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Auteur Fil de discussion: Botswana, Makgadikgadi - Central kalahari - Khutse  (Lu 27305 fois)
Pikasso
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« le: 22 Août 2010 à 13:08:51 »

Préambule:

      Je me souviens très bien de ce qui est écrit en introduction du "petit futé" concernant les visites des parcs du Botswana en autonome: "Inutile de préciser que si l'on n’est pas très expérimenté en camping sauvage et conduite tout terrain, le self drive n'est absolument pas envisageable. Les réserves sont trop peu fréquentées pour espérer de l'aide en cas de problème et la faune sauvage n'est pas sans présenter quelques sérieux dangers."
   Nous avions une toute petite expérience de la question avec nos balades dans le Kgalagadi Transfrontier Park d'Afrique du Sud. Je voyais le Botswana comme un prolongement plus sauvage de cette réserve. Erreur! Il ne faut pas prendre à la légère les avertissements du Petit Futé. Le Botswana n'est pas l'Afrique du Sud! Mon but ici est d'aider ceux qui envisageraient un voyage solo, car si tout peut se passer comme dans un rêve, tout peut aussi virer au cauchemar en quelques secondes.
   Il est donc impératif d'oublier ses habitudes Européennes, qui peuvent encore à peu près s'appliquer en Afrique du Sud. Vous envisagez de faire une étape de 300 kilomètres dans le Morémi dans la demi-journée ? Prévoyez 2 jours! Vous pensez pouvoir vous passer de GPS et suivre la carte? Vous allez finir dans les marais ou tourner en rond jusqu'à ce que quelqu'un vous remette sur la bonne piste, et encore ne saurez vous pas sorti d'affaire. Vous avez vôtre GPS? C'est très bien! Mais avez vous bien chargé Tracks for Africa? Sans cela, quasi aucune piste n'apparaîtra, et vous ne serez guerre plus avancé.
Si vous avez  bien Tracks for Africa, restez tout de même très prudents, car voici ce qui est arrivé à des Allemands qui allaient dans le Makgadikgadi park!
Ceux ci devaient se présenter à l'entrée de Khumaga. Pour y accéder, on suit d'abord une belle route bitumée, que l'on quitte pour traverser un village typique via une piste. A la sortie du village, on traverse le lit à sec d'une rivière (la Boteti), on remonte de l'autre coté de la berge et hop, à nous les animaux! Ces Allemands suivaient donc la belle trace de leur GPS, bien utile pour sortir du village sur le bon chemin, car des traces perturbantes partent quand même un peu dans tous les sens! Arrivés à l'instant de traverser la rivière à sec, ils se trouvent devant un large fleuve d'une cinquantaine de mètres. En bons Européens, puisque le GPS indique qu'il faut traverser, ils avancent... Et ne feront que quelques mètres avant de retrouver la voiture plantée dans une eau trop haute! Heureusement, les guides d'un lodge passaient dans le coin et ont pu les secourir, sinon les soucis auraient pu s'aggraver. La voiture devra, de toute façon, partir en  remorque. Que s'est il passé ? Ils étaient sur la bonne piste, c'était la saison sèche et il n'avait pas plus depuis longtemps!
Certes! Mais 4 mois plus tôt il avait beaucoup, beaucoup plu, en Angola. Quel lien?
L'eau met 4 mois pour rejoindre le Botswana. Et voilà comment une rivière qui n'a plus coulée depuis les années 1980 fait 50 mètres de large en pleine saison sèche.
Les saisons, tiens, parlons en! La saison des pluies est censée commencer en Décembre/Janvier. Vous organisez votre voyage dans le Moremi pour Octobre, afin de rouler plus facilement. Mais vous avez oublié que la météo ne fait que ce qu'elle veut, et, même en Octobre, vous vous retrouvez seuls sur des pistes trempées dont les limites avec la rivière d'à coté ne sont plus bien franches. Il vous faut sonder la profondeur avant d'avancer, en priant pour que le fond ne soit pas de la glaise dans laquelle vous allez vous embourber, avec en tête une question qui vous taraude: y-a-t il des crocos dans le coin? Est il utile de rajouter que votre moyenne sera plus proche des 5 km/h que des 50 initialement prévus!
Tout ceci non pas pour vous dissuader de faire le Botswana en solo. Nous en sommes à nôtre 3ème voyage de la sorte, le 4ème est proche,  nous sommes vivants et ravis.
Soyez juste avertis, prudents et, si, tout ce que j'écris n'est peut être pas à 100% correct, posez vous tout de même des questions!

Voici mes quelques conseils, que j'essaierai d'étoffer au fil du temps:


-> De préférence, partez au moins à 2 voitures (ce que nous ne faisons jamais).

