Colors Of WildLife

Bonjour

Me voilà tout juste de retour de mon circuit en Egypte.

Je suis parti le 10 mars depuis Zurich avec un vol direct pour le Caire. Aucun problème au check in, les contrôles de sécurités prennent plus de temps, mais heureusement, mon sac photo n'a pas posé le moindre problème. Le vol s'est bien passé. Après l'arrivée, transfert à l'hôtel et après une nuit de sommeil, on a visité le Caire.

Avec une journée au Caire, on a pas eu le temps de visiter grand chose. Il y avait tout d'abord les pyramides et le sphinx. Malheureusement, ce jour-là, il y avait une tempête de sable au Caire se qui rendait la visibilité sur les pyramides plutôt mauvaise:

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Après cette visite, direction le musée du Caire. Au programme, le guide devait nous y faire une visite guidée de 45min. Il nous a cependant proposer de faire plus longtemps car le musée en vaut la peine. La visite guidée du musée a finalement duré 4 heures. Avec un bon guide, ce musée devient vraiment très intéressant. Malheureusement, les appareils photos y sont interdits.

Après cela, un peu de repos bien mérité au bord du Nil:

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Le jours suivant, on partait pour Alexandrie, mais ce sera pour plus tard.

Pour les plus impatients, les photos du voyages sont sous http://www.pbase.com/tcom/egypt2007 (http://www.pbase.com/tcom/egypt2007)

Ah bon ici aussi ??? Décidement les photos sont interdites partout en Egypte maintenant !!  :(

En 2001, au musée du Caire elles n'étaient interdites que dans la salle des momies ...

Tes photos sont super, domage pour la tempête de sable, d'un autre coté comme ça on ne voit pas Le Caire qui vient quasi lécher les pieds des pyramides ....  O0

Tu nous donnes quelques détails sur la façon dont tu est parti ? ( Avec qui, en groupe, en solo, en chameau, en auto en vélo  ;) )

Oui, les temps changent. Les appareils photos sont interdits dans le musée du Caire ainsi que dans les catacombes d'Alexandrie. A Abu Simbel tout comme dans le vallée des rois, il est interdit de faire des photos à l'intérieur. Dans les autres temples, les interdictions se limitent en général au flash lorsque des couleurs sont encore présentes.

Alors les gens prennent des photos avec leur téléphones portables (et certains ont utilisent même le flash)! On aura bientôt plus le droit de prendre quoi que ce soit...

Lundi 12 mars

On quitte le Caire pour Alexandrie. Pour notre groupe de 13 personnes plus le guide, le guide nous a commandé un car de 50 places, ce n'est donc pas la place qui manquait, d'autant que le bus devait nous emmener jusqu'à l'oasis de Siwa en trois jours (Alexandrie, El Alamein et finalement Siwa).

Mais tout d'abord, le bus tente de sortir du Caire. Le Caire est une ville de 15 mio d'habitants (la nuit) et 3 mio viennent s'y ajouter la journée pour travailler. En allant à Alexandrie, on est peut-être à contre-courant, mais les carrefours sont bouchés. On arrive finalement à Alexandrie en fin de matinée et on visite tout d'abord les catacombes.

Les catacombes sont très intéressantes. Les grecques ayant construits ces catacombes ont copiés le style égyptiens, sans vraiment le comprendre. Le guide nous rends attentifs aux petits détails. Par exemple un relief sur le mur montre le défunt avec une jambe en avant, donc dans la position "en vie", ce qui n'a pas sa place dans une tombe. Malheureusement, non seulement la photo y est interdite, l'appareil photo reste à l'entrée et y attend son propriétaire.

Après les catacombes, on s'engouffre dans les routes de la ville. Le trafic à Alexandrie est un vrai plaisir à voir (au moins tant qu'on a son chauffeur). Un marché semble occuper toute la route. Les marchands ôtent les tables avec leurs produits devant les bus, voitures et même le tram, pour reposer la table le plus vite possible une fois que le véhicule est passé. Si le marchand est par contre en pleine négociation, les véhicules n'ont qu'à attendre.

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On y visite encore la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie:

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On rend visite à la citadelle:

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Il y a en tout cas du monde dans le port:

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Et on se rend au Montaza Palace, juste devant notre hôtel:

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J'ajoute encore la journée du 13 mars, depuis Alexandrie jusqu'à El Alamein.

Au départ d'Alexandrie, on prend un passager supplémentaire. Un policier en civil se joint au groupe et nous accompagnera jusqu'à Siwa. Selon le guide, les policiers font cela très volontiers, quelques jours à l'abri du chef. Et en effet, 10 minutes après le départ, le policier dort profondément.

Pas grand chose à signaler pour cette journée du 13 mars. On longe la mers jusqu'à El Alamein, derrière une rangée de maisons de vacances se ressemblant toutes, nous bloquant la vue sur la mer. Si ces maisons de vacances sont effectivement toutes occupées en été, je n'ose pas imaginer les rangées de parasols au bord de la mer.

Sinon pas grand chose à signaler, mis à part la visite des mémorials italiens et allemands de la seconde guerre:

Italiens
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Allemands:
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Ce n'était pas une journée très passionnante, mais Siwa, c'est vraiment loin...

Au prochain numéro, ce sera donc l'oasis de Siwa.

Intéressant tout ça  :) vous l'avais dit pour les photos  :(

une petite erreur dans tes photos jointes: tu as mis 2 fois le port à la place du mémorial italien ..

Oups  ^-^. Merci pour l'avoir signalé, j'ai encore pu corriger à temps.

Je suis parti en groupe (13 personnes), avec un voyagiste allemand. Le tour opérateur local était Pan Arab Tours (http://www.panarabtours.com/ (http://www.panarabtours.com/)). Le transport se faisait en car depuis le Caire jusqu'à Siwa, puis 4 Toyota Landcruiser de différentes générations jusqu'à Abu Simbel, bateau (MS Nubian Sea) jusqu'à Assouan et enfin bus jusqu'à Louxor.

Pour ce qui est de l'hébergement, on était généralement dans de petits hôtels dans les oasis, ou alors sous tentes entre des dunes de sable.

Tcom , la suite ... de ce reportage original  (Y)  (Y)  (Y).

Mercredi 14 mars. El Alamein -> Siwa

On prends notre car de 50 places une dernière fois. Celui-ci nous emmène depuis El Alamein à l'oasis de Siwa. On continue à longer la mer jusqu'à Marsa Matruh pour prendre enfin la direction du désert. Le désert n'y est pas particulièrement spectaculaire. Il n'y a pas grand chose à voir jusqu'à Siwa.

