Après ce spectacle fantastique et un peu étourdissant
,on décide de retourner voir nos lycaons qui doivent être sur le point de se réveiller.
163.
Bon ça ne bouge toujours pas beaucoup mais au moins on commence à ouvrir les yeux.
164.
Ça baille ....
165.
En attendant que la petite troupe sorte de sa torpeur on passe notre temps sur un vautour qui se dit surement que ça ne doit pas être une mauvaise idée de rester proche de la meute.
166.
167.
Ah enfin ça commence à se lever dans un coin
168.
Puis d'un seul coup toute la troupe se lève et bondit de l'autre côté du chemin pour jouer
169.
170.
Malheureusement, l'action aura été de courte durée, à peine quelques secondes plus tard, tout le monde se recouche dans la clairière et profite du soleil de fin de journée. Au fond un troupeau d'impalas broute paisiblement et un éléphant vient leur servir de garde du corps.
171.
Enfin, après une nouvelle sieste l'un d'eux se lève et entreprend d'aller réveiller ses congénères un par un avec un réveil personnalisé.
Pour le premier ça semble plutôt difficile et une bonne gueulante est de rigueur ....
172.
Pour celui ci, ce sera plutôt la manière douce avec une petite messe basse
173.
Enfin le dernier a carrément le droit à un bisou
174.
Quelle journée finalement! Entre les aigles et les lycaons nous auront passé 5 ou 6 heures sur le même tronçon de route à faire des aller-retours entre les uns et les autres. Malheureusement, une mauvaise surprise nous attend au camp où nous arrivions pourtant enchantés de nos observations journalières. Confiants, trop confiants, nous avions laissé sur notre emplacement pourtant bien isolé une table de camping et du bois pour le soir mais lorsque nous arrivons...... plus rien. Voyant que le foyer du feu a été nettoyé nous nous demandons si un employé du camp n'est pas venu réquisitionner tout ça en croyant que nous sommes partis pour de bon. Le gardien à l'entrée du camp, après investigation, nous répond que personne n'a rien vu et que la police sera contactée dés le lendemain.
Enfin nous faisons notre petite enquête auprès du voisinage (après tout des voisins nous avaient déjà piqué du bois 2 jours plus tôt) mais rien non plus. Ayant pitié, chacun viendra même gentiment nous donner une ou deux bûches pour nos besoins du soir.
Nous décidons de garder le bois offert pour se faire un feu à but "défensif" mais nous cuisinerons au gaz ce soir là. En effet nous n'avons pas assez de combustible pour nous permettre d'isoler des braises pour cuisiner. Nous sommes tout de même embarrassés par la perte de la table (qui faisait partie intégrante de la voiture) mais encore plus outrés par le vol du bois qui est ici quasiment une question de survie. Cependant, après une journée comme celle là nous avons de quoi relativiser. Nous sommes déçus, certes, mais on en a prit plein les mirettes et si il y avait un jour où cela devait arriver, autant que ce soit celui où, trop émerveillés par ce que nous venons de vivre, rien de paraît grave!
175.