-> A défaut, prenez un téléphone satellite (ce que nous faisons depuis le dernier voyage). C'est un peu cher, mais à combien évaluez vous votre vie?

-> Prévoyez un bon 4x4,  capable de franchir des passages de difficultés moyennes (on n'est quand même pas dans une compétition de trial). Louez auprès d'une compagnie de confiance, entretenant rigoureusement ses voitures, et proposant un équipement en rapport avec les difficultés possibles.
Nous avons testé les 3 compagnies Sud Africaines suivantes:
- AJC4x4 et leur Land Rover Defender. Bon équipement, voitures en excellent état, mais commercial améliorable et un Defender, si ç'est très "aventure Africaine", ce n'est pas bien confortable ni très adapté à la photo.
- Just done it et leur Toyota Land cruiser 80 diesel. Bon équipement, voiture parfaitement adaptée à ce genre de voyage et à la photo, confortable. Mais entretien calamiteux, tout le système électrique bidouillé, jauges HS, ceinture de sécurité HS etc.  Nous avons bien failli rester planté au milieu de nulle part, Nous ne conseillons donc pas!
XTREME4X4  et leurs Toyota Land Cruiser de différents types. La compagnie vient d'ouvrir et M Hayat est un copain, passionné de photo et du Kalahari. La sécurité a été placée en priorité absolue, et nous avons participé à l'élaboration de la liste de l'équipement indispensable. C'est probablement la seule compagnie qui mettra dans ses véhicules des fusées de détresse pour vous signaler si besoin! La hache, la pelle, le cric, le treuil électrique sont des grands modèles vraiment adaptés au milieu. 2 roues de secours, 2 extincteurs, outillage, radio CB si vous êtes à plusieurs véhicules, grand réfrigérateur et coffres sur glissières, système de triple batteries, méga convertisseur électrique pour avoir du 220 volt presque comme à la maison, éclairage latéraux et arrière pour le camping du soir, entretien irréprochable.
Comme tout ne peut être parfait, le hic est la consommation de ces gros moteurs essence (20l sur celui que nous avions, plus encore dans le sable du Central Kalahari). Cela semble énorme à nos yeux d'Européen, mais le prix très raisonnable de la location, l'essence pratiquement 50% mois cher qu'en France, la puissance et la douceur que le moteur procure font que l'on accepte finalement la chose. A l'avenir cependant, il est probable que M Hayat achète des véhicules diesel. Bref, nous le recommandons chaudement, et pas seulement parce que c'est un copain! Si vous prenez contact, dites que vous venez de la part de Pika et de Vahi.
Le Land cruiser de XTREM4X4 devant un pan du Makgadigakdi.

1.


-> Préparez soigneusement vos étapes, avec des marges conséquentes aussi bien en temps qu'en carburant. Un détour pour suite de pluie, de pont abîmé etc. fera très vite 100 kilomètres imprévus. Roulez dans le sable profond et fin, ou dans la boue, et vous ajouter 50% à votre consommation de base!
Nous avons pour habitude de commencer nos voyages par les parties les plus difficiles et isolées, afin d'avoir un maximum de nourriture et d'eau, si jamais nous devions rester plantés plusieurs jours.
Le site indispensable pour avoir les dernière nouvelles et des conseils (en Anglais, et choisir le pays à visiter): 4x4 Community
Vous y découvrirez aussi les pièges classiques de la conduite dans le bush. Par exemple, saviez vous que l'accumulation d'herbe sous le châssis à proximité du tuyau d'échappement peut finir par enflammer votre véhicule, et qu'il faut donc vérifier régulièrement ce qui se passe la dessous? Des traces de véhicules brûlés apparaissent çà et là dans les réserves. Imaginez vous sans abris la nuit avec les lions autour…
Un autre site particulièrement utile pour les 4x4, leur conduite, et des cartes d'Afrique:  4XFORUM

-> Ayez un GPS avec Tracks for Africa (T4A) et habituez vous à son utilisation avant de partir. Tracks for Africa (T4A) nécessite un paramétrage particulier. Les panneaux de direction dans les réserves peuvent être rares, abîmés ou arrachés par les animaux, prêter à confusion.

-> Soyez prudents si vous devez passer dans l'eau (traverser une rivière par exemple). Les traces que vous voyez devant vous peuvent avoir été faites avant la montée des eaux, et rien ne dit que vous pourrez passer vous même. D'ailleurs, votre véhicule est il aussi haut que celui qui vous a précédé? Evaluez la profondeur et l'état du sol. Dans le doute, attendez un autre véhicule qui vous aidera si vous restez coincé au milieu.

-> Prévoyez de grandes quantités d'eau, si les nuits peuvent être fraîches, il fait régulièrement 40 et plus dans la journée.