On arrive donc après 400km de route depuis El Alamein à midi dans l'oasis de Siwa. L'oasis de Siwa est différente des autres. Siwa est plus nord africaine qu'égyptienne. La majorité des habitants sont berbères. La langue officielle y est l'arabe, mais les gens y parlent également un dialect berbère. Les habitants vivent principalement des dattes des 300'000 palmiers ainsi que des olives.

Le car nous pose à l'hôtel et retourne pour le Caire. On prend une pause prolongée à l'hôtel avant de grimper à bord de nos 4x4 (4 Toyota Landcruiser de différentes générations) pour visiter l'oasis:

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(une tempête de sable sévit en altitude)

Tout d'abord, direction la montagne des morts (Mountain of the Dead), Gebel al-Mawta. La montagne compte des tombes de la 26ème dynastie et de la période romaine. La plupart des tombes ne sont pas décorées, mais il y a quelques exceptions, très bien décorées (et donc pas de photos autorisées). Voilà quelques photos du site:

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76423804/original.jpg)

Après cette montagne, c'est au tour de la vieille ville de Shali:

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Après tant d'effort, direction l'île de Fatnas pour y apprécier le coucher du soleil.

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Mais en raison de la tempête de sable en altitude, on a pas attendu...

Le lendemain matin, jeudi 15 mars, on a encore visité le temple de l'Oracle où Alexandre le Grand a reçu la confirmation qu'il était le fils de Zeus:

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Après cela, on s'est encore promené dans l'oasis de Siwa:

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(en brun, ce sont des dattes sechées au soleil)

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Et on a repris la route, à bord de nos 4x4:
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Dans le prochain numéro, ce sera une petite partie de la grande mer de sable...

Cool, encore de l'Egypte. Belles photo jusque là, me réjouit de voir la mer de sable

Manu

Très beau reportage ...la suite.

Merci pour ton récit !
En tout cas c'est assez original comme voyage, peu de gens vont dans cette partie de l'Egypte... donc vivement la suite !

Oui, c'était une des raisons pour ce circuit, voir une autre facette de l'Egypte, à l'écart des flots touristiques, du moins pour la partie du désert, à Abu Simbel, on était de retour dans les troupeaux...

Très chouette... j'attend la suite avec impatience ! j'adore ce village en ruine et l'oasis avec les bonnes dattes qui sèchent au soleil miammmm

jeudi & vendredi 15-16 mars 

                        Oasis de Siwa - Grande mer de sable - Oasis de Bahariya

Donc après un dernier tour de l'oasis de Siwa, on quitte l'oasis en direction de l'oasis de Bahariya. Mais d'abord on se rend à une caserne où on attend notre escorte. L'escorte consiste en un soldat en civil (bien armé) qui prend place dans un des 4x4.

Ensuite, on quitte définitivement l'oasis, on roule tantôt sur la route tantôt à côté de la route tellement le sable est plus confortable que la route malmenée par tant de soleil jusqu'à ce que le guide indique au chauffeur qu'on quitte définitivement la route pour rouler entre dunes de sable. En roulant directement entre les dunes de sable, tôt ou tard, cela doit arriver, un des 4x4 a voulu prendre un autre chemin que les autres et la sanction était immédiate:

(http://photo.colorsofwildlife.net/0930167001175712112-837652125.jpg)

Mais en moins de 10 minutes, la voiture était dégagée. On poursuit notre chemin à travers le sable:

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On arrive l'après-midi finalement à l'Oasis abandonnée de Bahrein:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76426675/original.jpg)

Et on y retrouve sensiblement la même chose que dans l'oasis de Siwa:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76426677/original.jpg)

La lumière en cette fin d'après-midi était vraiment superbe et le guide en a profité pour faire beaucoups plus d'arrêts photos que d'habitude pour profiter au maximum de la lumière:

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Mais le soleil se couchait rapidement et cette nuit sera la première nuit sous tente pour le groupe. La majorité n'ayant encore jamais monté une tente, le guide cherchait assez rapidement un coin entre les dunes de sable pour y passer la nuit. On voyait dans le regard des participants l'angoisse monter au fur et à mesure que le soleil se couchait à l'idée de devoir monter une tente pour la première fois de leur vie, et ceci en plein désert. Tout c'est cependant très bien passé, en moins de 15 minutes, avec l'aide des chauffeurs et l'entraide entre les participants, les tentes étaient montées.

Après une nuit sous un magnifique ciel étoilé, on a enfin pu voir le paysage aux alentours de nos tentes (oasis abandonnée de Setra):

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On commence la journée avec une petite marche dans les dunes de la grande mer de sable:

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Et finalement on reprend nos 4x4 pour quelques folies dans les dunes:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76426687/original.jpg)

La journée se passe sans encombre, mis à part 2 ensablement, mais nos chauffeurs on l'habitude, on n'est jamais resté coincé plus de 10 minutes. On quitte finalement la mer de sable pour un désert bien différent. Il suffit de se baisser pour ramasser des coquillages ou des coquillages fossilisés, car la méditerranée couvrait jadis ce désert jusqu'à hauteur de Esna/Edfou.

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Après une longue journée et quelques postes de contrôle où notre soldat de l'escorte s'occupe des formalités, on arrive à l'oasis de Bahariya. Ce qui nous frappe en premier: on est plus les seuls touristes, cela reste toutefois bien peu comparé à Louxor. Sa situation en fait un passage obligé entre le Caire et le désert blanc.

Donc voilà l'oasis de Bahariya:

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On passe une nuit dans un petit hôtel et sur un tour de l'oasis, on se rencontre que l'oasis n'est pas si petite que cela (une image plus grande est disponible sous http://www.pbase.com/tcom/image/76426708 (http://www.pbase.com/tcom/image/76426708)):
(http://www.pbase.com/tcom/image/76426708/large.jpg)

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La prochaine fois, on quitte l'oasis pour voir le désert noir, Aghabat et le désert blanc, en un seul et même jour...

Très belle ballade !  (Y)

Je suis juste un peu surpris qu' on ne dorme pas à la belle étoile en mars dans ce coin de Sahara.  ???

On pouvait très bien le faire. On a monté les tentes pour tout le monde, après, chacun pouvait faire comme il voulait.

Cette première nuit, il faisait 5° et un vent glacial soufflait, du coups, après une demi-heure tout le monde tentait de se réchauffer sous la tente.

Bon là les choses sérieuses ont commencé  ;)
Beau parcours bien mis en valeur par très belles photos.. J'ai hâte de voir le désert blanc  :)

La magie du désert  (L) (L)

Grand espace avec un grand G. Sympathique voyage et superbe récit  (Y)

Magnifiques voyage que vous avez fait là ! j'adore les ambiances bivouac dans le désert...

