Mad max la furie en Namibie, La destruction du park Dorob ?
chris Jek:
Coucou,
Pour la pression médiatique, je lève le doigt. Je suis journaliste couvrant l'Afrique australe et le post m'a poussé à me lancer dans une recherche. J'ai une pigiste sur place à qui j'ai demandé d'enquêter. Nammanu, si tu as des contacts directs ou des sources à me donner, je suis très preneur. J'essaie de faire un papier dès que j'ai des éléments assez solides et recoupés. (Tu peux m'envoyer en message perso si tu ne veux pas divulger des noms ou des adresses mails)
chris Jek:
L'AFP, cet après-midi:
Namibia-environment-cinema
'Mad Max' accused of destroying Namib desert
WINDHOEK, March 4, 2013 (AFP) - Namibian environmental groups and tourism companies expressed fury Monday about a film crew's alleged destruction of sensitive areas in the world's oldest desert while shooting "Mad Max: Fury Road."
"They added tracks in untouched areas," tour operator Tommy Collard told AFP from Swakopmund.
"What is worse is the film crew tried to remove the marks they left themselves by dragging nets over them, ripping plants out," Collard added.
"Together with other coastal tour operators we have collected a lot of photographic evidence. One cannot rehabilitate the landscape of the Namib Desert," said Collard.
Smaller animals like lizards, geckos and chameleons suffered, as well as the rare lithops cactus, he told AFP.
Filming took place in a section of the Namib Desert recently proclaimed as Dorob National Park.
The coastal watchdog NACOMA (Namibian Coast Conservation and Management) Project had commissioned ecological scientist Joh Henschel to compile a report on the environmental damage.
It was sent to the Ministry of Environment and Tourism (MET) last December for response and actions.
"NACOMA contracted me as consultant about the tracks left by the Mad Max film crew and yes – some areas in the Namib Desert were destroyed," Henschel said. "In one area a ploughing device was used." He declined to give more details citing "contractual obligations".
A copy of the report seen by AFP Monday laid some responsibility at the door of the Ministry of Environment and Tourism.
"The permit and environmental clearance granted by the MET to the Mad Max project were not sufficiently specific so as to serve to guide the management of environmental compliance of the project."
In an angry response to media reports about the alleged devastation, the Namibia Film Commission (NFC) placed a full page advertisement in state-owned newspaper New Era to "refute the allegations... in the strongest terms."
"'Mad Max(4): Fury Road' has to our satisfaction... faced up to their responsibilities within Namibia... we register no reservations and give 'Mad Max(4): Fury Road' a clean bill," the NFC stated.
The film commission blamed local media for reporting alleged "untruths" and wanting "to tarnish" Namibia's reputation.
Similarly, the ministry of environment's permanent secretary Simeon Negumbo said the film company conducted land rehabilitation to the ministry's satisfaction.
"From the beginning the experienced, dedicated team used tried and tested methods like vehicle and hand-dragged fishing nets, tyres, brooms, chains, ropes and leaf blowers, which worked perfectly in the area", according to Negumbo.
Namibia last year applied to the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) to have a more southern part of the Namib Desert declared the "Namib Sand Sea" to be included on the World Heritage List.
According to the application document, in that desert area there are "vast panoramas of majestic dune-scapes, strikingly crystallised in sharply silhouetted forms continually transformed by wind and time."
The World Heritage Committee will meet this June in Cambodia to decide on the application.
"Mad Max: Fury Road" is the fourth Max film of George Miller and stars Charlize Theron.
It was filmed between July and December last year.
Pikasso:
Bon, ben y'a plus qu'a savoir ce qu'en pensera le scientifique Joh Henschel... :-\
chris Jek:
Et la version en français...
Le tournage de Mad Max 4 accusé de destructions dans le désert en Namibie
Ecologistes et professionnels du tourisme en Namibie ne décolèrent pas : ils accusent le tournage du quatrième épisode de Mad Max, "La rage de la route", d'avoir endommagé en 2012 des zones protégées dans le désert du Namib, des destructions confirmées par un rapport dont l'AFP a consulté une copie lundi.
Le tournage du film de l'Australien George Miller, au casting duquel figure la Sud-Africaine Charlize Theron, a eu lieu entre juillet et décembre dans une région du désert du Namib récemment devenue parc national du Dorob.
"Ils ont créé des pistes dans des zones vierges et ils m'ont même une fois empêché de promener des visiteurs dans une aire touristique car ils filmaient", a accusé Tommy Collard, un tour-opérateur basé dans la station balnéaire de Swakopmund (ouest).
"Le pire est que l'équipe du film a tenté d'effacer les traces en tirant des filets par dessus (le sable, ndlr) et en arrachant des plantes", a ajouté M. Collard. "Nous avons réuni beaucoup de preuves photographiques avec d'autres tours opérateurs côtiers", dit-il, ajoutant que de petits animaux comme les lézards, les geckos ou les caméléons avaient souffert, tout comme une variété rare de cactus.
L'autorité indépendante de conservation et de gestion de la côte namibienne (Nacoma) a été saisie et elle a commandé un rapport, rendu en décembre au ministère namibien du Tourisme.
"Oui, des zones du désert du Namib ont été détruites", a confirmé l'auteur du rapport, Joh Henschel: "Dans une zone, une charrue de labour a été utilisée."
"Le permis et les autorisations environnementales délivrés par le ministère de l'Environnement pour le projet Mad Max n'étaient pas assez précis pour encadrer la gestion du respect de l'environnement", estime le rapport, consulté par l'AFP.
La commission namibienne du film (NFC) a réagi en achetant une pleine page de publicité dans le quotidien gouvernemental New Era pour "réfuter les allégations" concernant ce tournage. La production "à notre satisfaction a fait face à ses responsabilités en Namibie (...) Nous n'avons aucun grief", indique-t-elle, accusant les médias locaux de rapporter des "contre-vérités" et de "ternir" la réputation du pays.
Le ministère de l'Environnement a pour sa part diffusé un communiqué exprimant sa satisfaction sur la façon dont l'équipe du film avait mené la remise en état de la zone de tournage.
En 2012, la Namibie a déposé une candidature auprès de l'Unesco pour que la partie méridionale du Namib soit déclarée "patrimoine de l'humanité". Cette région offre un paysage de dunes cristallisées remarquablement sculptées et transformées par le vent au fil du temps.
AFP
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