-> Prévoyez le bois pour le feu du soir avant de rentrer dans les réserves. Il est de plus en plus fréquemment interdit d'en ramasser. Penser à la manière dont vous aller le stocker sur la voiture, sans vouloir abîmer la peinture. Ne vous privez pas de ce bon feu du soir, comme nous l'avons fait lors de nos 2 précédents voyages. Cela rassure énormément, alors que vous êtes seuls dans le bush, que les lions rugissent pas très loin (on dit qu'alors ils ne chassent pas... Mais bon!).

Lionne à proximité du camp de Khumaga, Makgadigakdi.

2.
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daktari
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« Répondre #1 le: 22 Août 2010 à 14:02:53 »

Bon ben!! Sur ces bonnes paroles........ Je vais quand même monter dans le 4x4 pour suivre cette aventure  Sourire
Si c'est pas Vahi qui conduit  Grimaçant....... Tire la langue
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« Répondre #2 le: 22 Août 2010 à 14:36:50 »

Je sens que ce carnet va ma plaire !!!! Souriant
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« Répondre #3 le: 22 Août 2010 à 15:44:57 »

Moi aussi je monte   Cool

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« Répondre #4 le: 22 Août 2010 à 15:59:16 »

Moi aussi j'embarque, à condition que Pika ait sa serviette orange avec lui, pour le cas où il se planterait de chemin Roulement d'yeux Tire la langue Rire Rire
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"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
On est pénétré de la reconnaissance la plus profonde pour le fait de vivre"
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« Répondre #5 le: 22 Août 2010 à 18:37:50 »

J'embarque aussi, ma prochaine destination étant le Bot's  Yes
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« Répondre #6 le: 22 Août 2010 à 19:02:36 »

Belle introduction Pika, je ne peux qu'abonder dans ton sens.

Deux petites choses néanmoins, la voiture est certes l'élément le plus important du voyage, mais celles ci étant tellement sollicitées sur les pistes difficiles de ces contrées que leur état dépend aussi d'une bonne part de chance et ce quelque soit le loueur.
Certains étant quand même plus sérieux que d'autres en ne poussant pas les autos au bout du bout...

Pour le bois, il peut être très dangereux d'en ramasser soi même surtout sans connaissance de ce que l'on ramasse. Certaines espèces d'euphorbia notamment sont très toxiques et peuvent s'avérer mortelles. Mieux vaut acheter des fagots au vendeurs sur le bord des pistes, en plus cela aide les populations locales.
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« Répondre #7 le: 22 Août 2010 à 19:06:53 »

Introduction très instructive. Merci pour tes précieux conseils... Et la première photo de lionne est top !

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« Répondre #8 le: 22 Août 2010 à 19:12:01 »

Je sens que ce carnet va ma plaire !!!!

A moi aussi... Clin d'oeil
Merci pour les informations instructives communiquées en introduction (Ah! Le self drive, que c'est bon...  Sourire) ... Et au complément apporté par Vinny.

Simba

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Point besoin de porter la crinière, pour croquer la latérite afin qu'elle coule dans mes veines.



Si vous appréciez un commentaire constructif sur vos photographies.... Les autres aussi… Merci.
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« Répondre #9 le: 22 Août 2010 à 19:18:30 »

Bien vu Vinny, si tu ramasses du tamboti sans le savoir... Tu ne seras plus là pour le raconter Clin d'oeil
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« Répondre #10 le: 22 Août 2010 à 20:11:28 »

Intéressant cette histoire de bois toxique, Vinny et Kgala, je ne savais pas  Triste !
Concernant les voitures, il y a forcement une part de vrai dans ce que dit Vinny, mais croyez moi, l'état dans lequel était la voiture de Just done it dépendait exclusivement d'un manque de suivi.
Merci pour la lionne Ojeff, elle me plait bien aussi! On a appelé son groupe la Madi pride (pour Makgadikgaki Pride, quand même un peu compliqué à dire vite  Grimaçant !).
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« Répondre #11 le: 22 Août 2010 à 21:09:40 »

Mouais j'en avais déjà entendu parlé, mais cette année j'ai par 2 fois eu un cours particulier sur la question avec des guides très intéressants.

On m'a même conté une anecdote qui fait froid dans le dos.
Je crois qu'il s'agissait de 5 anglais en camping sauvage, ils ont ramassé du bois pour faire leur feu et cuire leur bouffe.
Sur les 5, un était très malade et n'a donc pas mangé. C'est ce qui lui a sauvé la vie.
Ils avaient pris du bois toxique qui a contaminé leurs aliments et ils en sont morts très rapidement.