Samedi 17 mars
                               Oasis de Bahariya - désert noir - Aghabat - désert blanc

Après un tour de l'oasis de Bahariya, on quitte l'oasis direction le sud, après avoir repris un nouveau soldat comme escorte. La route passe d'abord dans le désert noir. Depuis la route, le désert noir n'a pas l'air très impressionant:

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Mais après avoir atteint le sommet, le désert noir prend de son ampleur:

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On continue la route. A l'extrémité du plateau du désert noir se trouve d'abord une région appelée Crystal Mountains (montagnes de cristal). Différents phénomènes géologiques y ont crées beaucoups de cristaux, la collecte de cristaux y est toutefois interdite:

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Après les montagnes de cristal, c'est Aghabat. Le plateau s'érode et donnera naissance d'ici quelques millions d'années à un nouveau désert blanc. Pour l'instant, le paysage y est déjà très impressionnant:

On remarquera la présence de deux personnes du groupe sur la dernière photo pour avoir une idée de la taille... Ce qui ressemble à de petits cailloux noirs sur le sol sont en faites des branches fossilisées, mais ces morceaux sont très lourds car plein de fer. Les chauffeurs partis en avance (sur la première photo) nous prépare le repas de midi pendant que l'on se régale les yeux dans ce paysage d'un autre monde.

Le repas sera constitué de falafels, différentes salades (concombres, tomates, olives et oignons), du fromage ainsi que d'oranges égyptiennes. A quelques variations près, c'était le repas habituel que l'on avait à midi pour la partie du désert, les oignons en faisait cependant toujours parties. Le guide nous conseillait de manger beaucoups d'oignons, ils préviennent les problèmes de digestion. Je ne sais pas si c'est lié, mais personne n'est tombé malade durant le circuit.

Après le repas, on se remet en route pour ce qui était pour moi la raison principale pour avoir cherché un itinéraire à travers le désert occidental: le désert blanc.

On atteint d'abord le fameux rocher du désert blanc. On y fait la photo de nos chauffeurs:

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On continue dans le désert blanc soit à pied, soit en 4x4. Les appareils photos du groupe chauffent, on pourrait y faire des millions de photos et tout de même pas capturer l'impression qu'on y ressent. Enfin, voilà quelques photos:

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Après toutes ces impressions et bien d'autres encore, on atteint en soirée notre campement avec tentes fixes:

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Le lendemain sera une seconde journée dans le désert blanc et Aghabat avant d'atteindre l'oasis de Farafra, mais ce sera pour la prochaine fois.

Superbes photos  (Y)  (L)  (Y)

Encore .......

Ça confirme une impression qui ne date pas d' hier ; il faudra un jour que je visite ce fameux désert blanc !  :D

Superbes photos du désert blanc qui rejoignent celles du tigre

Ca donne envie tout ça...

Entre le désert noir et le désert blanc, mon coeur balance.  ;)

Un délice d'aventure au coeur du sable et rochers aux 1000 facettes.
Comme les COWPains : superbes photographies  (Y)

Merci, l'avantage est que le désert noir et le désert blanc sont juste l'un à côté de l'autre. On a vu le désert noir le matin, Aghabat (transition entre les deux) à midi et le désert blanc l'après-midi...

Dimanche 18 mars
                            Désert blanc - Aghabat - Oasis de Farafra

Après une bonne nuit de sommeil dans le désert blanc, je ne peux plus attendre dans la tente. Je dois profiter des premières lumières du matin pour quelques photos dans ce désert blanc. Je quitte donc le campement à pied peu avant l'aube. Un fennec part à toute vitesse. Je ne suis pas sûr qui a eu le plus peur, mais dans tous les cas, il était bien trop rapide pour mon appareil photo (et ma somnolence matinale).

Mais la lumière récompense les quelques lèves-tôts (et surtout photographes) du groupe:

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Après le retour au camp et un petit-déjeuner, on part d'abord à pied à travers le désert blanc avant d'être rejoind par les 4x4 après une heure. On tourne encore un moment à travers ce désert et on s'arrête souvent pour remplir films et cartes mémoires.

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On quitte momentanément le désert blanc en direction d'une toute petite oasis:
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Malgré les apparences, cette oasis était habitée (et donc verte) à l'époque romaine. On y trouve même une tombe romaine:
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La traversée du désert continue:
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Jusqu'à l'arrivée vers une source enchantée:
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Entre ces arbres se trouve une source. Si un homme s'approche de la source, elle donne de l'eau pour un homme. Si 10 hommes s'approchent de la source, elle donne de l'eau pour 10 hommes. La source a donc été declarée enchantée. En fait, ces arbres recouvrent une poche d'eau, et le poids des gens s'en approchant en font sortir l'eau. On y prend notre repas de midi.

On reprend notre chemin en direction d'Aghabat, mais cette fois-ci, on n'avance vraiment pas vite:
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Le chauffeur sort régulièrement de la voiture, tente de trouver un monticule pour mieux se rendre compte du terrain et trouver un passage pour nos 4x4. On s'est ensablé une fois, et quelques mètres plus loin, un pneu a éclaté. Heureusement, nos chauffeurs ont l'expérience du terrain et donc des roues de remplacement. Après Aghabat, on retourne dans une autre zone du désert blanc:

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Et comme on ne peut jamais en avoir assez du désert blanc, voilà encore un panorama (une taille plus confortable se trouve sur mon site sous http://www.pbase.com/tcom/image/76429541):

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On attend encore notre dernier coucher de soleil dans le désert blanc:
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Et on reprend la route pour notre hôtel dans l'oasis de Farafra. Malheureusement, l'ambassadeur de Grèce en Egypte est en visite dans l'oasis avec toute sa délégation et prend son repas dans le même hôtel. Ces gens se sentent en-dessus des autres. On se met dans la file du buffet, et ces gens poussent, bousculent et passent devant tout le monde. Arrivé au buffet, on prend les services et un diplomate vous arrache des mains ce qu'il a besoin. Même dans des hôtels tout compris où des hordes de touristes ne savent pas se tenir, ce n'est vraiment rien par rapport à ces diplomates, aucun savoir vivre!  >:(

Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais repris les 4x4 pour aller monter les tentes à quelque part dans le désert...

Le lendemain, on quitte l'oasis pour l'oasis de Dakhla. Ce sera pour une prochaine fois.

Superbe ce désert blanc !  (Y)

J'avais vu les photos sur ton site ... mais avec les commentaires ajoutés à notre intention ... c'est SUPER .

Superbe voyage  :) et belles photos  (Y)

Merci pour tous vos commentaires.

Lundi 19 mars
                           Oasis de Farafra - Oasis de Dakhla

Cette journée n'était pas particulièrement intéressante. Mais après ces deux jours de désert blanc, la barre était très haute. C'était principalement une journée de déplacement entre les deux oasis.

