés à la maison à 16h et au boulot le lendemain matin.

Quand est-ce qu’on repart ?

ouf! ça c'est une fin de carnet en fanfare
bon c'est vrai que ces rencontres furtives (ici les Himbas) ne sont pas toujours simples, le problème de communication est très frustrant, je comprend que tu pense souvent au vieux monsieur que vous avez tenté de soigner comme vous le pouviez, nous avons tous déjà vécu ça... le statut de "touriste" n'est pas facile dans ces moments là
Pas cool la grosse frayeur sur la route du retour.. l'essentiel c'est que vous soyez rentrés sains et saufs et comme tu dis "quand est-ce qu'on repart", on en est tous là  :-*

Ben oui Pierre il eût été dommage que nous ne connaissions pas cette fin presque héroïque  :P

Un beau voyage en tout cas, merci du partage  (Y)

Belle fin de parcours avec les rencontres avec les Himbas  :)
Je reconnais bien la piscine de l'Opuwo Country Lodge et sa superbe vue  (Y)
Ok, alors les lions d'Hobatere étaient cette année au lodge et non au camping (où nous étions). Ils s'embourgeoisent !!  ;D ;)

Merci pour ce carnet que je termine de lire avec la première neige...