Plus jamais je ne ramasserai du bois mort pour faire un feu sauf le bois que je connais comme le mopane...
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« Répondre #12 le: 22 Août 2010 à 21:10:28 »

Pika, évidemment ta lionne est tip top  Yes  Clin d'oeil
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« Répondre #13 le: 22 Août 2010 à 21:21:57 »

J'aime beaucoup l'approche de ce carnet et je me note les précieux conseils, merci! La lionne est superbe et le fait de la rencontrer seuls à seule doit encore y ajouter Yes.
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« Répondre #14 le: 23 Août 2010 à 01:37:08 »

Merci de vos sympathiques commentaires  Sourire!

Bon, puisqu’il y a du public, je vous propose d'introduire chaque nouveau chapitre par un peu de vocabulaire Setswana (la langue parlée au Botswana, donc !).

1: Dumela, signifie « Bonjour », (Dumelang s’il y a plusieurs personnes) !

La préparation d’un voyage commence bien sur par les réservations. Que ceux qui sont habitués aux réservations en ligne instantanée de Sanparks (Sudaf) oublient, le Botswana fonctionne principalement par appels téléphoniques et fax. Je vous déconseille plutôt de partir sans réservation, les emplacement étant assez peu nombreux et les contrôles à l’entrée des réserves assez pointilleux.
Depuis quelques mois, la gestion de certains campings a été confiée à diverses sociétés privées, alors que, jusqu’ici, tout était «géré » par le DWNP (Department of Wildlife and National Parks) du gouvernement. Le but avoué est que ces sociétés privées améliorent la qualité des prestations. La partie n’est pas gagnée, et la concession de 5 ans n’est déjà pas sur d’être renouvelée. Ce qui est gagné, en revanche, c’est une augmentation stratosphérique des tarifs !
Quoiqu’il en soit, là ou un seul interlocuteur suffisait à organiser son voyage, il faut maintenant en compter de multiples, chacun avec ses contraintes!
Donc vous prévoyez un parcours, vous cherchez de qui dépendent les campings que vous avez retenus, vous appelez la 1ere  société qui valide, avec un peu de chance, vos demandes. Vous appelez la 2eme, qui n’a pas ce que vous souhaitez et vous impose de tout réorganiser et de modifier vos premières réservations… et ainsi de suite !  Je vous laisse imaginer… Bien sur, en s’y prenant tôt, on s’en sort mieux.
Une fois que vos réservations ont été validées par téléphone, les sociétés privées vous envoient, le plus souvent par mail, la confirmation et les demandes de paiements. Parfois il suffit d’envoyer ses numéros de carte bancaire par email, parfois il faut les faxer, parfois il faut faire un virement inter bancaire !
Il faut bien suivre son affaire. Certains ont effectué leur transfert d’argent, mais la société n’en trouvant pas trace a annulé les places et annoncé au moment où les clients allaient partir que tout était complet (avec l’argent dans la nature).



En route, juste après Mokopane, au petit matin, RSA.

3.



Bref, c’est compliqué, très lent, mais avec pas mal de persévérance, on y arrive.
Reste que ce n’est que la 1ere étape ! Une fois que l’on a les reçus prouvant les réservations fermes pour les campings, il faut encore tout faire parvenir au DWNP, afin de payer les droits d’entrée aux parcs ! Nous n’avons jamais réussi à les contacter par mail, bien que leur adresse existe. Ils semblent ne l’utiliser que dans le sens expédition, ou ne répondre que si l’échange a déjà été amorcé par un  mail émanant d’eux avec une référence précise. Normalement le fax est plus efficace. Mais lors de la dernière préparation que nous avons faite, rien ne passait. A défaut, nous avons demandé à notre copain Sudaf qui parle couramment le Setswana de les appeler. Lui-même a eu toutes les peines du monde à les joindre et dépatouiller l’histoire. Même les fax semblaient hors service. Tout cela est aléatoire !
On peut aussi envisager de payer ces droits d’entrée aux portes des parcs, mais elles sont de plus en plus rares à pouvoir accepter les paiements, alors mieux vaut tout régler depuis la maison. Par contre, une fois que c’est payé, vous recevez par courrier les tickets de CB très scrupuleusement… TIA, comme ils écrivent dans les forums Sudaf : This Is Africa !
Bon à savoir : les parcs du Nord dépendent du DWNP de Maun, ceux du sud de celui de Gaborone.
Impossible jusqu’à présent de payer à l’un ce qui dépend de l’autre, sauf si on se présente sur place (ce que nous avons fait cette fois, profitant du voyage d’Août pour payer celui d’Octobre) ! Au moins ça, c’est fait !

En route vers le Botswana, encore du coté Afrique du Sud (mais les routes du Botswana sont aussi belles la plupart du temps).

4.

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