Le matin, on visite d'abord l'oasis de Farafra. Une maison m'a tout de suite attiré l'attention:
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Puis, comme à l'habitude, avant de quitter l'oasis, on se rend à une caserne et on prend un soldat comme escorte. Mais cette fois, c'est un peu différent. Avec le peu de touristes en visite dans l'oasis, la police locale n'a rien pour s'occuper. L'oasis de Farafra a décidé, en plus de l'escorte par un soldat, de nous faire accompagner par une fourgonnette remplie de policiers! La fourgonnette ne nous dérangeait absolument pas, elle suivait notre convoit.

Là, il ne pouvait rien nous arriver. On quitte donc l'oasis bien escorté. La route pour Dakhla est longue, mais il existe un raccourci: on coupe tout droit à travers une immense étendue de sable. Donc, d'abord on s'arrête au bord de la route:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76433025/original.jpg)

Lorsque le guide explique aux policiers de la fourgonnette la suite du tour, un raccourci à travers le désert ne leur dit rien, d'autant plus que la fourgonnette ne semble pas vraiment équipée. Les policiers préfèrent nous laisser seul et retourne à Farafra.

Après quelques minutes de déplacement sur l'étendue de sable, on quitte les véhicules pour continuer un moment à pied et surtout, comme le soleil est haut et qu'il fait très chaud (35°C), c'est le moment idéal pour observer des mirages:

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Après cela, nos 4x4 nous rejoignent:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76433028/original.jpg)

Après le repas de midi dans cette étendue de sable, on continue et on fini tout de même par retrouver une route. On continue et on arrive en soirée à l'oasis de Dakhla:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76433034/original.jpg)

Ces habitations sont en fait notre hôtel. La bonne nouvelle est qu'il n'a pas de diplomates en visite dans cet hôtel...

Voici encore quelques photos, prises depuis l'hôtel:

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76433048/original.jpg)

Et pour finir une vue sur l'oasis:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76433046/original.jpg)

La journée suivante est entièrement consacrée à la visite de l'oasis, un musée ainsi que la vieille ville, mais ce sera pour la prochaine fois.

C'est rare de photographier un mirage aussi nettement ! Bravo !  (Y)

J'avais pris du retard... C'est rattrapé  Superbes photos accompagné d'un récit vivant. Merci De quoi me donner un peu plus de regrets d'avoir abandonné il y a quelques années le projet de visiter le désert blanc. :'(

Ce n'est pas encore trop tard, le désert blanc est toujours là.

Diverses associations en Egypte sont en train de se former pour transformer le désert blanc en Parc National. Cette mesure vise à mieux contrôler les flux de touristes, en faisant accompagner chaque groupe par un guide connaissant les lieux et ainsi éviter que les gens montent leurs tentes partout et d'éviter que les touristes y laissent leur traces.

Mardi 20 mars
                                     Oasis de Dakhla

Ce jour, on visite l'oasis de Dakhla.

On se rend tout d'abord à une des nombreuses sources de l'oasis:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76433053/original.jpg)

Dans les oasis, il suffit généralement de percer un trou pour avoir de l'eau, et suivant l'endroit, il faut soit une pompe pour amener l'eau en surface, soit l'eau jaillit toute seule. On ajoute cependant toujours des vannes, pour couper l'eau lorsque l'on en a pas besoin, notamment en hiver. L'eau peut être froide ou relativement chaude (aux alentours de 40°) et la teneur en souffre et fer est assez variable. Dès que la source est chaude, du souffre est toujours présent. Dans les oasis, on évite de laisser l'eau stagner sur les champs pour éviter de déposer trops de sel. Par un système de canaux, on ramène donc toute l'eau sortie des sources dans un lac:
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Lorsqu'on est arrivé, un flamand rose prend son envol, je ne m'y attendais vraiment pas, donc l'appareil photo n'était pas prêt et donc pas de photo! Par contre un Vanneau à éperons:

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et une Huppe fasciée:
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On a ensuite rendu visite au musée d'Ethnographie de Mut (une des villes de l'oasis). Le musée montre quelques articles utilisés dans la vie de tous les jours dans l'oasis ainsi que quelques scènes de la vie avec des figurines. Ce musée est cependant généralement fermé, notre guide a du prendre rendez-vous.

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76433061/original.jpg)

Un petit tour dans la ville de Mut:
 
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(http://photo.colorsofwildlife.net/0095686001176057107-83765567.jpg)

On va prendre cette fois notre repas de midi, pour une fois non pas dans le désert, mais dans les plantations de l'oasis:

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Après le repas, visite de la vieille ville de l'oasis, Qasr Dakhla:

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Une potterie:
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Avec les petites ruelles et les portes, il faisait très chaud à l'extérieur, pourtant dans ces ruelles, la température était bien agréable. Les portes permettaient de fermer la ville lors des tempêtes de sable.
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Les pierres dans certaines constructions ne cachent pas leurs origines:
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Et finalement une presse à olives:

d'abord on écrase les fruits
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et ensuite les noyaux
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Au prochain numéro, on quitte l'oasis de Dakhla pour l'oasis de Kharga avec visite d'une tombe romaine et El Bagawat, un cimetière de l'ére chrétienne datant du second siècle et probablement un des plus anciens et mieux conservé.

Merci d'avoir lu jusque là...

Et ce n'est que pur plaisir!  :)
Quelle immensité ce désert blanc et la chance que vous avez eu de pouvoir l'approcher aussi à pied, pour en palper avec force l'atmosphère.

La photographie du mirage est étonnante.  (Y)

Merci aussi pour ces scènes de vie, grappillées au coeur des oasis.

Mercredi 21 mars
                                       Oasis de Dakhla - Oasis de Kharga

Avant de quitter l'oasis, comme à l'habitude, on va tout d'abord chercher notre escorte.

On se rend d'abord à Bashindi, un village reposant sur une cité antique datant du début de l'ére chrétienne. On y a pas visiter grand chose mis à part deux tombes romaines:

Bashindi:
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Tombe romaine avec dôme musulman
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Dans la tombe de Kitines datant du 2ème siècle, on troube des reliefs égyptiens:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76433087/original.jpg)
Ceci est une des trois représentations montrant Osiris (Dieu de la vie) et Seth (Dieu du désert).

On continue notre route et on tombe sur un rocher bien visible de loin avec une forme bien distinct. Ce rocher a été utilisé comme point de repère pour les caravanes venant du sud transportant les esclaves:

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Après 260km de route, on arrive à l'entrée de l'oasis de Kharga. Kharga est le chef-lieu de la région du "New Valley". Cette région regroupe les oasis de Kharga, Dakhla et Farafra. L'Egypte tente de développer cette région pour éviter un exode de la population sur les bords du Nil. La première phase de ce dév. est terminé. Des industries sont venues s'y établir, les routes ont été améliorées, l'électricité a été amenée dans ces oasis et des écoles ont été construites. Le projet du Toshka visant à recupérer une partie de l'eau du Lac Nasser pour permettre l'irrigation de la vallée, et ainsi quasiment doubler les surfaces agricoles de l'Egypte, est l'étape actuelle.

Tout cela demande également des services de sécurités, et comme ceux-ci ont été formés très rapidement, il faut les occuper. A notre arrivée dans le périmètre de l'oasis, un bus avec un dizaine de policiers nous attend déjà pour nous escorter (en plus de l'escorte à bord d'un de nos véhicules). Il ne pouvait rien nous arriver.

On visite El Bagawat. Un cimetière de l'époque chrétienne datant du 2ème au 6ème siècle. Il s'agirait d'un des premiers cimetière chrétien et surtout un des mieux conservé:

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La chapelle de la Paix avec ses fresques (l'homme sur la photo est notre escorte de Dakhla):
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(http://www.pbase.com/tcom/image/76433091/original.jpg)

La chapelle de l'Exode (une des premières chapelle du cimetière, datant du 4ème siècle) avec ses fresques:
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(une version plus grande est sur ma page web sous http://www.pbase.com/tcom/image/76433097)

Le temple de Hibis n'est malheureusement pas visitable pour l'instant en raison des travaux. Le temple est en plein dans l'oasis, on tente actuellement de poser un drainage autour pour assécher les fondations du temple:
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On passe l'après-midi avec un peu de repos à l'hôtel. La vue depuis l'hôtel:
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Le soir, on visite la forteresse de Qasr al-Ghweita. La forteresse a été construite au sommet d'une colline par les romains. La forteresse renferme également un temple Egyptien, mais pour que le temple ne soit pas visible depuis l'extérieur, le temple a été construit avec un pylône ne dépassant pas la hauteur des murs entourant la forteresse:
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Et voilà le temple dans la forteresse:
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Il nous reste encore 580km de pistes à parcourir jusqu'à Abu Simbel où on embarquera sur le bateau. On nécessitera de deux jours pour cette distance, avec une nuit sous tente, mais ce sera pour la prochaine fois.

Toujours un régal de suivre ton aventure en Egypte. Combien de temps es tu parti ?

Je suis parti 19 jours (et parcouru 3650km, si j'en crois le GPS, au total depuis le Caire jusqu'à Louxor).

Le circuit était très bien, aussi bien des visites de temples, les visites des oasis pour voir une autre facette de l'Egypte et bien sûr le désert. Des randonnées à pieds dans le désert en faisait également partie pour en faire une expérience complète. J'aurais cependant aimer passer un peu plus de temps dans le désert, en particulier le désert blanc.

MERCI POUR LE PARTAGE .
Superbe Egypte ... dès qu'on quitte les grandes villes et circuits programmés .

Jeudi-Vendredi 22-23 mars
                       
                                               Oasis de Kharga - Abu Simbel

Comme à l'habitude, avant de quitter l'oasis, on passe à une caserne et on prend un soldat comme escorte. Une fourgonnette avec une dizaine de policiers à bord nous escorte encore jusqu'à la limite de l'oasis de Kharga.

Après un bout de route, on passe d'abord l'oasis de Baris et peu après, le village model selon l'architecte Hassan Fathy. Lors de la construction du barrage du Lac Nasser, il fallait reloger les Nubiens. L'architecte a commencé la construction d'un village model pour montrer comment on peut construire quelque d'agréable à vivre, même en plein désert. Le village s'inspire des villes médiévales fortifiées des oasis: chemins étroit, passages couverts, domes, mais toujours agréablement frais, malgrés les températures pouvant être très élevée, il faisait 35° lors de notre visite. Le village n'a jamais été habité (et le projet jamais terminé).

(http://photo.colorsofwildlife.net/0124262001176224687-851122193.jpg)

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Après cette visite, c'est autour du temple de Dush. Dush était une forteresse romaine et marquait la limite sud de l'Empire Romain. La forteresse renferme un temple ainsi que les habitations des prêtres.

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Et on y trouve même un chien:
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Après le repas de midi à proximité de ce temple, on reprend la route qui se transforme rapidement en piste. Mais avec la frontière avec la Soudan se rapprochant, les check-points se rapprochent également. Notre itinéraire avait été transmis, avec les autorisations nécessaires pour chaque participant, avant le circuit à la police et aux gardes frontières. Nos heures de passages étant connu, on a même été accueilli dans un des check-points par un soldat, fusil dans une main, plateau avec du thé dans l'autre (Y). Comme on se trouve dans une infrastructure militaire, la photo n'y est évidemment pas autorisée. Par contre le thé, c'était plutôt un sirop avec goût de thé (6 cuillères de sucre par verre...).

On continue la route dans le désert:
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En soirée, notre guide cherche une place pour la nuit entre les dunes et on y monte les tentes (on avait pas vraiment besoin de tente pour cette nuit, les températures étant nettement plus agréable):

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Et encore une photo du désert, mais avec une perspective rapprochée
(http://photo.colorsofwildlife.net/0668813001176227375-851122193.jpg)

Après une bonne nuit de sommeil pour les uns, et le spectacle d'un magnifique ciel étoilé pour les autres, on reprend notre chemin en direction de Abu Simbel. On s'arrête encore pour quelques photos en chemin:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437149/original.jpg)
Ceci serait les vestiges d'une horloge solaire d'une civilisation d'avant l'époque pharaonique. On estime se trouver dans les restes d'un village d'il y a 8'000-10'000 ans. Les fouilles n'ont pas encore commencées. Je me demande tout de même pourquoi les gens avait besoin de connaître l'heure il y a 8'000 ans...

Et encore quelques photos, à proximité d'Abu Simbel, le thermomètre atteint déjà 38°C:
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(http://www.pbase.com/tcom/image/76437152/original.jpg)

A midi, on arrive à Abu Simbel, et dès que je vois les hordes de touristes, il n'y a plus aucun doute, le désert c'est fini, on est de retour dans la "civilisation". On embarque sur le bateau (qui reste à Abu Simbel encore pour la nuit) et après le repas, on a tout l'après-midi pour visiter tranquillement les temples et en soirée, on a droit au "Son et Lumière" (en japonnais, mais avec écouteur pour une langue de chez nous).

Voici quelques photos (désolé, difficile de faire une sélection plus serrée):
(http://www.pbase.com/tcom/image/76437154/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437159/original.jpg)

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On a quand même le droit de photographier depuis le pas de la porte:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76437162/original.jpg)

Et le Son et Lumière:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76437163/original.jpg)

J'ai encore la même, mais sans les gens devant, mais ils donnent une échelle:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76437164/original.jpg)

Après cela, repas du soir sur le bateau, mais avec la foule, tout notre groupe regrette déjà le désert... Les autres nous regardent un peu bizarrement, il faut dire qu'après tout ce temps passé dans le désert, nos derniers habits propre dans nos sacs de voyage n'ont plus l'air très frais...

Au prochain numéro, on quitte Abu Simbel et on navigue en deux jours jusqu'à Assouan en visitant quelques temples en route...





 

Yes, photos toujours tip top  (Y)

euh ... "les hordes de touristes à Abu Simbel"  ??? tu plaisantes on en voit pas un  :)
ou alors tu les as gommé avec photoshop  ;D  ;D

et le désert n'est pas tout à fait fini encore  ;)

Lorsque l'on a tout l'après-midi pour visiter les temples, il y a quelques moments où on est presque seul. Mise à part les touristes venant en avions depuis Assouan, Louxor ou le Caire, il y a également ceux venant en car. Ces 20-30 cars circulent alors en convoie et tous les touristes arrivent ensemble. Heureusement, ils partent tous ensemble également, et c'est le moment à saisir pour les photos.

Mais ce sont peut-être également tous les oignons que nous avons mangés dans le désert qui montrent encore leurs effets...

Samedi-Dimanche 24-25 mars

                                     Abu Simbel - Assouan

Le matin, le bateau quitte Abu Simbel. La tempête de sable s'est malheureusement à nouveau levée. On jette un dernier coups d'oeil sur les temples de Abu Simbel, les premiers visiteurs venu en avions sont déjà là:

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76437167/original.jpg)

Le bateau se dirige paisiblement vers le nord. Avant midi, on arrive au fort de Qasr Ibrim. Les fouilles n'ont pas encore eu lieu et comme les touristes ont pris la mauvaise habitude de prendre la première pierre intéressante pour la laisser tomber dès qu'ils en voient une encore plus intéressante, la visite n'est plus possible:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437169/original.jpg)

Dans l'après-midi, on arrive vers les temples de Amada et de Derr. Les deux temples ont été déplacés. Le temple de Amada possédant encore les couleurs d'origine sur les murs intérieurs, le temple n'a pas été déplacé comme ceux de Abu Simbel (à la scie puis déplacé bloc par bloc). On a construit sous le temple de Amada un socle en béton puis déplacé tout le temple sur des rails.

Voici quelques photos de l'intérieur du temple de Amada. La photo au flash est interdite dans ce temple pour ne pas endommager les couleurs, en plus une panne de courant n'arrange pas les choses. Heureusement que les appareils photos numériques font des merveilles:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437171/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437172/original.jpg)

Ensuite, c'est au tour du temple de Derr, juste à côté:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437173/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76437174/original.jpg)

Au retour sur notre bateau, on tombe encore sur des pêcheurs, je me demande bien où se trouve leur village (on en a vu aucun sur tout le trajet de Abu Simbel à Assouan):

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On reprend donc le bateau pour accoster dans la soirée à côté des temples de Wadi al Sebua et de Dakka (ces deux temples ont également été déplacés). Après une nuit de sommeil, un premier petit bateau amène sur le rivage 6 soldats armés pour notre protection. Une fois la région sécurisée, c'est à notre tour de rejoindre le rivage pour visiter les temples.

Wadi al Sebua:
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(http://www.pbase.com/tcom/image/76440820/original.jpg)

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Pour changer, on prend le chameau pour rejoindre le temple de Dakka:

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Et voilà le temple de Dakka:
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Après cette visite, on reprend le bateau et on navigue sur Assouan. A certains endroits, le lac Nasser est tellement large, que l'on ne voit aucun rivage, ni d'un côté, ni de l'autre:
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On arrive dans la nuit à Assouan. Le jours suivant, on aura au programme le temple de Kalabsha puis la route pour Louxor et le temple du même nom à la tombée de la nuit. Ce sera pour la prochaine fois.

Argh ! la tempête sur Abu Simbel... dommage pour le lever du soleil sur le temple.

Merci pour la visite de tous ces temples méconnus

La photo des pêcheurs est top  (Y)  (Y) il y a d'ailleurs un fil si tu en as d'autres  ;)

Superbe voyage,

On a bien le plaisir de tout voir. Du désert et du temple sans trop de touristes..

Faudra vraiment que j'y aille dans ce désert blanc..

Manu

Merci.

La période sans trop de touristes touche à sa fin. Sur le Lac Nasser, il n'y a heureusement que 6 bateaux. Mais, en raison de la sécurité, 5 bateaux font le voyage en convoi. Ce sont donc les 120 passagers de chaque bateau qui visitent les temples en même temps. Mais, comme ces bateaux ne peuvent pas accoster directement vers les temples, les passagers montent tours à tours dans des petites embarcations (env 20 personnes par petit bateau) pour visiter les temples. De cette manière, les premiers regagnent déjà leur bateau lorsque les derniers partent voir les temples. Mais cette foule n'a rien à voir avec Louxor...

Le 6ème bateau navigue séparément (et coûte donc plus cher).

Lundi 26 mars

                                Assouan - Louxor

Après le petit-déjeuner, on quitte le bateau avec de petites embarcations qui nous emmènent au temple de Kalabsha (déplacé lui aussi, à la méthode des temples d'Abu Simbel). Voilà donc d'abord de quoi il a l'air:

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Mais le plus intéressant dans ce temple, c'est un petit temple à proximité, le temple de Bait el Wali. Malheureusement, l'électricité a pu être rétablie pour la visite du temple, et la lumière artificielle était particulièrement mauvaise dans la première pièce, mais comme les reliefs n'avaient pas de couleur, je les ai pris en noir&blanc:

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76440856/original.jpg)

Dans la pièce suivante, les reliefs sont en couleurs et la lumière est heureusement meilleur:

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76440862/original.jpg)

A l'extérieur du temple, on trouve encore quelques pièces qui ont été sauvées des flots du Lac Nasser et exposées ici en attendant:

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Lors des visites des gravures rupestres en Namibie ainsi qu'au Botswana, je me rappelle que le guide avait dit que des gravures similaires se retrouvent dans toute l'Afrique. Ceci est donc une gravure trouvée en Egypte:

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Il y a quand même une certaine ressemblance avec celle de Twyfelfontein, non?

Après la visite, on regagne le bateau pour y prendre nos affaires et on débarque pour prendre un petit bus. On visite d'abord le barrage d'Assouan. Remarque pour les photographes: photos uniquement avec des focales fixes, les zooms sont interdits (je suppose que c'était plus facile de traduire télé par zoom), les vidéos y sont interdits également. Donc avec une focale fixe grand angle, on obtient comme vue depuis le barrage sur le Nil:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440866/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440868/original.jpg)

On reprend le bus pour rejoindre Louxor. La route est en bonne état, les trains marchandises transportant des cannes à sucre à l'usine nous bloquent la route aux passages à niveau. On arrive à l'hôtel à Louxor dans l'après-midi. Il nous restait le soir la visite du temple de Louxor, car les reliefs sortent beaucoups mieux sous l'éclairage en soirée que sous le soleil la journée.

Normalement, on avait du temps libre à l'hôtel en attendant le départ pour la visite du temple. Je n'allais quand même pas rester à l'hôtel alors que Louxor m'attendait! J'ai donc convenu avec le guide un point de rendez-vous au temple et non à l'hôtel et je suis aller visiter Louxor.

J'étais à Louxor en 2004, j'ai failli ne pas m'y retrouver. Autour du temple de Louxor, on trouve maintenant des grandes places avec passablement d'ombre. Il me semble également que certains quartiers ont dû laisser la place à des hôtels. Les bateaux à quai au centre de Louxor sont toujours aussi nombreux. Mais la ville planifie de les déplacer en dehors de la ville pour améliorer la qualité de l'air. C'est une bonne chose pour l'air, mais les touristes verront encore moins les souks de Louxor. Les cireurs de chaussures sont toujours là, et après deux semaines en plein désert, j'avais des chaussures qui les attiraient... D'abord ils proposent de cirer les chaussures pour 1 livre égyptienne, une fois cirée ils en demandent 20. C'était le coups de brosse qui était à 1 livre, le cirage, lui, c'est 19 de plus... Je lui ai finalement donné 2 livres et il était content.

Donc le soir venu, je me dirige vers le temple de Louxor et j'attends le guide. A partir de 17h, c'est un défilé de cars qui viennent livrer des troupeaux de touristes. On passe d'abord la sécurité et notre guide connait bien le système.

En premier, une photo de l'entrée:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440873/original.jpg)

On reste d'abord dans l'allée des sphinx:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440876/original.jpg)

Dans cette allée, le guide nous explique un peu l'histoire du temple, les pourquoi et comment. Tout cela pour occuper le temps, car la grande majorité visite ce temple en moins de 30 minutes, histoire de prendre quelques photos de l'entrée et de l'une ou l'autre colonne ou statue, et c'est tout.

Et miracle, la grosse vague est passée, on peut y aller.

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440879/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440883/original.jpg)

Notre guide s'arrête en particulier sur ce relief:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76440884/original.jpg)

L'un des personnages tient une tige de papyrus, l'autre une tige de fleur de lotus. Ce sont les symboles pour la Haute et la Basse Egypte et ce relief symbolise l'union des deux. Ce qu'il nous fait particulièrement remarquer, ce sont justement ces tiges en haut-reliefs sur les corps et en bas-reliefs en dehors et surtout la maitrise parfaite aux points de raccordement entre haut et bas-reliefs. Mes explications ne sont pas très clair ici...

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440887/original.jpg)

Et c'est vrai qu'en prenant son temps dans la visite du temple, on se rend compte que la majorité des touristes visitent ce temple en 20 minutes chrono. Ils sont probablement de retour sur leur bateau lorsque je prend cette photo:
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Au prochain numéro, c'est la visite presque standard de Louxor. On commence par le temple de Karnak, puis la vallée des rois (sans photos) et finalement, le temple de Medinet Habou (plutôt que Hatshepsout)... 

Mardi 27 mars

                                    Louxor

Le circuit touche à sa fin. C'est le dernier jour avant le retour...

On visite tout d'abord le temple de Karnak. Pour éviter les trops grands troupeaux de touristes, notre guide tente de viser juste pour notre visite entre les troupeaux de touristes des bateaux quittant généralement assez tôt les lieux et l'arrivée des vacanciers en excursions depuis la mer rouge. Et effectivement, à notre arrivée vers 9h au parking du temple, le parking est vide! Le parking ne se trouve d'ailleur plus juste devant le temple. Les gaz d'échappement des cars laissant tourner leur moteur pour la climatisation endommagent le temple. Le parking est donc en train d'être éloigné.

Tout d'abord, l'allée des béliers:
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On se sent quand même tout petit dans ce temple:
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Après cette visite, direction l'autre rive du Nil, pour la visite de la vallée des rois. Je n'ai pas de photos à présenter sur la vallée des rois, c'est interdit. On y visite trois tombes somptueuses, les billets d'entrées pour la visite n'autorisent que trois tombes.

Après la vallée des rois, la majorité des circuits vont visiter le temple de Hatshepsut, impressionant de part la façade, mais n'offre sinon rien de particulier. Notre guide préfère le temple de Medinet Habou:

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(http://www.pbase.com/tcom/image/76440908/original.jpg)

Ramsès a fait sculpter ses scènes de guerres sur les murs:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76440910/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440911/original.jpg)

On remarque que les cartouches comportant le nom de Ramsès sont particulièrement profonds. Ramsès se méfiait des prêtres. Ils avaient assassiné son père puis ont effacés tous les cartouches portant le nom de son père de tous les temples. Ramsès voulait que son nom reste dans l'au-delà, il a exigé que les cartouches soient suffisamment profonds pour qu'il ne soit pas possible de les enlever sans detruire le temple.

Ce qui frappe aussi dans ce temple, c'est l'état de conservation des couleurs:

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440915/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440914/original.jpg)

Ramsès a fait créer sur les murs d'une petite pièce comment il s'imaginait la vie dans l'eau delà. Il révait de pouvoir avoir une vie paisible comme simple paysan:
(http://www.pbase.com/tcom/image/76440916/original.jpg)

Après ce dernier temple, on retourne à l'hôtel et on savoure notre dernier coucher de soleil au bord du Nil (pour ce voyage au moins):
(http://www.pbase.com/tcom/image/76440918/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440919/original.jpg)

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440920/original.jpg)

Merci d'avoir lu ce fil jusqu'ici.

Il reste encore le voyage de retour depuis Louxor via le Caire pour Zurich.

J'ai encore quelque chose à ajouter à un des reliefs du temple de Medinet Habou.

(http://www.pbase.com/tcom/image/76440911/original.jpg)

Je ne sais ce que vous avez appris lors des cours d'histoires à l'école. Moi, je me rappelle qu'on m'a appris que tous les personnages sur les reliefs sont réalisés dans le profil dit "Egyptien", avec tout le corps de profil, mis à part les épaules de faces. C'était la même chose pour vous?

Les manuels d'histoires le disent d'ailleurs encore. La raison serait qu'à l'époque, on ne savait pas représenter les personnages différemment. C'est quand même étonnant d'être en mesure de réaliser des statues et des reliefs très détaillées, mais de ne pouvoir faire que le profil "Egyptien", non?

Vous avez bien regarder ce relief, en particulier les personnages sous le cheval de Ramsès? C'est le profil normal.

En fait, les Egyptiens savaient parfaitement reproduire le profil normal. Il y a une explication pour ces deux profils.

Selon la croyance à l'époque, l'homme est constitué de 5 parties:
- le corps
- l'âme
- le double
- le nom
- l'ombre

Pour la vie dans l'au-delà, on mommifie le corps. L'âme va dans l'au-delà, mais peut revenir de temps en temps et contempler sa vie. Pour le double (c'est la conscience, la voix intérieure), on a les statues et le nom est inscrit dans le cartouche. Pour l'ombre, on a les reliefs aux murs. Le profil Egyptien correspond en fait à l'ombre.

Lorsque l'âme revient, elle va se reconnaitre grâce à son ombre représentée sur les murs, donc les profils Egyptiens.

Les profils normaux sur ce relief sont en fait les ennemis de Ramsès. Personne n'a envie que les âmes des ennemis puissent revenir, on ne représente alors sur les murs le profil normal pour que l'âme de l'ennemi ne puisse se reconnaitre.

Superbes, tes photos sont superbes  (Y)  (L)
Et ton carnet se boit comme de l'amarula    du petit lait

Que du bonheur  :)

Pour moi, l'Egypte ce sera pour septembre, pour la troisième fois et plus je lis ton carnet, plus j'ai hâte d'y être 

Merci Dominique, pour ce carnet  :) fourmillant de détails archéologiques, historiques et royalement illustrés par tes magnifiques photographies.

Manifestement, vous aviez un bon guide... sachant déjouer les hordes de "bipèdes - Top chrono 20 min"  ;D

Merci pour cette histoire. J'ignorais l'histoire des profils égyptiens..

Manu

Merci pour vos commentaires.

Pour moi, c'était également la troisième fois en Egypte, mais avec deux semaines dans le désert, j'ai pu voir une toute autre facette du pays.

J'ai vraiment eu de la chance avec le guide. Car visiter les temples de Louxor et de Karnak sans trops de foule, c'est une très bonne performance. De plus, il nous rendait attentif dans les temples à beaucoups de détails (comme l'histoire des profils par exemple) que je n'ai pas eu dans les deux autres circuits.

Pour ceux que cela intéresse, j'avais un GPS avec moi et voici notre itinéraire:
(http://photo.colorsofwildlife.net/0048997001176560817-83764929.jpg)

Merci pour ce sympathique carnet de voyage rempli de jolies photos.  (Y) :)

Pour être complet, il me manque encore le dernier jour.

Mercredi 28 mars

                                  Louxor - Zurich

Le guide nous fait réveiller à 4h30 du matin à l'hôtel. Un quart d'heure plus tard, le groupe est au buffet petit-déjeuner de l'hôtel, et se rends compte qu'à cette heure si matinale, on n'a pas vraiment faim. A 5h15, on quitte l'hôtel pour l'aéroport de Louxor, on est quasiment les seuls à l'aéroport.

Selon une règle qui m'est totalement inconnue, on peut parfois enregistrer les bagages depuis Louxor jusqu'en Europe, et parfois seulement jusqu'au Caire. Ce jours-là, on ne pouvait enregistrer les bagages que jusqu'au Caire.

On décolle de Louxor sans une seule seconde de retard, on survole encore le temple de Karnak puis on peut apprécier le désert qu'on avait sillonné pendant deux semaines depuis le ciel. L'avion étant quasiment vide, on s'est chacun pris une place fenêtre. On arrive avec un peu d'avance au Caire, un guide nous attend.

Après avoir récupérer les bagages, le guide emmène le reste du groupe dans le terminal international. Le reste du groupe avait un vol Egyptair pour Francfort dans l'heure qui suivait. Le guide m'a demandé d'attendre, car moi j'avais le temps, le vol pour Zurich était 5 heures plus tard.

Je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire dans cet aéroport du Caire. Le guichet d'enregistrement n'ouvrant que deux heures avant le vol, je devais en plus m'encombrer du bagage.

Mais le guide revient et me propose de m'amener à un hôtel à proximité, c'est certainement plus agréable que l'hôtel, et il s'occupe de faire le checkin pendant ce temps. Il viendra me chercher à l'hôtel 1 heure avant le vol.

Il m'a donc emmené au Mövenpick Heliopolis juste à côté de l'aéroport, où j'ai pu profiter un peu du jardin (et du bar...). J'aurai également bien profiter de la piscine, mais celle-ci était réservée aux clients de l'hôtel...

Une heure avant le départ, il vient donc me chercher. Le vol pour Zurich est même parti avec 10 minutes d'avance sur l'horaire, mais contrairement au vol depuis Louxor, il était absolument complet.

On arrive même en avance à Zurich (du jamais vu pour moi) en soirée.

Les 19 jours sont passés bien trops rapidement... Le circuit était vraiment superbe. J'ai pu découvrir une toute autre facette de ce pays. C'était mon 3ème voyage en Egypte, mais ce ne sera certainement pas mon dernier.

Le guide prépare actuellement un tour dans le désert oriental, donc entre le Nil et la mer rouge. Ce ne sera pas les dunes de sable, mais les paysages y seraient à couper le souffle avec de nombreux canyons. Ce sera peut-être pour la prochaine fois dans ce pays...

SUPERBE récit !!! J'avais pris du retard et j'ai tout rattraper d'une traite !!!
Vraiment ça donne envie ! Les photos sont géniales et ces déserts sont magnifiques  (L)
Merci d'avoir partagé tout ça avec nous !

Merci à toi pour ce beau carnet qui nous donne l'envie de découvrir l'Egypte d'une autre façon disons moins classique...  (Y)  (Y)

Merci pour ce superbe carnet de voyage !!! merci aussi pour l'explication du profil égyptien, on en apprend tous les jours...

UN SINCERE MERCI ET UN GRAND BRAVO pour ce superbe récit de voyage et tes somptueuses photos qui nous plongent dans un autre monde. On s'évade totalement...

J'ai aussi beaucoup apprécié tes commentaires truffés de détails intéressants. J'ai appris plein de choses. Dommage que nous nous soyons déjà posés à Zurich-Airport...

Merci pour tous vos commentaires.

Le dépaysement sur ce circuit est vraiment total, tout d'abord la vie dans les oasis et ensuite évidemment ces déserts. Je serais volontiers resté plus longtemps, en particulier quelques jours de plus dans le désert.

Mais bon, avec 19 jours, c'est déjà bien plus longtemps que la grande majorité des touristes en Egypte...

Très beau carnet et superbes paysages. Merci de nous avoir fait découvrir cet endroit.